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 Sujet du message : Re: Debré et de Gaulle
Message Publié : 26 Mai 2012 9:52 
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Aigle a écrit :
Sur ce plan Valéry Giscard d'Estaing posait un problème car il agissait symétriquement : de 1962 à 1966 discipline parfaite dans la conduite du ministère (alors qu'il ne devait pas parfaitement partager les idées du général notamment sur l'étalon or et aurait pu chercher à le faire changer d'avis) mais de 1966 à 1969 totale liberté de parole en tant que chef de parti ("oui mais" de 1967, "non avec regrets" de 1969).

Dans la querelle Pompidou-Giscard d'Estaing, sur la politique gouvernementale de modernisation de la France, le premier prône l'industrialisation avant tout, le second la stabilité monétaire avant tout. Charles de Gaulle fait le choix de la politique giscardienne, avec l'emprunt Giscard (1963), gagé sur l'or, car il partage avec son ministre une même vision de l'étalon-or et de la politique monétaire américaine.

Ceci étant dit, je me joins à votre propos, cher Aigle. Charles de Gaulle acceptait les divergences d'opinion parmi ses ministres : parlons de Georges Pompidou (dont la vision libérale mènera à la rupture des deux hommes), parlons de Maurice Couve de Murville (partisan d'une politique d’apaisement avec l'ensemble géopolitique anglo-saxon), etc.

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 Sujet du message : Re: Debré et de Gaulle
Message Publié : 27 Mai 2012 9:11 
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Jean Mabillon
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Jadis a écrit :
Dans la querelle Pompidou-Giscard d'Estaing, sur la politique gouvernementale de modernisation de la France, le premier prône l'industrialisation avant tout, le second la stabilité monétaire avant tout. Charles de Gaulle fait le choix de la politique giscardienne, avec l'emprunt Giscard (1963), gagé sur l'or, car il partage avec son ministre une même vision de l'étalon-or et de la politique monétaire américaine.
.



Je m'exprime avec prudence mais j'avais compris peut-être à tort que Giscard n'était pas tellement en accord profond avec le général sur tous les sujets loin de là mais suivait pas esprit de discipline (et opportunisme politique). Par exemple le plan de refroidissement qui aurait plutôt conçu et imposé par l'Elysée (rôle très actif d'un conseiller du Général : JM Levêque me semble-t-il).

Pour l'étalon or, il me semble que Giscard (assez fondamentalement keynésien) n'y tenait pas plus que cela et n'en a plus jamais parlé après 1969... En revanche il est exact que Giscard était très attaché à titre personnel comme de Gaulle à deux idées : l'équilibre budgétaire et la fixité des taux de change (d'où sortira le SME en 1979 mais lequel n'a plus aucun rapport avec l'étalon or ...). Cela j'en suis certain car ce fut un "fil rouge" de son action de ministre puis de Président.

Sur l'emprut Giscard, il y a une anomalie qui m'échappe : la France préconise (peut-être pas dès 1963 mais certainement à partir de 1965) la réévaluation massive de l'or ... ce qui aurait fait exploser le prix de cet emprunt (qui a été ruineux de toutes façons). mais j'avoue mal connaître ce sujet et suis demandeur de vos analyses.

Il faudrait débuter un autre fil sur la politique économique du général de Gaulle !


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 Sujet du message : Re: Debré et de Gaulle
Message Publié : 27 Mai 2012 10:36 
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Aigle a écrit :
Je m'exprime avec prudence mais j'avais compris peut-être à tort que Giscard n'était pas tellement en accord profond avec le général sur tous les sujets loin de là mais suivait pas esprit de discipline (et opportunisme politique). Par exemple le plan de refroidissement qui aurait plutôt conçu et imposé par l'Elysée (rôle très actif d'un conseiller du Général : JM Levêque me semble-t-il).

Il me semble que Giscard d'Estaing, s'il fait preuve d'un certain opportunisme politique (fondé sur sa critique d'un césarisme gaullien), n'est pas en rupture avec la pensée économique de Charles de Gaulle. Comme Pompidou, sa vision libérale entre en conflit avec la fibre sociale du président de la République, mais Charles de Gaulle et Giscard d'Estaing partagent le même regard critique sur le Gold Exchange Standard. Je dois, par ailleurs, faire erreur, mais le plan de refroidissement renvoie, pour moi, au Plan Fourcade, de 1974, lequel vise à contenir la demande intérieure par la restriction du crédit.

