Sir Peter a écrit :
Il existait des prix qui relevaient sans doute d'un certain particularisme de mon Lycée : prix de "camaraderie" et de "solidarité"
Je pense que ce genre de prix existait dans tout les lycée, mais il y a pas mal de temps (dans les années 1950/60), ainsi ma grand-mère obtenait régulièrement le premier prix de camaraderie
Gér@rd a écrit :
La cérèmonie se terminait enfin sur une vibrante Marseillaise que tout le monde chantait debout tête découverte (à l'époque les hommes portaient presque toujours un chapeau).
Tout ça pour dire que c'était bien plus que le simple fait de recevoir un prix d'honneur ou d'excellence matérialisé par un beau livre. C'était aussi et surtout un acte civique qui avait un sens. Je ne sais pas ce qu'il en est maintenant, mais si c'est tombé en désuétude je trouve ça bien dommage...
Je trouve que ce genre d'actes civiques comme vous dites manque vraiment à l'école, on s'implique également beaucoup moins dans la vie de son établissement (clubs par exemples)... (et encore mon lycée a une forte identité et des valeurs affirmées ainsi que quelques rituels bien ancrés). Et la seule fois où l'on a chanté une (vibrante) Marseillaise, c'était lors de la minute de silence pour les attentats de Paris, le proviseur a commencé seul, puis ce furent tous les élèves. Là j'ai compris ce que signifiait l'union et la fraternité, c'est un moment très fort que je ne suis pas prêt d'oublier. Oui mais voilà il faut que ce soit les attentats qui provoquent un peu d'unité et de rassemblement, et encore, dès que ce fut terminé, il y en avait pour dire mollement, "la Marseillaise c'est trop violent!" ou du style "ohlala, la Marseillaise, quand même!" (enfin, désolé pour ces impressions qui n'ont rien à faire sur le forum mais je tenais juste à donner mon avis).