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Message Publié : 10 Avr 2007 23:23 
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Salluste
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Mao Zedong : La Guerre révolutionnaire.
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Écrits dans le feu de l'action pour son armée populaire, ces textes de Mao Tsé-toung sont plus que des témoignages sur la révolution chinoise.

Mêlant pour la première fois aux problèmes stratégiques, les problèmes sociaux et politiques, Mao Tsé-toung a fixé le visage des nombreuses guerres révolutionnaires de notre temps. A ce titre, ses écrits constituent un des éléments essentiels pour comprendre notre histoire
.

Jacques Guillermaz. Histoire du Parti communiste chinois. Des origines à la conquête du pouvoir. 1921 - 1949.. Paris. Bibliothèque Payot. 1968.
Citer :
Jacques Guillermaz (1911-1998), officier, diplomate et universitaire, fut directeur d'études et directeur du Centre de documentation sur la Chine contemporaine à l'École pratique des hautes études, et enseignant à l'Institut d'études politiques de Paris et de Grenoble. Il séjourna plus de vingt ans de Chine et assuma de hautes responsabilités tant dans ce pays qu'à l'occasion de conférences internationales importantes.

Son Histoire du Parti communiste chinois est incontournable pour qui veut comprendre la Chine d'aujourd'hui.

" Une documentation sans faille... Guillermaz possède une très longue expérience des réalités politiques chinoises. Ce livre renferme une mine de renseignements. C'est dire que tous ceux qui étudient les problèmes de la Chine d'aujourd'hui s'en serviront avec fruit." - Le Monde.

"Guillermaz, en témoin, en sinologue, en historien, trie, classe, ordonne les faits. Fascinant laboratoire que la Chine. Ce livre dit d'abord ce qui s'y passe et non pas ce qu'on voudrait qu'il y advint. Pour cela il passion ne." - L'Express


André Fontaine. 1949. Mao président. Paris. Éditions le Seuil. 1999.
Citer :
" Les événements dans Le Monde veulent mettre à la portée de tous les archives du Monde. Chaque livre de cette collection rassemble, à propos d'un événement, les articles écrits par les journalistes du grand quotidien français ".

1949, Mao Tsé-toung prend le pouvoir à Pékin et met en place un régime communiste. Pendant vingt-sept ans, jusqu'à sa mort en 1976, le Grand Timonier règne sur la Chine.

Les correspondant du "Monde", en particulier Robert Guillain, racontent les grands moments de Mao au pouvoir : la collectivisation, le Grand Bond en avant, la Révolution culturelle et la mise au pas.

André Fontaine, ancien directeur du "Monde", présente ce dossier indispensable pour comprendre un événement capital de l'histoire contemporaine.


Maria-Antonietta Macciocchi. De la Chine Paris. Le Seuil. 1972.
Citer :
Depuis le premier voyage que Maria-Antonietta Macciocchi a fait en Chine (1970), d'importants événements se sont produits sur les plans intérieur et extérieur, d'où un nouveau séjour (novembre 1972) pour vérifier, préciser et enrichir les expériences et les informations recueillis sur les lieux de la "révolution culturelle".

Dans cette nouvelle édition, certains passages ont été abrégés pour permettre une mise à jour qui tienne compte d'une part de "l'affaire Lin Piao", d'autres part du Xe congrès du Parti communiste chinois, afin de montrer une Chine qui n'est ni l'enfer ni le paradis, mais qui oblige le vieil idéalisme occidental à compter avec la pensée matérialiste traduite en une réalité vivante".


Gilbert Mury. De la révolution culturelle au X Congrès du parti communiste chinois. Tome 1. Paris. 1018. 1973.
Citer :
Qu'est-ce que la grande Révolution culturelle prolétarienne en Chine ? Une explosion mystérieuse ou un combat qui vient à son heure dans l'histoire du mouvement ouvrier ? Une invasion des idées anarchistes ou un léninisme créateur qui résoud le problème du centralisme démocratique ? Un phénomène étudiant ou le mouvemement par lequel les larges masses ouvrières et paysannes s'emparent du marxisme, du léninsme et de la pensée Mao Tsé-toung ? Quelles leçons le mouvement révolutionnaire peut-il en tirer dans notre pays ? A toutes ces questions, l'auteur s'efforce de répondre par sa préface et surtout par un choix de textes chinois qui, à travers toutes les batailles idéologiques, ont gardé une vivante actualité.