Aigle a écrit :
Pour l'étalon or, il me semble que Giscard (assez fondamentalement keynésien) n'y tenait pas plus que cela et n'en a plus jamais parlé après 1969... En revanche il est exact que Giscard était très attaché à titre personnel comme de Gaulle à deux idées : l'équilibre budgétaire et la fixité des taux de change (d'où sortira le SME en 1979 mais lequel n'a plus aucun rapport avec l'étalon or ...). Cela j'en suis certain car ce fut un "fil rouge" de son action de ministre puis de Président.

J'ai fait quelques recherches, mais, en effet, peu de choses sur les relations entre Giscard d'Estaing et la notion d'étalon-or.
Cependant, comme dit précédemment, la critique de l'omnipotence du dollar (à laquelle se rallie Charles de Gaulle), suppose une modification du système et la facilité paraît un retour au seul étalon-or. Je vais creuser la question.
Pour le reste, le keynésianisme de Giscard d'Estaing est une certitude, d'autant qu'il s'y apparente lui-même dans Démocratie française (1976).

Aigle a écrit :
Sur l'emprut Giscard, il y a une anomalie qui m'échappe : la France préconise (peut-être pas dès 1963 mais certainement à partir de 1965) la réévaluation massive de l'or ... ce qui aurait fait exploser le prix de cet emprunt (qui a été ruineux de toutes façons). mais j'avoue mal connaître ce sujet et suis demandeur de vos analyses.

Je pense qu'il faut voir dans la politique d'appel à la réévaluation de l'or (de 1965) une conséquence de la situation internationale : la crise du dollar de 1965. L'emprunt de 1963 est fondé sur l'idée d'une autonomie financière vis-à-vis des États-Unis -et peut être considéré comme un exemple donné par la France aux autres acteurs de la scène internationale. La crise du dollar de 1965 est une occasion pour la France de s'affirmer et d'aller dans le sens de cette politique de critique du dollar comme étalon monétaire. Il faut voir cette nouvelle orientation comme un pari risqué.

Aigle a écrit :
Il faudrait débuter un autre fil sur la politique économique du général de Gaulle !

Très volontiers ! Je risque d'être moins présent dans les jours à venir, pour cause d'obligations personnelles, mais j'y participerai avec plaisir.

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 Sujet du message : Re: Debré et de Gaulle
Message Publié : 28 Mai 2012 11:09 
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Jean Mabillon
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J'ai relu les pages consacrées par Vaisse (la grandeur) à la crise du dollar. Sa vision est différente de celle de Debré que je décrivais plus haut et plus proche de celle de Jadis. En résumé : Giscard applique loyalement les instructions de de Gaulle à partir de 1964 avant de quitter le Gouvernement en janvier 1966 (contre son gré). En revanche Debré, ayant reçu les mêmes instructions conseille au général d'assouplir sa position parce que la France est totalement isolée et selon Vaisse parce que Debré dans le fond de son cœur ne croyait pas que le retour à l'étalon-or fût possible (ni même souhaitable ?).

Dans toutes ces affaires De Gaulle semble avoir d'abord écouté Rueff puis Debré. VGE ne semble guère avoir pesé. Cela confirme en revanche un point que j'ai affirmé plus haut : la discipline de Giscard contrastait avec la liberté d'opinion de Debré qui n’hésitait pas à suggérer au général des infléchissements importants.


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 Sujet du message : Re: Debré et de Gaulle
Message Publié : 28 Mai 2012 12:28 
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Aigle a écrit :
Dans toutes ces affaires De Gaulle semble avoir d'abord écouté Rueff puis Debré.

