Nous sommes actuellement le 26 Avr 2024 22:19

Le fuseau horaire est UTC+1 heure




Publier un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 21 message(s) ]  Aller vers la page 1, 2  Suivant
Auteur Message
Message Publié : 20 Déc 2014 17:43 
Hors-ligne
Marc Bloch
Marc Bloch

Inscription : 10 Fév 2014 7:38
Message(s) : 4433
Localisation : Versailles
Comment expliquer la grande prudence des évêques de France face à la montée de la gauche marxiste (et parfois même violente au moins dans ses franges extrémistes) alors même que le général de Gaulle et nombre de ses ministres et électeurs étaient catholiques pratiquants ? Simple effet du concile Vatican II ? Existe t il d'autres interprétations ?


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 20 Déc 2014 20:41 
Hors-ligne
Modérateur Général
Modérateur Général
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 10 Fév 2009 0:12
Message(s) : 9062
Il me semble que déjà en 68, il y avait un moment que l'église catholique, en tant qu'institution, ne se mêlait plus de la politique intérieure française.

Dénoncer par exemple le communisme au moment de l'invasion de la Hongrie, ou la répression religieuse en Pologne, par exemple, relevait et relève toujours du rôle du pape, aucun responsable de la communauté épiscopale (j'ai oublié le titre que lui donne l'Eglise) ne peut prendre seul une décision de condamnation de ce style, sauf s'il s'agit de mouvements locaux particulièrement meurtriers.

(On a beaucoup vu ce genre de prise de position parmi les évêques d'Amérique du Sud et centrale, par exemple.)

Par ailleurs la "gauche marxiste violente" dont vous décrivez la montée ne s'est pas distinguée par une cascade de meurtres politiques comme ont pu en connaître l'Allemagne avec la RAF et l'Italie avec les Brigades Rouges. Il n'y a pas eu d'années de plomb en France.

Des manifs et des actions violentes, en nombre limité, mais en aucun cas des partisans actifs de la lutte armée.

L'Eglise ne condamne que ce qui lui paraît gravement en contradiction avec son éthique, et elle ne le fait pas à tout bout champ et à tout propos.

Cela n'empêche pas qu'il y ait pu avoir des prêtres, d'un bord ou de l'autre, qui aient participé à des mouvements politiques, ou qui aient exprimé des opinions vigoureuses. Toute institution a ses fortes têtes...

_________________
Les raisonnables ont duré, les passionnés ont vécu. (Chamfort)


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 20 Déc 2014 23:27 
Hors-ligne
Pierre de L'Estoile
Pierre de L'Estoile

Inscription : 27 Déc 2013 0:09
Message(s) : 2239
Mais, tout d'abord, peut-on parler de montée de la gauche marxiste vu le résultat des élections de juin 1968 ?


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 21 Déc 2014 0:10 
Hors-ligne
Modérateur Général
Modérateur Général
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 10 Fév 2009 0:12
Message(s) : 9062
et qui désignez-vous par "la gauche marxiste" ? Le PC, le PS, ou les partis et mouvements gauchistes ?

Ces derniers sont d'ailleurs très divisés : libertaires, trotskistes,maoïstes...

_________________
Les raisonnables ont duré, les passionnés ont vécu. (Chamfort)


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 21 Déc 2014 9:36 
Hors-ligne
Jean Mabillon
Jean Mabillon

Inscription : 07 Sep 2008 15:55
Message(s) : 2693
À mon sens , les évêques n'aimaient pas beaucoup la politique en général car depuis longtemps ils avaient compris que l'Eglise avait beaucoup à perdre et peu à gagner en s'alignant sur le pouvoir en place. En outre, une certaine lâcheté n'était pas exclue : pas mal de monde vers 1970 pensait que sinon Krivine au moins Mitterrand ou Rocard allaient finir par entrer à l'Elysée. N'oublions pas non plus qu'un fort discours ouvriériste et tiers mondiste caractérisait le clergé de ces années, créant une proximité avec l'idéologie révolutionnaire.