Gilbert Mury. [i] De la révolution culturelle au X Congrès du parti communiste chinois. Tome 2. Paris. 1018. 1973.
Citer :
La grande Révolution culturelle s'est poursuivie à travers une lutte permanente pourla transformation de l'homme.

En vain des factions comme celle de Lin Piao s'agitent dans l'ombre, complotant pour prendre le pouvoir. L'énorme poussée des masses désormais debout, barre la route à quiconque prétend confisquer la direction du Parti ou les plus hautes fonctions de l'État, et à tous ceux qui ont jusqu'ici prétendu assassiner Mao Tsé-Toung.

Le dixième congrès du Parti communiste chinois dont les deux principaux rapports sont présentés par Chou En-lai et l'ouvrier de Shanghaï Wang-Hong-wen, consacre le succès de la pensée Mao Tse-Toung, c'est-à-dire du marxisme-léninisme de notre temps. L'approfondissement de la révolution de l'homme n'est pas terminé pour autant. Mais ici s'accomplit victorieusement le combat contre les factions qui accompagne la révolution culturelle.


EDMA, Les Chinois. Paris. Éditions Charles-Henri Favrod. 1976.
Citer :
Les Chinois: Amis ou adversaire de la Chine s'accordent pour reconnaître que son avenir déterminera largement celui de l'humanité. Comment cet état-continent, hier encore colonisé, a-t-il accédé au rang des puissances mondiales ? Quelles ont été les étapes de cette transformation ? Comment vivent les Chinois aujourd'hui ? Quelle sera la Chine de demain ?


Han Suyin. La Chine en l'an 2001. Paris. Stock. 1967.
Citer :
Han Suyin vient d'écrire un livre important sur la moins connue des grandes puissances. Dans La Chine en l'a 2001, elle allie à une information abondante une rare compréhension du monde d'aujourd'hui et de celui de demain. Han Suyin n'est pas marxiste. Mais, sachant combien déraisonnable est la politique occidentale envers la Chine, elle est anxieuse de mieux faire connaître comment la Chine voit ses problèmes et son rôle dans le monde. Plusieurs semaines après avoir lu son livre, jele recommande encore fortement à tous cexu dont l'intérêt pour la Chine dépasse les spéculations journalistiques qui émanent de Hong-Kong. - Bertrand Russell.


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Message Publié : 19 Avr 2007 0:12 
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Salluste
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Voici un nouveau bouquin que j'ai en ma possession qui traite de la Révolution culturelle en Chine et la Garde Rouge :

Fan Shen : Gang Of One. Memoirs of a Red Guard. Lincoln, University of Nebraska Press, 2004.


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 Sujet du message : Une bonne biographie de Malraux
Message Publié : 27 Mai 2007 10:44 
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Bonjour,

je suis nouveau sur votre forum que j'ai découvert sur un moteur de recherche, j'espère que ce type de question est autorisé:
je cherche une bonne biographie d'andré Malraux... Pourriez-vous m'en consiller?

Merci par avance

Guillaume


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Message Publié : 27 Mai 2007 19:52 
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Plutarque
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Plusieurs bios disponibles:
"Malraux, une vie dans le siècle" de Jean Lacouture (Point-Histoire)
"Malraux" de Curtis Cate- j'ai oublié l'éditeur...à retrouver on line!
"Malraux" de Olivier Todd (NRF) une des plus récentes et à mon avis une des meilleures par son compromis "fascination/démystification" et un style brillant.
Anecdotique:"La Vie d'André Malraux en BD" (BD Laffont)
Bonne lecture!

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"On ne construit rien dans le désordre et dans la haine" (La Rocque)


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Message Publié : 29 Mai 2007 19:42 
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Hérodote
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Merci beaucoup!
Je vais tenter Olivier Todd, alors...