Tout à fait ! Jacques Rueff est l'un des membres du groupe de techniciens néolibéraux formant l'entourage de Charles de Gaulle à partir de 1958. Ce sont eux, ces partisans de la modernité, qui modèlent la politique économique de Charles de Gaulle. Partisan de l'étalon-or, Rueff considère l’État comme un organisateur de la concurrence et propose une seule incitation financière (a contrario d'une intervention). Il est l'un de ceux qui confirmeront l'idée de la priorité de l'Europe économique dans l'esprit du général de Gaulle (avec le plan Armand-Rueff, en 1961).

Si nous créons un fil sur la politique économique de Charles de Gaulle, il faudra impérativement traiter du personnage.
Je ne sais pas vraiment comme l'un a connu l'autre, mais Rueff vient de l'Ecole libre des sciences politiques et de l'Ecole Polytechnique.
Je vais essayer de me procurer un biographie sur lui, car les pages internet (que j'ai pu consulter) m'ont paru lacunaires.
Je viens de trouver quelque chose d'intéressant : http://www.institutcoppet.org/2011/01/1 ... dent-1971/

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 Sujet du message : Re: Debré et de Gaulle
Message Publié : 02 Juil 2012 7:24 
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Grégoire de Tours
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si je vous comprends, il y avait dans l'entourage de de Gaulle de vraies différences d'approches même sur des sujets aussi fondamentaux que la communauté européenne ou le dollar : ces différences étaient elles connues de la presse ? des députés ? des Français "de base" ?

comment les petits partis de la majorité (comme les RI giscardiens) se positionnaient ils sur de querelles internes à l'UDR ?


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 Sujet du message : Re: Debré et de Gaulle
Message Publié : 08 Juil 2012 21:47 
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marc30 a écrit :
si je vous comprends, il y avait dans l'entourage de de Gaulle de vraies différences d'approches même sur des sujets aussi fondamentaux que la communauté européenne ou le dollar : ces différences étaient elles connues de la presse ? des députés ? des Français "de base" ?

Il faut, d'abord, préciser ce que vous entendez par l'entourage du général de Gaulle.

En termes d'entourage politique gouvernemental, les divergences existent et se manifestent. Prenez, pour exemple, la démission de Schuman, Pfimlin et Buron, en mai 1962, après le refus du second Plan Fouchet, critique de la politique européenne présidentielle, prenez la crise politique du parti gaulliste à l'annonce de la volonté présidentielle d'un suffrage universel direct dans l'élection présidentielle en juin 1962, critique d'une réforme des institutions républicaines.

Cependant, vous devez comprendre que ces divergences sont perçues comme un souci d'ouverture du gouvernement gaullien.
Le gaullisme est avant tout un syncrétisme.

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 Sujet du message : Re: Debré et de Gaulle
Message Publié : 08 Juil 2012 22:53 
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Georges Duby
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Il y a toujours des divergences d'approche dans un gouvernement, c'est sain et démocratique, elles ne sont pas forcément idéologiques mais parfois fondées sur une approche pragmatique, un intérêt à court terme, une approche politique, la vision d'une corporation par rapport à une autre ...
Matignon est le lieu des arbitrages, il y en a plusieurs par semaine en comité interministériel. Si nécessaire, le Président est saisi !

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 Sujet du message : Re: Debré et de Gaulle
Message Publié : 09 Juil 2012 7:36 
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Jean Mabillon
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Sur tout cela je recommande deux sources : "la grandeur" de Vaisse et "the french problem" de Pagedas (en anglais).


En fait quand on regarde de près la question du refus de l'adhésion britannique et du choix de l'alliance allemande, on voit qu'elle était plus compliquée que les journalistes ne l'ont dit.

Du côté britannique tout d'abord, il y a eu de vrais échanges entre le général et Macmillan vers 1961 et 1962 qui auraient pu déboucher sur un accord si Londres avait accepté de s'éloigner de Washington - ce qui a failli arriver du fait de la rigidité de Kennedy et Mac Namara sur les questions nucléaires et de leur volonté de faire rentrer Londres "dans le rang". A Nassau Mac millan aurait pu dire non : c'était la proposition des militaires britanniques qui ne voulaient pas du polaris (en fait surtout la RAF qui aurait bien acheté le mirage IV). Finalement le PM a suivi par le foreign office, beaucoup plus tourné vers les Etats Unis que l'ex war office.

