Manfred a écrit :
Bonjour à tous:-)
Le sujet était...Si nous avions eu la bonne technique avec els chars que se serait-il passé???
Difficile de savoir exactement ce que voulait dire le 1er intervenant. Le mieux serait de lui demander...
Si -comme on peut le supposer- il voulait poser la question de savoir ce qui se serait passé si nous avions disposé des six divisions blindées préconisées par de Gaulle, il est facile de répondre: Hitler aurait engagé moins de troupes contre la Pologne ! Pour autant, la ligne Siegfried aurait été certainement percée, puisqu'elle pouvait l'être avec seulement les cent chars B dont nous disposions en septembre 39 !
Citer :
Il est certains que nou ne savions pas utiliser nos chars pourtant plus performants, de meilleur qualitée et en plus grand nombre queles chars Allemands.
Plus performants, c'est vite dit. Plus adaptés à une guerre de position, mais pas à une guerre de mouvement (se rappeler de la consommation en essence effroyable des B1 bis)!
De meilleure qualité: oui et non. Pour la plupart, mieux blindés que les panzers de cette époque...
Citer :
Notre état-major ne valait rien on dit même qu'il retardait d'une guerre.
Evidemment, ils voyaient une guerre comme en 1918 ! Encore fallait-il l'imposer à l'adversaire...
Citer :
L'armée? Les soldats n'avaient pas la foi, il fallait limoger un officier sur deux. Quand à la promotion St Cyrienne d'avant guerre, ils ont pour la plupar choisit l'intendance???
Bof, vous généralisez... Toutes les unités n'avaient pas la mentalité des réservistes de la 2ème armée. Quant à limoger 1 officier sur 2, je pense que vous voulez plutôt évoquer les généraux !
Citer :
L'état-major pensait même qu les vrais opérations ne se feraient pas avant 1942... Peut-on en ces conditions concevoir la victoire???
A par d'un miracle, je ne pense pas...
A la guerre, la décision est parfois l'histoire d'un moment ! Les Allemands ont attaqué en force sur le point le plus faible. C'est de bonne guerre, si j'ose dire...
Le Schweerpunkt, ils l'ont réalisé à Sedan et de moindre façon à Dinant. Mais il y avait une prise de risque énorme: c'est qu'un général français plus fûté que les autres s'en aperçoive et parvienne à convaincre Gamelin de bombarder le massif des Ardennes !
Malheureusement, cette virtualité ne s'est pas présentée...