Bonjour,

J'ai entendu dire que la fameuse charge de la cavalerie polonaise contre les panzers allemands n'était qu'une opération de propagande nazie. Seuls quelques chevaux non-montés auraient été lâchés vers les chars pour freiner leur avancée.
Quand est-il réellement, avez-vous plus d'informations sur le sujet?

D'avance merci.

J'ai lu dans un article historique d'une revue de jeu d'Histoire que ces images montrent une unité de cavalerie qui tente d'esquiver, et non de charger stupidement les blindés. Rien lu, en revanche, sur une éventuelle tentative avec des chevaux non montés.

Bonsoir,

En fait, la cavalerie était pour l'armée polonaise, au contraire de l'image d'Epinal que l'on véhicule encore fréquemment, beaucoup plus une infanterie d'élite mobile tous terrains qu'une véritable troupe montée constituée dans le but de combattre à cheval.

Ainsi, la lance et la flamme triangulaire que l'on peut observer lors de défilés militaires étaient uniquement réservées aux parades.

Et le cheval donnait uniquement une dimension rapide à l'infanterie, à la manière des "dragons" (au sens originel du terme, tel qu'il entre en vigueur à la fin du XVIIème siècle dans l'armée française par exemple : fantassin monté), qui augmentait sa capacité de mouvement tant en rapidité qu'en tous terrains.

Les photos que l'on voit (si ce sont bien celles auxquelles je pense) correspondent à une rencontre fortuite entre une brigade de cavalerie polonaise en pleine retraite et les chars légers d'une division blindée ou légère allemande. En aucun cas les Polonais ne sont en train de charger à l'arme blanche les blindés.

Cordialement,

Loïc Bonal

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"Ils s'instruisent pour vaincre"/"Par l'exemple, le coeur et la raison"/"Labor Omnia Vincit"

j'avais moi aussi entendu parler du fait que ces cavaliers battaient en retraite après avoir été surpris par les blindés allemands, et ne les chargeaient pas.

Où (sur internet) peut-on voir ces photos ?

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Sujets lorrains :
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et aussi : Histoire lorraine sur Facebook

Rencontre fortuite : les chars allemands risquaient de se détruire entre-eux en tirant sur ces cavaliers.
Rien à voir avec la charge de la brigade légère lors de la guerre de Crimée.
Aucune tentative suicidaire des cavaliers polonais (légende).
Vlad

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Adieu à toutes les femmes...."
Extrait de "La Chanson de Craonne"

Je n'ai pas d'infos complémentaires sur la cavalerie polonaise, mais, concernant la cavalerie française, j'ai toujours entendu dire qu'elle avait vraiment chargé une colonne allemande comprenant des chars, à Xertigny en Juin 40....
.

Sur ce site

http://le20edragons.free.fr/Historique/Histo5.htm

est évoquée la résistance héroïque d'une unité de dragons à Xertigny en juin 1940. Les Allemands ont rendu les honneurs à ces combattants après la fin des combats. Mais, s'il s'agit bien d'un escadron de "cavalerie", pas de charge contre une colonne blindée, un "simple" combat de rue défensif... d'ailleurs, la cavalerie française en 1940 n'était-elle pas exclusivement vouée à la reconnaissance, pour ce qui n'avait pas encore adopté le cheval...vapeur ?

En fait, il y a bien une charge de cavalerie menée par la 3ème Brigade de Spahis en plein village à la Horgne (15 mai 1940), fait d'armes héroïque de la campagne s'il en est.

N.B. : les régiments de cavalerie à cheval n'étaient, tout comme ceux de l'armée polonaise en septembre 1939, que des unités de fantassins montés à des fins d'accroissement de leur mobilité tactique, en particulier dans les terrains mixtes ou difficiles.
La reconnaissance ne leur était pas spécifiquement confiée (en fait, elle l'était aux grandes unités de cavalerie, D.L.M. incluses, ainsi que la flanc-garde, l'éclairage, la couverture, missions traditionnelles de la cavalerie). Les missions sont en fait dévolues aux grandes unités (en l'occurrence D.L.M. et D.L.C.). A l'intérieur de celles-ci, le régiment d'automitrailleuses (pour les D.L.C.) et de découverte (pour les D.L.M.) sont spécifiquement dédiés à ces tâches. Les cavaliers (à cheval pour les D.L.C., sur chars pour les D.L.M.) servent de "corps" à la division, bref d'unités de combat principales (avec le R.D.P. motorisé), donc d'infanterie portée dans le cas des D.L.C.

Cordialement,

Loïc Bonal

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D'ailleurs la défense de Saumur, par les cadets et les officiers de l'école de cavalerie en juin 1940, est aussi un combat défensif (tenir les ponts) sans charges "sabres au clair".