Du côté allemand, l'alliance a très mal fonctionné après le départ d'Adenauer : Ehrard se tourne à 100% du côté atlantique (riposte graduée, MLF, Vietnam...) et euro-fédéraliste. Le traité de l'Elysée tourne à vide.

Dans ces conditions, il n'est pas absurde de comparer les hypothèses : alliance privilégiée avec l'un ou l'autre, élargissement ou non de la CEE.

Je pense qu'il faut considérer le général de gaulle comme un pragmatique (presqu'un opportuniste) attaché à quelques principes (l'indépendance pour l'essentiel) mais capable d'une grande souplesse de mise en oeuvre.

Avec audace, je propose une uchronie : à Nassau, Macmillan repousse l'offre de Kennedy et se tourne vers la France pour acheter les mirages IV et faire ensemble SNLE, MSBS et SSBS. En 1963, le traité de l'Elysée est signé avec les Britanniques qui entrent dans la CEE l'année suivante. L'Allemagne s'aligne encore plus totalement sur les Etats Unis...résultats au bout de dix ans : La CEE devient une zone de libre échange doublée d'un marché commun agricole tandis que l'OTAN est paralysé par l'opposition constante entre le pôle germano-américain et le pôle franco-britannique conduisant l'Allemagne a conclure un accord spécial de défense avec les Etats Unis...


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 Sujet du message : Re: Debré et de Gaulle
Message Publié : 09 Juil 2012 9:25 
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Georges Duby
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Votre uchronie, Aigle, me donne le tournis. je ne vois plus de sortie. En revenant en arrière, tout commence avec la CED, le rejet du parlement par refus de l'alliance avec les EU, puis le choix de la CEE. Ce choix ne fait pas l'unanimité en son temps. Il y a des oppositions politiques et des oppositions doctrinales comme celle de François Perroux dans "l'europe sans rivages" qui estime qu'on doit penser monde et pas frontières élargies à un groupe de pays. Une pensée prémonitoire car c'est la mondialisation qui usera la communauté européenne.
A l'époque, la GB fait savoir que jamais elle ne choisira contre les EU, c'est l'europe du grand large.
De Gaulle finit par se rallier à la CEE, par pragmatisme mais aussi par méfiance envers les EU et en même temps pour jouer ce rapprochement avec l'allemagne qui fait sens pour lui. Comme pour l'Algérie, Debré ne suit pas. Il pensera toujours à diluer la CEE pour l'affaiblir, par esprit national exacerbé, barrésien.
Sans doute Debré entrevoit-il que ce petit cercle de pays qu'est la CEE finira comme toujours par la domination d'un seul et que ce sera l'Allemagne.
Personne n'a vu que la mondialisation rendrait la CEE obsolète. Perroux le savait, le cas de la Suisse pays qui mondialise depuis longtemps l'avait frappé. Aujourd'hui, la réalité se venge, l'Allemagne pense monde comme la GB et les EU, la Suède ... les pays qui marchent.
Je suis tenté de dire que de Gaulle avait encore raison à cause de son pragmatisme, de sa manière de combiner nationalisme et action mondiale et de son choix de se coupler à l'Allemagne qui demeure le seul valable à cause de l'incapacité française à penser économie et monde.
Quand à Debré, il demeure un brillant franc-tireur, l'homme d'un moment (1958), dont l'influence après 1962 auprès de son mentor n'a pas du être très importante. Un fidèle obsédé par sa rivalité avec Pompidou qui a une autre ampleur.

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 Sujet du message : Re: Debré et de Gaulle
Message Publié : 09 Août 2015 8:11 
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Grégoire de Tours
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Mais finalement en quoi l'affaire Soames était elle scandaleuse ?

1- sur la forme parce qu'il est inconvenant de publier une conversation confidentielle entre un Président et un ambassadeur ?
2- sur le fond parce que DeGaulle tenait des propos
a- hostiles à la supranationalité - Ce n'était pas une surprise
b- favorable à une forme de coopération avec le Royaume Uni dont il avait refuse orme l'élément l'adhésion à la CEE à deux reprises
c- implicitement visait à mettre la pression sur un partenaire allemand insuffisamment coopératif (c'était la thèse de mon prof de relations internationales) .


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