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Message Publié : 18 Août 2005 10:00 
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Philippe de Commines
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Pink panther a écrit :
Roy-Henry a écrit :
Et on sait assez que le général de Monsabert demeurait un maréchaliste convaincu !


Ah bon ? POurtant, de mémoire, il me semble que Monsabert s'est pourtant tres bien comporté lors du débarquement allié en AFN (du point de vue allié , bien entendu.


Monsabert s'est effectivement très bien comporté. Il n'en demeurait pas moins un "maréchaliste" convaincu (voir Claude Paillat et ses dossiers secrets de la France contemporaine)...

Il faudrait quand même bien se pénétrer de l'idée que tous les fidèles du maréchal n'étaient pas tous des collabos !

Surtout en 1942 ! Il est évident que beaucoup pensaient à une intervention américaine. C'est bien parce que celle-ci ne pouvait pas se produire en 1940 qu'ils s'étaient résignés à l'armistice...

En dehors de Weygand, il faut citer Giraud et le général Georges, ami personnel de Churchill (exfiltré de France par les services secrets britanniques et introduit dans les membres du comité nommés par Giraud).


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Message Publié : 18 Août 2005 10:21 
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Je suis obligé de vous corriger, cher Duc !

Ce serait chose faite, si vous le faisiez de manière intelligible. Or, votre correction n'est pas valable puisqu'elle traite d'un autre point de celui que j'avançais, relisez mon message :
Citer :
Aucun discours ne fait état de cela

Je faisais allusion à une trace officielle de ces "négociations" et bien entendu il n'y en a aucune.
Mais, le fait même de soulever la possibilité de telles obscures négociations - bien que la plupart des mémoires d'acteurs d'événements historiques soient fantaisistes (celles du grand Churchill sont bien bourrées de fautes d'odre chronologiques... Le Whisky sans doute ! :lol: ) - prouve à nouveau toute la vénalité de ce régime et son incapacité à adopter une politique claire en coulisse. Car au niveau public et officiel, tout à été fait, avec la bénédiction du maréchal pour satisfaire les Allemands.

Citer :
Ce qui prouve à quel point il s'illusionnait sur son importance !!!

En effet, ce qui prouve aussi qu'il n'était pas dépourvu de ce type de sentiment, donc par la force des choses d'un jugement rationnel ! :wink:

Citer :
Sa légitimité n'avait nullement besoin de celle du vieux maréchal

C'est bien pourquoi, je ne crois rien de ce "témoignage" : à cette date, De Gaulle avait un besoin croissant de légitimité envers les anglo-saxons, qui ne lui reconnaissaient aucun droit. (Il fallu attendre l'arrivée à Bayeux pour que les Américains ne résignent à ne pas placer le territoire sous administration alliée...) Donc, tenter quelques manoeuvres d'approche n'était pas si dénué de sens que cela pour De Gaulle.
Mais, pour Pétain et son régime c'est autre chose : on traite avec un traître et un condamné à mort... Une contradiction de plus !
Plus j'observe les tergiversations pourries, allant au plus offrant :roll: , de cet hideux régime, plus je le trouve proche de la nullité politique la plus totale. :beurk:

Citer :
Pétain avait peut-être réellement l'idée de sauver la France

Sans doute, mais il savait que pour cela il fallait collaborer avec l'Allemagne et idéologiquement changer de politique.
Tout ceci a plutôt divisé les Français, appauvri le pays et ses habitants, ainsi que l'image de la France dans le monde... :cry:

duc de Raguse.

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Message Publié : 18 Août 2005 11:54 
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Philippe de Commines
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Citer :
Citer :
Aucun discours ne fait état de cela

Je faisais allusion à une trace officielle de ces "négociations" et bien entendu il n'y en a aucune.

Aucune, en effet. Mais le général de Gaulle les évoque dans ses mémoires. Il n'y a donc pas lieu de les mettre en doute. L'amiral et le général en étaient donc "implicitement" d'accord.

Citer :
Citer :
Ce qui prouve à quel point il s'illusionnait sur son importance !!!

