Aigle a écrit :
A tiré info voici la présentation de la fondation Charles de Gaulle :
Les de Gaulle, de petite noblesse (le nom vient de « Galle », le chêne en gaulois, l'arbre sacré des druides).
Leurs armoiries sont un écu divisé en trois parties : une à fond d'argent avec trois « noix de Galle » (= pommes de chêne), « de gueule, feuillées de sinople » (= rouge à feuilles vertes) ; une rouge et la dernière bleue « d'azur à trois étoiles d'or ».
Les plus anciens ancêtres probables furent de petits seigneurs normands : Richard de Gaule, doté d'un fief à Elbeuf-en-Bray en 1210 par le roi Philippe-Auguste, et surtout Jehan de Gaulle qui s'est illustré pendant la guerre de Cent ans en participant dans l'ost royal à Azincourt en 1415, tout en ayant déconseillé de combattre sur ce terrain défavorable (mais déjà « l'état-major » n'avait pas retenu ce bon conseil d'un de Gaulle, la défaite fut terrible et les 2/3 de la France occupés suite au Traité de Troyes en 1420 !). Il résista encore deux ans à Vire puis dût s'exiler en Bourgogne. Comme Robert de Baudricourt, La Hire, Dunois ou Gilles de Rais, il a fait partie de ceux qui, avec Jeanne d'Arc, soutinrent la cause du Dauphin Charles.
On retrouve aux 16e et 17e siècles des « capitaines-châtelains » de Gaulle à Cuisery, près de Tournus en Saône-et-Loire, en particulier Gaspard, qualifié par le roi Charles IX de « chevalier » et délégué du bailliage de Chalon-sur-Saône, aux Etats-Généraux de Blois en 1576, à l'apogée des Guerres de religion. Leurs armoiries sont sculptées sur la pierre du porche de l'église du village et le Général fit un détour lors d'un de ses voyages officiels en avril 1959 pour les admirer.
Enfin les aïeux directs de Charles de Gaulle furent essentiellement des nobles de robe, venus de Champagne, plus particulièrement de Châlons-sur-Marne, paroisse de Saint-Loup. Au début du 18è siècle, Jean-Baptiste de Gaulle était installé à Paris, où son fils Jean-Baptiste Philippe, fut de ces parlementaires, qui, après avoir vu sans doute favorablement les débuts de la Révolution, n'échappa que de justesse à la guillotine sous la Terreur après la chute de Robespierre. Rien d'étonnant à ce que leurs descendants professent un ardent légitimisme, jusqu'à ce qu'Henri, le père du Général, se rallie par raison et patriotisme à la République, tout en se disant « monarchiste de regret ».
Sur le site geneanet, la généalogie des De Gaulle est assez complète, elle remonte au XVIIème siècle et à un marchand ("Portefaix, puis facteur de grain, puis marchand à Châlons") de Châlons-sur-Marne, né en 1672. Fils et petit-fils sont marchands, l'arrière petit-fils sera procureur au Châtelet et son fils greffier. Sous l'ancien régime, je ne vois aucun noble, dans la parentèle on ne rencontre aucun nom même d'apparence noble (sauf un qui a épousé la grand-tante de Charles) et en ce comprit la génération de Charles de Gaulle, ce qui me fait croire que personne n'a alors considéré les De Gaulle comme nobles.
Le nom serait une transformation courante du néerlandais De Walle. Ici en Belgique, le nom est assez commun, surtout dans sa forme Van de Walle, ce qui signifie du rempart (de le rempart). De Walle se rencontre aussi, en principe la particule ne s'écrit pas en minuscule, comme en France, on écrit plutôt Le Tellier ou Le Parmentier. J'aurai donc plutôt tendance à écrire De Gaulle que de Gaulle.