Narduccio a écrit :
Encore une fois, vous réagissez de manière épidermique sans aller au cœur du sujet. on est là pour faire des analyses historiques, en se basant sur des faits, pas des analyses politiciennes.
C'est l'inverse, je le dis tranquillement, j'ai repris intégralement plusieurs ouvrages sur la période 1986-88 en citant des détails. La loi de privatisation prévoit la privatisation de 65 entreprises et ne concerne pas seulement les nationalisées de 1982.
Les français souscriront en masse des actions des nouvelles entreprises privatisée. On souscrit à droite et à gauche. C'est de notoriété publique, les privatisations quoique inachevées en raison des circonstances, firent un tabac dit l'auteur d'un ouvrage sur le sujet:
" Des millions de souscripteurs se disputent les titres" offerts et réservés au public. Saint-Gobain ouvre et vend 1,5 M d'actions comme le Crédit Commercial, 30 fois plus qu'avant la nationalisation. Paribas nouvelle formule fait un triomphe: les tires sont souscrits 40 fois. la CGE, 2,2 M d'actionnaires, Havas, 20 fois la souscription prévue.
Les privatisations sont le type même des mesures libérales, tout comme la levée du contrôle des changes et des prix mesures essentielles du libéralisme, ainsi que l'anonymat pour les achats d'or, la suppression de l'ISF, l'amnistie fiscale pour les rapatriements de capitaux contre une taxe de 10 %
Autre mesure typique du libéralisme, la suppression de l'autorisation administrative de licenciement malgré une forte opposition.
Je ne crois pas qu'on puisse contester ces précisons sur les mesures prises, ainsi que les chiffres nombreux fournis précédemment sur le sujet de la politique libérale de Jacques Chirac en 1986-88.