En effet, ce qui prouve aussi qu'il n'était pas dépourvu de ce type de sentiment, donc par la force des choses d'un jugement rationnel ! :wink:

La plupart des grands acteurs de l'Histoire étaient de grands égocentriques... :lol:

Citer :
Citer :
Sa légitimité n'avait nullement besoin de celle du vieux maréchal

C'est bien pourquoi, je ne crois rien de ce "témoignage"

Pour le coup, je ne comprends pas bien et les explications qui suivent ne clarifient pas le sens de vos propos.

Niez-vous les contacts entre Auphan et Debré ? 8O


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Message Publié : 18 Août 2005 13:09 
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Citer :
Mais le général de Gaulle les évoque dans ses mémoires

Ah... Pourriez-vous me préciser tout cela ? C'était à quelle date ? (voire à quelle page). En tout cas, cela m'avait échappé.

Citer :
Pour le coup, je ne comprends pas bien et les explications qui suivent ne clarifient pas le sens de vos propos.

A chacun son tour ! :D
Je ne nie pas une telle possibilité -juste que j'en doute un peu : les deux camps de la France ont tenté de se légitimer respectivement... après les événements concernés :wink: - , mais je trouve que l'argument de l'absence de la nécessaire recherche de légitimité de De Gaulle à ce moment (nous parlons bien de 1944, non ?) n'est pas exact, au regard de ses relations tumultueuses avec les alliés.

duc de Raguse.

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Message Publié : 18 Août 2005 13:34 
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Philippe de Commines
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Je subodore que vous avez les mémoires à portée de mains... :wink:

Je vous laisse donc vérifier, étant pris par d'autres tâches.

A priori, c'est dans le tome 2 "L'unité", chapitre "le combat" ou... "Paris" !


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Message Publié : 18 Août 2005 14:14 
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Philippe de Commines
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Roy-Henry a écrit :
Je suis obligé de vous corriger, cher Duc ! :wink:

Vous oubliez les contacts établis par l'amiral Auphan auprès de Michel Debré.

Tandis que Laval voulait mettre au point une "résurrection" de la 3ème république à Paris, Pétain souhaitait transmettre ses pouvoirs à de Gaulle.

Naturellement, le général se moquait bien de cela...

Il indiqua à Debré de ne rien répondre. Sa légitimité n'avait nullement besoin de celle du vieux maréchal "moqué et privé de sa place"...

En ce qui concerne Auphan, il a soutenu -avec quelque vraisemblance- qu'il était en contact avec l'état-major de De Lattre.

Et on sait assez que le général de Monsabert demeurait un maréchaliste convaincu !

Auphan conseillait à Pétain de gagner une zone reculée du Massif Central pour se soustraire aux Allemands dans l'attente du débarquement allié en Provence.

Comme d'habitude, le maréchal a tergiversé... Perso, je pense qu'il voulait attendre une réponse de De Gaulle avant de "franchir le Rubicon" !

Ce qui prouve à quel point il s'illusionnait sur son importance !!! (:8:)

Dans un premier temps, après le débarquement, l'important pour Pétain était d'empêcher de Gaulle de triompher seul. En effet, en juillet 44, Pétain s'accrochait toujours à l'hypothèse d'un rapprochement direct avec les Américains. Quelqu'un de son entourage a assuré une mission en ce sens. Pétain espérait aboutir éventuellement à un rapprochement direct entre Vichy et Roosevelt, mais il a dû constater que les Anglo-Saxons étaient alors déterminés à soutenir de Gaulle.

Ayant pris conscience qu'il ne pourrait pas évincer de Gaulle, Pétain a tenté un rapprochement qui lui permettrait au-moins d'avoir une place à côté des vainqueurs. Il a remis à l'amiral Auphan cette lettre 11 août 1944 :

"Je donne pouvoir à l'amiral Auphand pour me représenter auprès du haut-commandement anglo-saxon en France (notez : d'abord auprès des Anglo-saxons) et, éventuellement, (éventuellement seulement) prendre contact de ma part avec le général de Gaulle ou ses représentants qualifiés, à l'effet de trouver au problème politique français au moment de la libération du territoire une solution de nature à empêcher la guerre civile et à réconcilier tous les Français de bonne foi.
Si les circonstances le permettent, l'amiral Auphand m'en réfèrera avant toute décision d'ordre gouvernemental.
Si c'est impossible, je lui fais confiance pour agir au mieux des intérêts de la Patrie, pourvu que le principe de la légitimité que j'incarne soit sauvegardé
.(...)