A bientôt

Guillaume


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Message Publié : 30 Mai 2007 7:41 
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Plutarque
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Localisation : Romilly sur Seine
A signaler la rediffusion du document "Le Mystère Malraux" sur France3 dans la nuit du vendredi 1 au samedi 2 Juin à 4h...

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"On ne construit rien dans le désordre et dans la haine" (La Rocque)


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Message Publié : 04 Juin 2007 12:42 
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Deux parutions passionnantes sur le Kampuchéa démocratique qui permettent au lecteur francophone d'entrer en profondeur dans cette sombre période de l'histoire récente:

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Pol Pot a dirigé l'un des régimes les plus énigmatiques et les plus meurtriers du XXe siècle. Sous les Khmers rouges, plus d'un million de Cambodgiens ont péri, victimes d'un véritable crime contre l'humanité, leur pays transformé en un gigantesque camp de concentration.
Philip Short retrace ici la vie de celui qui a été le maître d'œuvre de cette entreprise sanguinaire : sa jeunesse paysanne, ses études médiocres, l'influence du bouddhisme, son séjour à Paris (dont l'importance a été longtemps ignorée) et la découverte du marxisme, son habileté politique, la guérilla, la prise du pouvoir, l'asservissement de son peuple, sa chute et, enfin, ses dernières années au fond de la jungle.
Cette biographie repose en grande partie sur des sources inédites et notamment sur plusieurs centaines d'heures d'entretiens avec d'ex-Khmers rouges, y compris les plus proches compagnons de Pol Pot. L'accès aux archives des partis communistes concernés, une enquête minutieuse menée à Phnom Penh, Pékin, Hanoï, Moscou et Paris, ainsi que le témoignage des anciens dirigeants du régime encore en vie, permettent à Philip Short de jeter une lumière crue sur les mécanismes qui ont conduit en enfer un peuple réputé pour sa grande douceur, faisant de lui une nation d'esclaves bâtie sur des charniers.

Philip Short, 62 ans, est historien et journaliste. Après des études à Cambridge, il entre à la BBC comme journaliste et sera successivement correspondant à Moscou (1974-1976), Pékin (1977-1981), Paris (1981-1990), Tokyo (1990-1995) et Washington (1996-1997). Il se consacre désormais à l'écriture de biographies historiques.


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Citer :
Plus de trente ans après la prise du pouvoir par les Khmers rouges, l’histoire juge les responsables d’une des pires tragédies du XXe siècle. Sur le banc des accusés, une poignée de vieillards, derniers compagnons de route de Pol Pot encore en vie. Des vieillards dont la mégalomanie démentielle a coûté la vie à près de deux millions de personnes, un quart de la population cambodgienne de 1975, et a provoqué un traumatisme dont l’onde de choc continue, aujourd’hui encore, d’ébranler le Cambodge. Nourris dans leur jeunesse estudiantine parisienne d’idées anticoloniales véhiculées par la gauche française, ils aspiraient à changer leur pays. Certains en douceur, d’autres sans modération. Les plus radicaux et leur projet totalitaire ont pris le dessus. Le sang a commencé à couler… Comment comprendre ce qui s’est passé pendant ces trois années, huit mois et vingt jours ? Comment comprendre la genèse de cette folie meurtrière ? Comment comprendre qu’au sortir de ces massacres, la communauté internationale a préféré offrir sa reconnaissance à leurs auteurs plutôt qu’au Viêt Nam qui les avait pourtant chassés du pouvoir ? Le Dictionnaire des Khmers rouges offre les clés nécessaires à ce décryptage. Archives et travail de terrain alimentent les 370 entrées et la cinquantaine de documents iconographiques de cet ouvrage, fruit de recherches conduites pendant une dizaine d’années au Cambodge, au Viêt Nam et en Thaïlande.

Aujourd’hui basé à Bangkok, Solomon Kane, écrivain et journaliste en poste à Phnom Penh et à Hô Chi Minh-Ville au début des années 1990, a rencontré à de multiples reprises les principaux protagonistes de ce drame.

