Alain.g a écrit :
Pour Thatcher, il s'agissait de préserver la primauté en Europe de la GB, une préoccupation constante de ce pays.
Interrogée par le Times le 24 novembre 1989, Mme Thatcher déclare qu'il faut se concentrer sur ce qui importe le plus et que la priorité est de «s'efforcer de faire venir la démocratie partout à l'Est». Lorsque la démocratie sera établie, précise-t-elle, il en sortira, «peut-être dans dix ans, peut-être dans vingt ans, une carte de l'Europe très différente».
Le 24 janvier 1990 , dans une interview accordée au Wall Street Journal, la perspective lointaine de l'unité allemande est évoquée «qui doit s'effectuer dans des conditions qui tiennent compte d'autres nécessités et qui nous donnent le temps de les résoudre, faute de quoi elle pourrait tout déstabiliser».
Le 18 février, Mme Thatcher reconnaît, devant les représentants de la communauté juive de Grande-Bretagne, le caractère inéluctable et rapproché de l'unification. «Il ne fait pas de doute, dit-elle, que les deux parties de l'Allemagne vont se retrouver ensemble.»
Enfin , dans le Sunday Times du 25 février :elle déclare «La Grande Bretagne a été la seule à avoir raison (isolated and right) en exigeant que l'unification s'effectue en tenant compte de toutes ses implications internationales [...]. Nous avons été les premiers à le dire, maintenant tout le monde suit.»