Prisma a écrit :
Pierma a écrit :
L'Eglise ne condamne que ce qui lui paraît gravement en contradiction avec son éthique,....
VOUS Vous voulez dire sans doute en contradiction avec ses intérêts ( surtout temporels)
NON. Je confirme.
Il a pu y avoir un écart entre une haute église prudente, voire ambivalente, avec des régimes fascistes, en Amérique du Sud, par exemple. Mais dans ce cas il y a eu divorce avec une grande partie du clergé local, qui n'acceptait pas l'horreur. C'est là-bas qu'est né ce qu'on a appelé "la théologie de la révolution", appellation que je trouve caricaturale.
Citer :
C'est un prélat qui a bien résumé la situation :
« Je nourris un pauvre et l'on me dit que je suis un saint. Je demande pourquoi le pauvre n'a pas de quoi se nourrir et l'on me traite de communiste. »
Helder Camara
Et qui le traite de communiste ? Les fascistes de son pays, auxquels il a fait face avec courage. Le rapport avec l'affirmation précédente ?
Les deux soeurs françaises mortes sous la torture en Argentine (l'une d'elle, Léonie Duquet, venait de ma région, du Haut-Doubs pour être précis, ce qui est aller mourir bien loin pour une cause juste...) ces deux bonnes soeurs n'avaient que le tort de tenir un dispensaire et un centre d'aide sociale - les pauvres mangent aussi - mais pour un fasciste, dès que vous vous engagez pour les pauvres vous êtes suspects de complicité avec les mouvements révolutionnaires.