A mon avis cela a toujours été Souslov qui détenait les rennes du pouvoir étant donné que depuis un certain temps (déjà sous Staline) ce dernier était responsable de l'idéologie du parti. En fait le pouvoir de Kroutchev était limité. Sinon j'ai lu qu'il a dénoncé les crimes de Staline pour cacher ses propres crimes car son role était assez actif durant les purges des années 30.

Quel est le prénom de Souslov. Je ne me rappel pas avoir vu se nom dans mes lectures.

Mikhaïl Andreïevitch Souslov. Un fil lui est déjà consacré sur le forum:
http://www.passion-histoire.net_ ... ca97d309bf

Merci, c'est plus que ce que je voulais! Merci beaucoup!

Kroutchev a volontairement rendu publique le rapport.

En ce qui concerne Thorez et le parti communite de l'époque qui était "stalinien", ce rapport a été reis en cause.
Même si Thorez avait été au courant lors e la réunion et savait qu'il s'agissait de la réalité il n'aurait pu que le remettre en cause car noblions pas qu'on se trouve en plein guerre froide et qu'admettre que Staline a comis des crimse atroces c'est admettre quon a eu tord et que les américains ont eu juste

Je pense qu'on va "un peu trop loin" dans les volontés réformatrices de Kroutchev.

Jusqu'à preuve du contraire, il n'a jamais eu l'idée de renverser la vapeur des fondements même de l'Union soviétique. Il en reconnaît les valeures et se place en grand défenseur de l'URSS. Nous ne sommes pas sous la période de fin de XXème siècle avec Gorbatchev puis Elstine...

Bien sûr, la déstalinisation va de pair avec l'ouverture culturelle des années '50, période dite "du dégel" mais là encore, attention, à l'inverse, Budapest '56 va aussi de pair avec la mise à l'index de V. Grossman suite à l'essai de "Vie et Destin" qui ne sera d'ailleurs pas publié... Donc, restons mesurés sur les ouvertures de Kroutchev. Simplement, la déstalinisation a peut-être permit d'assurer, au sortir de la SGM, une nouvelle ère plus jeune, plus libre, dotée d'un renouveau dynamique basé sur l'effort de production notamment alimentaire (avec ses échecs, certes, mais l'intention était présente) en lieu et place du précédent effort de guerre. L'ensemble, par contre, restant englobé dans la logique soviétique, bien sûr.

Concernant la crise des missiles de Cuba, là c'est différent... Kroutchev est dans son "bon droit" (j'insiste sur les guillemets") car l'implantation permanent d'un bastion communiste à quelques encâblures des Etats-Unis est en quelque sorte une réponse à l'implantation de l'îlot capitaliste de Berlin Ouest en Europe centrale contrôlée alors par le Pacte de Varsovie...

Le fameux raport dit secret de Khrouchtchev est beaucoup plus restrictif que cela : il ne concerne que les crimes (de Staline) contre des membres du Parti communiste. Il n'examine pas le cas des actions de Staline contre les non-communistes . L'occident a souvent tendance à oublier ce "détail".

On oublie aussi souvent qu'au même XXème congrès, Khruchtchev a présenté et fait approuver sa politique de "coexistence pacifique armée", en clair l'armement massif de l'URSS en armes stratégiques (missiles et bombes A et H) pour parler d'égale à égale avec l'occident et, surtout, s'en emparer à terme sans avoir besoin d'une guerre (par la démobilisation générale des opinions publiques, ce qui a bien failli arriver à la fin des années 1970).

Khrouchtchev était donc un modéré tout relatif.

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