On en revient finalement à ce qui a déjà été dit : agriculture dirigée de trop loin, manque de souplesse, très peu d'initiative laissée aux kolkhoziens, mauvaise organisation du travail, conditions de travail très peu satisfaisantes et déficience du réseau de distribution et de transport.

Ce qui a donné lieu à quelques aberrations du plus bel effet et à des choses curieuses : on a même installé des sovkhozes à Norilsk...

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Il faut toujours éviter de combattre des désespérés.

Extrait du Taktika de Léon VI (empereur byzantin de 886 à 911)

Précision, il s'agit de trois queues successives, choisir ce qu'on achète, puis le payer, puis le récupérer. Ce qui par contrecoup suffit à expliquer l'absentéisme...

D'où les blagues du genre : "Allô, je voudrais parler à Monsieur ou Madame Gagarine... - Désolé, Monsieur est parti pour l'espace, il reviendra demain soir... Madame est partie faire ses courses, elle reviendra après-demain...".

Une anecdote vécue par mon père lors d'un voyage à Moscou dans les années 70. Arrivée de chaussures dans un magasin : queue énorme. Il y avait, Maumo, une certaine différence avec l'occident. Le chaland payait d'abord et l'employé lui donnait une paire de chaussures. La première venue, sans demander la pointure ou proposer un essayage. Le résultat est que l'on voyait à la sortie une sorte de cour des miracles où celui qui chaussait du 43 chercher à échanger, avec un autre, la paire qu'il avait reçue et qui était du 38. La scène ne provient pas d'un film comique et peut être comprise, sans effort, même si on ne parle pas le russe.

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" Je n'oublie pas le Colonel Arnaud Beltrame "

Souvent à cette époque, les files d'attente ou les problèmes des consommateurs étaient le fruit de la mauvaise organisation, voire d'une organisation basée sur l'idée d'offrir le maximum d'emplois (on devrait plutôt dire d'occupations, en raison du faible travail effectué).
Je me souviens d'une très grande boulangerie avec de telles files d'attente. A l'intérieur, une trentaine d'employés servaient la clientèle. Mais, comme dit plus haut, on faisait d'abord la queue pour choisir. Or il y avait 87 (oui, vous avez bien lu !) sortes de pain. Son choix effectué, le client recevait un ticket puis faisait la queue pour payer et recevoir un autre ticket. Enfin il faisait la queue pour retirer son pain (en échange du ticket) et un autre employé allait le chercher dans un immense arrière-magasin où étaient stockées les 87 sortes de pains !

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"L'histoire serait une chose merveilleuse si seulement elle était vraie."
Léon Tolstoï.

Budget énorme tant qu'on voudra, mais les Etats-Unis sont un pays riche et leurs dépenses militaires sont de l'ordre de 10% du PIB en pleine guerre du Vietnam. (Actuellement c'est 6 à 7%)

L'Union Soviétique pour atteindre un volume de forces comparable - au moins quantitativement - doit y passer plus de 30% de son PIB. (Sachant que le chiffre vaut ce qu'il vaut, le PIB russe étant surestimé - statistiques bidonnées partout - et le périmètre des dépenses militaires mal défini.)

En revanche la production militaire est le seul domaine industriel où la Russie réussit à exporter en masse.

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Les raisonnables ont duré, les passionnés ont vécu. (Chamfort)

N'y avait-il pas une sorte de système de « troc » entre l'URSS et les pays qu'ils soutenaient militairement ?
Du genre : « Je te donne autant de blindés T-64, et en échange tu me refiles autant de barils de pétrole ou de tonnes de nourriture » (je schématise beaucoup)...
Il me semble que c'était peut-être plus avantageux pour les deux parties que de payer les fournitures en dollars...

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“La barbarie est l'état naturel de l'humanité, [...]. La civilisation n'est pas naturelle. Elle résulte simplement d'un concours de circonstances. Et la barbarie finira toujours par triompher.” ― Robert E. Howard