... pourvu que le principe de la légitimité que j'incarne soit sauvegardé...
Le tout, pour Pétain, est de sauvegarder sa légitimité et son honneur, l'idée étant d'apparaître comme le glorieux et noble Maréchal passant le flambeau à de Gaulle le jour de la victoire.

On sait que de Gaulle a fait éconduire Auphan.
Comment l'a accueilli Eisenhower ?

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Message Publié : 18 Août 2005 14:29 
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Duc de Raguse a écrit :
Aucun discours ne fait état de cela. Je faisais allusion à une trace officielle de ces "négociations" et bien entendu il n'y en a aucune.

Roy-Henry a écrit :
Aucune, en effet. Mais le général de Gaulle les évoque dans ses mémoires. Il n'y a donc pas lieu de les mettre en doute. L'amiral et le général en étaient donc "implicitement" d'accord.

Duc de Raguse a écrit :
Ah... Pourriez-vous me préciser tout cela ? C'était à quelle date ? (voire à quelle page). En tout cas, cela m'avait échappé

Roy-Henry a écrit :
A priori, c'est dans le tome 2 "L'unité", chapitre "le combat" ou... "Paris" !

J'ai rapidement parcouru ces chapitres des "Mémoires de Guerre" et je n'y ai pas trouvé mention de telles négociations (lecture trop hative ?).

Roy-Henry, peut-être pensiez-vous aux contacts pris par un ambassadeur suisse avec de Gaulle au sujet de l'extradition de Pétain vers la France ? Là, il y a bel et bien eu négociation (mais avec les suisses; pas avec Pétain ou son entourage).

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Message Publié : 18 Août 2005 14:56 
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Il y a maldonne: je n'ai pas parlé de négociations, mais de contacts à l'initiative d'Auphand...

Pour le passage des mémoires, je n'ai qu'une édition de prestige à ma disposition: photos et documents en abondance... Mais pas d'index !

Les éditions originales en comportent. On doit y trouver Michel Debré et Auphand. Je ne doute pas que le résultat suive...


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Message Publié : 18 Août 2005 15:09 
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Merci, cher Karolus d'avoir éclairci ce point ! :wink:
Lorsque la chronologie et des extraits de documents officiels sont restitués, on y voit plus clair. A vrai dire cette affaire ne m'était que très vaguement connue, ce qui fait que je demandais ces quelques explications.

Citer :
Il a remis à l'amiral Auphan cette lettre 11 août 1944 :

Il est clair que cette date ajoute un sentiment de honte supplémentaire aux gesticulations pétainistes de la dernière heure. A ce moment tout était perdu pour les couards du marais vichyssois.
Ceci va de paire avec la tentative de rapprochement en politique intérieure menée par Laval à l'égard de Herriot. Sans résultat, bien entendu.
Ces gens là voulaient sauver ce qui ne pouvait plus l'être : l'honneur. Tout simplement car ils l'avaient abandonnée du côté d'un wagon poussiéreux quelques temps auparavant... :cry:
On peut bient entendu se tromper et tenter de sauver l'"essentiel" à certains moments de son existance, mais s'entêter dans une mauvaise voie avec de mauvais "amis" et détruire ainsi des vies innocentes dans ce but funeste est proche d'un autisme vaniteux, capricieux et rempli d'orgueil !
Le régime de Vichy était finalement bien proche de la personnalité du maréchal... :roll:

duc de Raguse.

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Message Publié : 18 Août 2005 15:34 
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Et si je me rapelle bien, Petain n'a-t-il pas également pris contact avec les americains pour leur présenter un projet de constitution (il etait temps!!!).

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Message Publié : 18 Août 2005 15:47 
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Pour le reste, tous les hommes de Vichy ne furent pas des collaborateurs: voyez Mitterrand...

Mais on peut dire qu'ils se sont tous trompés. Les uns, de bonne foi; les autres...


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Message Publié : 18 Août 2005 23:00 
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Karolvs a écrit :
J'ai rapidement parcouru ces chapitres des "Mémoires de Guerre" et je n'y ai pas trouvé mention de telles négociations (lecture trop hative ?)