Sous Pompidou, par exemple il y a eu une polémique sur les exportations d'armes françaises.


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 21 Déc 2014 10:34 
Hors-ligne
Tite-Live
Tite-Live

Inscription : 25 Juin 2012 15:20
Message(s) : 345
Pierma a écrit :

L'Eglise ne condamne que ce qui lui paraît gravement en contradiction avec son éthique,....

VOUS Vous voulez dire sans doute en contradiction avrc ses intérêts ( surtout temporels)

C'est un prélat qui a bien résumé la situation :
« Je nourris un pauvre et l'on me dit que je suis un saint. Je demande pourquoi le pauvre n'a pas de quoi se nourrir et l'on me traite de communiste. »
Helder Camara


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 21 Déc 2014 11:23 
Hors-ligne
Modérateur Général
Modérateur Général
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 10 Fév 2009 0:12
Message(s) : 9062
Aigle a écrit :
N'oublions pas non plus qu'un fort discours ouvriériste et tiers mondiste caractérisait le clergé de ces années, créant une proximité avec l'idéologie révolutionnaire.

ça c'est plutôt le fait des prêtres de bas, avec en particulier les prêtres ouvriers, qui s'établissent en usine. Après tout il n'est guère normal que le monde ouvrier ait déserté l'église, et ça s'inscrit dans une volonté de ré-évangélisation qui n'est pas contradictoire avec la vocation de l'Eglise. Mais bien entendu ces prêtres là ont une certaine communauté d'idée avec le monde ouvrier qu'ils fréquentent. Non pas qu'ils soient systématiquement marxistes, le marxisme étant athée, mais par exemple il peut arriver qu'ils s'inscrivent à un syndicat.

J'ai eu comme ça un cousin prêtre ouvrier qui a passé sa vie comme ouvrier chez Renault. Ses récits étaient très intéressants.

Mais là on parle des prêtres, pas de l'épiscopat. Beaucoup de ces prêtres sont en délicatesse avec leur hiérarchie.

Comme rien n'est simple, il y a malgré tout des exemples d'évêques qui marquent leur solidarité avec les ouvriers. En tous cas à Besançon, où j'habite, Mgr Lallier a marqué sa solidarité avec les grévistes de Lip, en signifiant qu'il n'était pas admissible de jeter comme ça des gens à la rue du jour au lendemain. (C'était encore l'époque du plein emploi, depuis on en a vu d'autres...)

Il se murmure même que c'est l'église qui a caché dans Besançon le trésor des Lip : il s'agissait du stock de montres, qu'ils vendaient pour financer la grève - avec un certain succès, c'était une marque de prestige - et surtout les pièces détachées qui leur ont permis de redémarrer la production, avec le fameux slogan "On fabrique, on vend, on se paie" et égalité des salaires.

Il faut dire qu'il y avait chez Lip beaucoup de membre des syndicats chrétiens, CFTC mais surtout CFDT - où on trouvait pas mal de catholiques de gauche, dont le premier était Charles Piaget, leader en fait, sinon en titre, de ce mouvement.

Il se murmure même que le fameux trésor était caché dans la cathédrale St Jean - mais chut, c'est un secret - ce que je n'ai jamais cru : c'est dans la Boucle, au pied de la citadelle, avec une seule voie d'accès, donc trop facile pour organiser une fouille de véhicules.

Mais le fait est que les RG ont pris en filature tout ce qui pouvait transporter ce stock, mis tout le monde sur écoutes, et qu'ils n'ont jamais réussi à mettre la main sur ce "trésor." La complicité de l'église est probable, j'en ai eu trop d'écho venant de sources catholiques pour que ce ne soit qu'une rumeur.

Citer :
Sous Pompidou, par exemple il y a eu une polémique sur les exportations d'armes françaises.