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"Il est plus beau d'éclairer que de briller" (Thomas d'Aquin).


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Message Publié : 04 Juin 2007 12:51 
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Nouvelle édition mise à jour d'un ouvrage paru pour la première fois en 1996 chez Fayard:

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Citer :
On se représente souvent l'Iran comme un empire des Mille et une nuits qu'une révolution aurait fait sombrer dans le Moyen Age. Cet ouvrage en donne une image moins simpliste, celle d'un pays qui a réussi à se libérer de la tutelle de l'Occident alors que ses richesses en pétrole en avaient fait l'objet de toutes les convoitises. Celle d'un pays à la civilisation plusieurs fois millénaire, mais à l'identité complexe puisque les non-Persans y forment près de la moitié de la population. Un pays, enfin, dont l'histoire, depuis la Seconde Guerre mondiale, n'a cessé d'avoir des répercussions bien au-delà de ses frontières, et qui est parvenu à s'imposer comme puissance régionale.
Tout au long du XXe siècle et jusqu'à nos jours, l'Iran a surmonté tant bien que mal de nombreuses crises qui, paradoxalement, lui ont permis de se construire une nouvelle identité. Les aspirations démocratiques sous les Qâjar, l'autoritarisme réformateur de Rezâ Shâh, le nationalisme intransigeant de Mosaddeq, les ambitions modernisatrices de Mohammad-Rezâ Shâh, l'obsession de revanche et les conceptions populistes de Khomeyni et de ses émules ont amené le pays à de douloureuses transitions dont certaines ont constitué de véritables révolutions : mouvement constitutionnaliste, nationalisation des pétroles, réforme agraire, urbanisation, soulèvement islamique.
Loin d'être une survivance du passé, l'Iran apparaît aujourd'hui comme un laboratoire des évolutions du tiers-monde. Alors qu'il doit faire face à de nouvelles menaces à ses frontières, il affiche plus que jamais sa volonté de faire entendre sa voix sur la scène internationale, non sans mêler provocations inutiles et revendications légitimes.


On pourra compléter avec la très bonne synthèse de Yann Richard paru en début d'année chez La Martinière:

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Citer :
Pourquoi le régime de Téhéran fait-il trembler l'Occident depuis un quart de siècle ? Comment est née cette république islamique dont dépend aujourd'hui la paix au Moyen-Orient ? Cet ouvrage montre que les méandres de l'histoire expliquent en grande partie la radicalisation de ce pays où le clergé a joué un rôle politique bien avant l'ère de Khomeyni. Un nationalisme particulier, car inséparable de la religion, s'y est développé dès le XIXe siècle, en réaction contre des souverains autocrates qui vendaient les richesses du pays aux Russes et aux Britanniques. Une première révolution, en 1906, a doté l'Iran d'une monarchie de type parlementaire. Soixante-dix ans plus tard, la révolution qui a renversé le chah, après une politique de laïcisation mal acceptée, a été menée par les mollâs associés à des intellectuels libéraux et à des partis de gauche. Derrière le rideau de l'islam
militant, les cortèges révolutionnaires réclamant l'indépendance et la liberté dénonçaient autant l'absolutisme du chah que l'impérialisme de Washington. La ferveur idéologique est aujourd'hui retombée, mais Téhéran veut plus que jamais jouer un rôle régional. Et les Iraniens vivent comme une revanche sur un siècle de domination étrangère et sur leur tragique isolement pendant la guerre contre l'Irak leur ambitieux programme nucléaire.

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"Il est plus beau d'éclairer que de briller" (Thomas d'Aquin).


