Duc de Raguse a écrit :
Citer :
Si, en sous-entendant et en généralisant les attitudes condamnables alors que des miltants communistes sont arrêtés dès 1939 et en 1940 par la police Française
Les historiens ont estimé à environ un tiers de militants communistes qui suivent les ordres de Moscou en 1939 de saboter les installations de l'armée française. Cela ne veut pas dire que tous les communistes français se soient rendus coupables de ce crime en temps de guerre, mais il faudrait commencer par reconnaître la vérité avant de vouloir nuancer quoique ce soit !
Votre réponse est assez étrange au passage...
Vous parlez de respect par rapport à des combattants "insultés", mais vous n'êtes pas capable de rappeler pourquoi des communistes ont été arrêtés en 1939 et 1940 : parce qu'il mettaient justement en danger la vie de combattants...
RÉSISTANCE SPONTANÉE
«Dès l'appel du 18 juin, dès la signature de l'armistice, des manifestations spontanées de résistance prouvent que les Français commencent à réagir après le choc et la stupeur de la défaite et de l'occupation.
Le 24 juin, 130 hommes, habitant l'île de Sein décident avant l'arrivée des Allemands, de gagner l'Angleterre. Le plus jeune a 12 ans, le plus agé 60. Ils débarquent à Portsmouth et entreront dans les Forces navales françaises libres, en train de naître.
On se transmet des anecdotes de bouche à oreille: le freinage du travail ouvrier dans les entreprises travaillant pour l'ennemi est recommandé par tracts manuscrits, messages: certains procèdent au dangereux ramassage et stockage des armes abandonnées en juin 1940.
Le 22 juin, les armées de l'Est avaient capitulé. Le 24 les Allemands étaient entrées à Angoulême, à Grenoble. à Menton... Lorsqu'ils pénètrèrent dans Bordeaux, des tracts communistes condamnant la trahison et en appelant au sentiment national contre l'occupant, à l'union des travailleurs pour résister à l'hitlérisme apporté avec les baïonnettes allemandes, furent encartés dans les journaux du jour avec l'approbation de plusieurs tenanciers des kiosques, et distribués à la main dans les faubourgs. Trois jours après l'occupation de Bordeaux par les Allemands (...),
des dizaines de personnes suspectes de communisme étaient raflées dans l'agglomération.» Charles TILLON «Les F.T.P..» (Julliard, 1962 et 10/18)
Duc de Raguse a écrit :
Certainement pas ! Le PCF était un parti monolithique et anti-démocratique, directement soumis aux ordres de Moscou et quiconque s'opposait était systématiquement écarté. Donc cela se tient comme logique...
Nous sommes d'accord, il n'empêche que votre question était orientée