Tiens j'avais oublié cela, mais je me souviens effectivement d'une période de vives polémiques sur ce sujet.

_________________
Les raisonnables ont duré, les passionnés ont vécu. (Chamfort)


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 21 Déc 2014 11:48 
Hors-ligne
Grégoire de Tours
Grégoire de Tours

Inscription : 12 Nov 2009 21:20
Message(s) : 644
Localisation : 13
Aigle a écrit :
À mon sens , les évêques n'aimaient pas beaucoup la politique en général car depuis longtemps ils avaient compris que l'Eglise avait beaucoup à perdre et peu à gagner en s'alignant sur le pouvoir en place. En outre, une certaine lâcheté n'était pas exclue : pas mal de monde vers 1970 pensait que sinon Krivine au moins Mitterrand ou Rocard allaient finir par entrer à l'Elysée. N'oublions pas non plus qu'un fort discours ouvriériste et tiers mondiste caractérisait le clergé de ces années, créant une proximité avec l'idéologie révolutionnaire.

Sous Pompidou, par exemple il y a eu une polémique sur les exportations d'armes françaises.


1- Ok pour dire que les évêques ( comme les bourgeois) avaient peur de la révolution et ne voulaient pas revivre 1793- alors oui autant s'allier à Robespierre à l'avance

2- Mais aussi le fait que
a - l'aile droite de l'Eglise était discréditée depuis Vichy et en plus n'aimait pas de gaulle à cause de vichy justement et à cause del'algerie aussi.
b- L'aile centriste (majoritaire dans l'episcopat) soutenait le MRP et donc n aimait pas de Gaulle à cause de l'Europe et de l'OTAN
c - L'aile gauche n'aimait pas le régime qu elle trouvait top capitaliste et autoritaire


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 21 Déc 2014 14:12 
Hors-ligne
Pierre de L'Estoile
Pierre de L'Estoile

Inscription : 27 Déc 2013 0:09
Message(s) : 2239
Je ne crois pas qu'il y ait eu de calcul sur l'opportunité ou non de s'aligner sur le pouvoir en place, ce qui aurait eu un sens dans la Russie des soviets ou la France de Napoléon, mais n'en aurait guère eu dans la France de la cinquième République. Je ne pense pas non plus qu'on puisse établir une classification sommaire, Eglise de droite, Eglise du centre et Eglise de gauche : l'épiscopat pensait depuis longtemps qu'il n'était pas dans la mission de l'Eglise de pencher pour un parti ou autre, et ses membres étaient, dans l'ensemble, peu politisés. Cela ne l'empêchait pas toutefois d'intervenir à l'occasion sur des questions politiques touchant à des questions éthiques telles que la dissuasion nucléaire ou le commerce international des armements. La place de la politique au sein de l'Eglise a fait l'objet en 1972 d'un rapport de l'assemblée des évêques de France intitulé Pour une pratique chrétienne de la politique. traitant presqu'exclusivement des questions économiques et sociales, qui condamne à la fois un capitalisme orienté vers la recherche exclusive du profit ainsi que la lutte des classes.

La question de l'armement nucléaire a été abordée très prudemment par la conférence épiscopale en 1973. Les avis étaient très partagés. L'évêque d'Orléans, Guy-Marie Riobé, en exprimant une ferme condamnation, fit réagir le président Pompidou et des militaires de haut rang. Est-ce depuis ce temps que, pour ramener les pasteurs de l'angélisme évangélique aux réalités du temps, on invite régulièrement des ecclésiastiques à être auditeurs de l'IHEDN ? C'est ce que j'ai entendu dire.

Un chercheur allemand, Marcel Albert, a publié en 1999 un ouvrage très complet sur l'église catholique en France depuis 1945, traduit en français sous le titre L'église catholique en France sous la IVe République et la Ve République (Editions du Cerf, 2004).