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Message Publié : 08 Juin 2007 19:26 
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Il me semble que trois volumes de la "Nouvelle histoire des relations internationales" sont parus au Seuil (jusqu'en 1815 donc) mais impossible de trouver les suivants. Quelqu'un sait-il s'ils existent? J'avais trouvé le Bois (vol.3) excellent.
Je suis aussi preneur de conseils de lectures sur le sujet pour l'après 45, qui changeraient de Fontaine, Berstein et Milza, Duroselle... et seraient plus proches de la collection du Seuil (avec une vision plus novatrice de la guerre froide et des relations internationales en général). Je connais aussi le Soutou, qui est bon mais n'est pas franchement un manuel qui fait le point sur les acquis récents.
Merci d'avance


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Message Publié : 09 Juin 2007 7:01 
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Romain a écrit :
Il me semble que trois volumes de la "Nouvelle histoire des relations internationales" sont parus au Seuil (jusqu'en 1815 donc) mais impossible de trouver les suivants.


Ce sont les seuls parus, il n'y en a pas d'autres.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)


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Message Publié : 15 Juin 2007 13:17 
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Le troisième tome (sur quatre prévus) de La question de Palestine d'Henry Laurens (vraisemblablement appelée à devenir un classique), intitulé L'accomplissement des prophéties (1947-1967) vient de paraître chez Fayard.

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Message Publié : 23 Juin 2007 16:25 
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Toujours sur la question palestinienne, il faut signaler la traduction française de la minutieuse étude (plus de 600 pages) de Tom Segev sur la guerre des six jours chez Denoël:

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Citer :
Le 5 juin 1967, l'armée israélienne attaquait l'Égypte en réaction au comportement menaçant de Nasser. Six jours plus tard elle ressortait victorieuse d'une violente confrontation avec les principales armées du monde arabe, dont les conséquences perdurent encore aujourd'hui.
Sous la plume de Tom Segev, la relation de ce conflit devient une immense épopée émaillée de mille petites histoires et destins. Bien plus qu'une chronique de la guerre, 1967est avant tout un instantané de la société israélienne vingt ans après la fondation de l'État hébreu, alors qu'elle s'interrogeait sur son avenir et sa cohésion sur fond de récession économique. Aux côtés de Levi Eshkol, Moshe Dayan, Ariel Sharon et Yitzhak Rabin, ce sont les anonymes, simples soldats, femmes au foyer, Juifs de la Diaspora et kibboutzniks, qui sont les véritables héros de ce récit. Tom Segev fait partager leurs sentiments, leurs espoirs et leur regard sur la guerre au travers d'écrits intimes et de la presse de l'époque.
Cette micro-histoire s'enchevêtre constamment avec une analyse fine du contexte politique israélien, rendu avec la plus grande clarté grâce à des documents inédits, et un éclairage singulier de la dimension internationale du conflit. Qu'il s'agisse de la question des réfugiés palestiniens et des relations avec le monde arabe, des négociations secrètes avec le roi Hussein de Jordanie, de la coopération avec la France dans le domaine des armes atomiques ou des liens privilégiés avec les Etats-Unis, Tom Segev revient dans ce livre sur chacun des sujets qui font de la guerre des Six-Jours la matrice des crises du Proche-Orient depuis 1967.

Né en 1945 à Jérusalem, Tom Segev est la figure de proue du courant des " nouveaux historiens " israéliens qui a entrepris de décaper les mythes et de relire la geste de l'État hébreu à la lumière des archives les plus variées. II est également connu pour son travail de journaliste et notamment ses éditoriaux dans Haaretz. Tom Segev est aujourd'hui un des essayistes israéliens les plus novateurs, et les plus controversés. II est l'auteur notamment du Septième Million.

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Message Publié : 03 Août 2007 18:23 
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Une biographie intelligente de F. Mitterand qui vient de paraître chez Einaudi:

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Citer :
Marco Gervasoni,
François Mitterrand. Una biografia politica e intellettuale

La sinistra e la sfida della modernità. Il socialismo e il suo rinnovamento. il carisma politico come risorsa per gestire il potere e trasformare la vita politica e sociale. sono queste le sfide che hanno segnato per piú di mezzo secolo la vita politica di François Mitterrand.