Roy-Henry, peut-être pensiez-vous aux contacts pris par un ambassadeur suisse avec de Gaulle au sujet de l'extradition de Pétain vers la France ? Là, il y a bel et bien eu négociation (mais avec les suisses; pas avec Pétain ou son entourage).

Roy-Henry a écrit :
Il y a maldonne: je n'ai pas parlé de négociations, mais de contacts à l'initiative d'Auphand...

Pour le passage des mémoires, je n'ai qu'une édition de prestige à ma disposition: photos et documents en abondance... Mais pas d'index !

Les éditions originales en comportent. On doit y trouver Michel Debré et Auphand. Je ne doute pas que le résultat suive...


Au temps pour moi... Dans les toutes dernières pages de "Paris", de Gaulle relate cette tentative de négotiation de Pétain par l'entreprise de l'amiral Auphan :

"Quand le soi tombe, j'apprends le dernier acte du Maréchal "chef de l'Etat". Juin m'apporte une communication que l'amiral Auphan, ancien ministre de Vichy, lui a remise pour moi. Il s'agit d'une lettre et d'un mémoire que m'adresse l'Amiral, me faisant connaître la mission qu'il a reçue du maréchal et que celui-ci a formulée en deux documents secrets. Le premier est un acte dit "constitutionnel" du 27 septembre 1943 (...) Le second, daté du 11 août 1944, est un pouvoir donné par lui à l'amiral "de prendre, éventuellement contact (...) "

de Gaulle indique aussi que depuis le début d'août Pétain a fait prendre des contacts avec des chefs de la résistance pour se placer sous la sauvegarde des FFI et quitter le pouvoir.

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Message Publié : 18 Août 2005 23:11 
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Merci à Karolus de confirmer mes propos. Mais je ne me souvenais pas de cette intervention de Juin...


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Message Publié : 20 Août 2005 12:42 
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Karolvs a écrit :

Au temps pour moi... Dans les toutes dernières pages de "Paris", de Gaulle relate cette tentative de négotiation de Pétain par l'entreprise de l'amiral Auphan :

.


......dernieres pages de "L'Unité" plus précisément. Magnifique d'ailleurs.


Je me permet de completer par deux extraits de 2 livres. D'abord "Histoire de Vichy" de Aron, puis "Pétain et de Gaulle" de Tournoux.


Citer :
« Des l’entrée des troupes françaises à Paris, l’amiral Auphan s’évertue à établir le contact avec un représentant qualifié du général de gaulle : le 27 août, dans l’appartement du général Lacaille, ancien directeur du cabinet du général de Huntziger, il rencontre le général Juin, chef d’état major de l’armée française de Libération. Il lui remet une lettre pour le général de Gaulle, et un mémoire précisant les conditions de la mission dont l’avait chargé Pétain
La lettre contient un appel à l’union des Français
Le mémoire « sur la nécessité d’une transmission légitime du pouvoir » a pour but d’éviter la guerre civile et d’assurer la transmission régulière de l’autorité, du maréchal au général.
(…)
Ces deux documents furent remis au général Juin, puis transmis au général de Gaulle, qui ne lui répondit jamais, si ce n’est au cours d’une intervention faite devant l’Assemblée Consultative, le 2 mars 1945 :
« Au moment où j’arrivais a Paris…, m’était remise une communication d’un représentant du maréchal Pétain. Le représentant avait, en vertu d’un ordre écrit, daté du 11 août, tous pouvoirs pour rechercher avec nous « une solution de nature à éviter la guerre civile ». J’ai éconduit le représentant. Messieurs, où est la guerre civile ? »


Mais avant cette rencontre, Auphan aurait
Citer :
« rencontré, au domicile de M. Roger Seydoux, directeur de l’école des Sciences Politiques, deux jeunes représentant de la Résistance, ardents et fébriles, Tristan (P.-H. Teitgen) et Jacquier (M. Debré). Bip (G. Bidault) a rendu compte à Alger. Alger avait autorisé la rencontre. Aux entretiens ultérieurs, un préalable était posé : que le Maréchal condamne les actions contre le maquis, désavoue la Milice, etc.… Faute que ces conditions aient été remplies, la première phase des échanges de vues en reste à ce stade préliminaire. Apres quoi, Tristan est arrêté.



:wink:

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