Selon certains historiens les 560 kilos d’oxyde d’uranium ont contribué au projet Manhattan.
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Après la guerre, plusieurs historiens ont émis l'hypothèse qu'une partie de l'uranium de Little Boy (la bombe larguée sur Hiroshima) ou de plutonium de Fat Man (la bombe larguée sur Nagasaki) après conversion, avait pu être produit par l'Allemagne nazie. Le directeur du Projet Manhattan, Robert Oppenheimer, avait obtenu de l'uranium d'un sous-marin allemand qui avait été conduit le 19 mai 1945 à Portmouth dans le New Hampshire. L'équipage allemand du U-234 devait se rendre au Japon pour fournir 270 tonnes de matériel secret et 560 kg d'uranium aux ingénieurs nippons. Mais l'Allemagne ayant capitulé entre temps, le sous-marin stoppa sa mission et fut capturé par les alliés. Deux attachés militaires japonais qui étaient à bord se suicidèrent.
Néanmoins l'importance de l'uranium allemand dans le Projet Manhattan reste encore peu claire et plusieurs théories ont été formulées à ce sujet. Il se peut que l'uranium allemand fut en fait un oxyde d'uranium qui n'était pas enrichi. Il n'aurait de ce fait pas contribué de manière significative à la fission nucléaire : on estime qu'avec les moyens de l'époque, il était possible d'obtenir 4 kg d'uranium enrichi à partir des 560 kg d'oxyde. Ce chiffre est à comparer avec les 64 kg d'uranium à bord de Little Boy.
Concernant l’explosion nucléaire au large d'Hungnan le 10 août 1945,
soit 4 jours après Hiroshima et 1 jour après Nagasaki... rien n'est venu confirmer les propos de l’ingénieur Japonais au journaliste de LIFE, mais il faut dire que cela est difficile voire impossible, les Soviétiques ayant démantelé la centrale de Hungnan, et les nord-coréens restant toujours des maniaques du secret, surtout en matière nucléaire (sans oublier les japonais eux mêmes).