A piú di dieci anni dalla morte, François Mitterrand ci appare come una figura fondamentale della storia della Francia e dell'intera sinistra europea. Marco Gervasoni ne ricostruisce con metodo e passione la lunga biografia politica, partendo dalla militanza giovanile nel regime di Vichy e seguendone poi la rapidissima, strepitosa carriera. Fino alla clamorosa vittoria elettorale del 1981 e ai due settennati di presidenza che avrebbero cambiato il proprio paese e l'Europa. Mentre la Francia di oggi si avvia verso una nuova stagione politica, la parabola di questo uomo di Stato che non smise mai di essere un militante socialista ci invita a riflettere sulla sinistra, l'Europa e il destino dei leader.

Mitterrand non è stato solo l'inquilino piú longevo dell'Eliseo. È stato anche il leader che ha saputo trasformare piú in profondità la V Repubblica, dopo De Gaulle che l'aveva creata, e colui che ne ha maggiormente avvertito la crisi. Nella storia della sinistra europea del secondo Novecento, insieme a Craxi e González, Mitterrand ha rappresentato l'anello di congiunzione tra la vecchia socialdemocrazia alla Willy Brandt e il socialismo modernizzatore di Blair e Zapatero.
Il vero protagonista della storia affascinante che racconta Marco Gervasoni è il Mitterrand che si oppone a De Gaulle nel 1958 e che negli anni successivi diventa il rifondatore della sinistra e del socialismo francese. Un leader carismatico e capace di sfruttare appieno tutte le possibilità offerte dalla V Repubblica, come il presidenzialismo e il bipolarismo, dapprima per affermare l'egemonia dei socialisti sul Partito comunista e poi per aggiudicarsi la clamorosa vittoria elettorale del 1981. Per due interi settennati, dinanzi a un mondo in piena trasformazione e a un'Europa che stava conoscendo la fine della guerra fredda, la presidenza di Mitterrand funzionò da potente stimolo alla modernizzazione della Francia e all'integrazione comunitaria. Fondando un modello di leadership che continua ad affascinare il nostro tempo.

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Message Publié : 13 Oct 2007 16:10 
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Traduction française, chez Armand Colin, de Postwar: A History of Europe Since 1945 de T. Judt.

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Citer :
Présentation de l'éditeur:

Au sortir de la dernière guerre, l'Europe était prostrée. Dévastée, livrée au chaos, elle a vu ses régions orientales tomber du joug nazi sous l'empire soviétique. Aujourd'hui, l'effondrement de l'URSS appartient au passé et l'Union européenne s'étend de l'Atlantique à l'Ukraine.
Comment notre continent a-t-il su renaître des ravages inimaginables de la pire guerre qu'il ait connue ? Comment a-t-il pu supporter, puis surmonter, la déchirure que la Guerre froide lui infligea de part en part ? Comment l’Europe a-t-elle vécu l’effondrement du monde soviétique et incorporé l’héritage du communisme ?
Comment, enfin, la lente acceptation de la responsabilité de l’Holocauste a-t-elle, paradoxalement, renforcé notre identité européenne ?

Fresque magistrale du tournant d'un monde, des ruines de la guerre à la construction de la nouvelle Europe, Après-guerre ne peut se réduire à une thèse : ce livre est un jaillissement continu d’idées, de rapprochements brillants et de mises en perspective inspirées.
D’un souffle rare, son récit est ponctué d’analyses éblouissantes qui nous entraînent dans un voyage unique, par sa richesse et sa profondeur, à travers notre passé. Un grand moment d’Histoire.

Tony Judt est né à Londres en 1948. De formation européenne, il a fait ses études à King’s College (Cambridge) ainsi qu’à l’Ecole normale supérieure, puis a enseigné à Cambridge, Oxford, Berkeley et New York University, où il est actuellement professeur. Figure de premier plan aux Etats-Unis, il dirige le fameux Institut Erich Maria Remarque qu’il a fondé en 1995.
Il est l’auteur de nombreux livres. Un grand nombre a été traduit en français, parmi lesquels : Un passé imparfait : les intellectuels en France de 1944 à 1956, Fayard, 1992 ; La responsabilité des intellectuels français : Blum, Camus, Aron, Calmann Levy, 2001. Il écrit aussi régulièrement dans la New York Review of Books, The Time Litterary Supplement, la New Republic et The New York Times.


Citer :
Sommaire:

APRÈS-GUERRE : 1945-1953. L’héritage de la guerre. Châtiment. Le redressement de l’Europe. Le règlement impossible. L’arrivée de la guerre froide. Le vertige. Guerres culturelles. Coda : La fin de la vieille Europe.

MALAISE DANS LA PROSPÉRITÉ : 1953-1971. La politique de la stabilité. Illusions perdues. L’âge de l’abondance. Post-scriptum : Un conte de deux économies. Le moment social-démocrate. Le spectre de la Révolution. Fin de partie.

RÉCESSION : 1971-1989. Moindres attentes. Un nouveau ton en politique. Une époque de transition. Le nouveau réalisme. Le pouvoir des sans-pouvoirs. La fin de l’ordre ancien.

APRÈS LA CHUTE : 1989-2005. Un continent fissile. L’heure du jugement. La vieille Europe… et la nouvelle. Diversités européennes. L’Europe comme mode de vie Épilogue : De la maison des morts. Essai sur la mémoire européenne moderne.

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Message Publié : 14 Oct 2007 17:03 
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Thucydide
Thucydide

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Localisation : France
De Spoutnik à la Lune, l'histoire secrète du programme spatial soviétique,

Pierre Baland (Actes Sud)

Sept décennies de l'histoire de l'Union soviétique vues au travers du miroir - étonnamment révélateur - de son programme cosmique : la folie des grandeurs et du "scientisme", le poids des militaires, la bureaucratie, et l'impact des dépenses (délirantes) dans la fin de l'URSS.

http://www.cultura.com/imageProduit.aspx?id=1223809

Présentation de l'éditeur :

Il y a cinquante ans aujourd'hui, le 4 octobre 1957, "Spoutnik" émettait depuis l'espace un "bip" qui fut audible sur tous les récepteurs ondes courtes de la planète. Cet exploit fut sans doute l'un des plus formidables coups de propagande de l'URSS et marqua pour le public occidental le début de la course à l'espace. Pourtant, ce n'était pas le point de départ de l'aventure spatiale soviétique. Depuis le rapt des scientifiques allemands dans les premiers jours de l'après-guerre, le lancement du premier satellite avait exigé des années d'investissements et de recherches, pendant lesquelles l'URSS prit le risque de se faire doubler par l'Occident. Avait-elle donc des raisons de croire en sa supériorité dans ce domaine ? Comment, douze ans après une guerre dont elle sortit ruinée ? C'est à ces questions, parmi bien d'autres, que répond Pierre Baland dans cet essai qui plonge au cœur le plus secret de l'histoire soviétique. Retraçant, dans un récit passionnant et d'une grande minutie, toutes les étapes d'un programme spatial marqué par l'ambition de chercheurs hors pair, il montre le gigantisme d'un régime obsédé par la suprématie, l'extraordinaire succession d'exploits dont chacun semblait devoir éclipser le précédent, mais aussi la dissimulation, le silence et la désinformation systématiques qui recouvrirent les nombreux échecs, et leur double inversé, la propagande nationale chauvine et démesurée en cas de succès. On comprend, au fil des pages, pourquoi l'URSS, qui lança le Spoutnik, rata la Lune. Un grand nombre des faits racontés dans ce livre sont longtemps restés secrets, mais la chute de l'URSS et l'ouverture de la Russie qui lui a succédé ont changé la donne et permis de déclassifier un grand nombre de documents. Ces derniers, rassemblés par l'auteur au fil d'années de recherches, renouvellent singulièrement notre connaissance de l'Union soviétique.

La genèse ; L'âge d'or
L'âge d'or, suite
Faut-il envoyer des hommes vers la Lune ?
Vols habités : toujours plus !
Objectif Lune
Le grand dessein
Une page se tourne
Le temps des incertitudes
Dernière ligne droite
La bataille suprême
La dernière frontière de l'URSS
L'utopie
Que savait l'Occident ?

_________________
l'avenir a ses racines dans le passé ... et je compte y passer le restant de mes jours !


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