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 21 Déc 2014 18:33 
Hors-ligne
Modérateur Général
Modérateur Général
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 10 Fév 2009 0:12
Message(s) : 9062
marc30 a écrit :
1- Ok pour dire que les évêques ( comme les bourgeois) avaient peur de la révolution et ne voulaient pas revivre 1793- alors oui autant s'allier à Robespierre à l'avance

2- Mais aussi le fait que
a - l'aile droite de l'Eglise était discréditée depuis Vichy et en plus n'aimait pas de gaulle à cause de vichy justement et à cause del'algerie aussi.
b- L'aile centriste (majoritaire dans l'episcopat) soutenait le MRP et donc n aimait pas de Gaulle à cause de l'Europe et de l'OTAN
c - L'aile gauche n'aimait pas le régime qu elle trouvait top capitaliste et autoritaire

là vous faites du calcul électoral pour essayer de deviner pour qui ils votaient, mais un spécialiste des sondages vous trouverait bien téméraire, et cette classification abc un peu sommaire.

L'éventail des opinions politiques des évêques peut être bien plus large que ça, et en principe - si on parle de leurs prises de position - ils ne s'engagent que sur des points d'éthique.

_________________
Les raisonnables ont duré, les passionnés ont vécu. (Chamfort)


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 21 Déc 2014 22:18 
Hors-ligne
Jean Mabillon
Jean Mabillon

Inscription : 07 Sep 2008 15:55
Message(s) : 2693
marc30 a écrit :

2- Mais aussi le fait que
a - l'aile droite de l'Eglise était discréditée depuis Vichy et en plus n'aimait pas de gaulle à cause de vichy justement et à cause del'algerie aussi.
b- L'aile centriste (majoritaire dans l'episcopat) soutenait le MRP et donc n aimait pas de Gaulle à cause de l'Europe et de l'OTAN
c - L'aile gauche n'aimait pas le régime qu elle trouvait top capitaliste et autoritaire


Le lien entre les évêques et le MRP m'avait échappé. C'est peut être une piste : on oublie souvent qu'en 1968 les centristes étaient dans l'opposition au Général et qu'ils ne sont pas tous ralliés à G Pompidou.


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 22 Déc 2014 9:46 
Hors-ligne
Marc Bloch
Marc Bloch

Inscription : 10 Fév 2014 7:38
Message(s) : 4433
Localisation : Versailles
Je remercie les contributeurs qui ont appelé mon attention sur des aspects que j'ignorais ou sous estimais comme le MRP, la coupure haut et bas clergé ...toutefois vous ne citez pas du tout le concile Vatican II : cela signifie t il que pour vous, il n'a pas vraiment a créé une rupture ?


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 22 Déc 2014 10:19 
Hors-ligne
Modérateur Général
Modérateur Général
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 10 Fév 2009 0:12
Message(s) : 9062
je ne suis pas spécialiste des choses d'église, mais là je pense pouvoir répondre : les prêtres, pour tous ceux que j'ai connu, ont accepté avec plaisir les changements apportés par Vatican II.

Il faut tout de même se représenter que jusque-là on disait la messe en latin - à part le sermon, où le prêtre s'adressait à ses ouailles.

C'est avec une certaine incrédulité que j'ai posé la question à mon père, alors que je connaissais pourtant historiquement la réponse :
- Mais vous ne compreniez vraiment rien ?
- Pratiquement rien, à part le credo ou le notre père dont on connaissait la traduction. Le prêtre disait toute la cérémonie en latin et on n'entravait rien !

Donc Vatican II ouvre la messe à une compréhension complète par les fidèles de ce que dit le prêtre, ils l'ont accueilli à bras ouverts. (Je dis "ils", en fait ça a été le cas autant pour les prêtres que pour les fidèles. - et mettons de côté les intégristes, de toute façon très minoritaires.)

Il y avait sûrement d'autres changements avec Vatican II, d'autres que moi pourront peut-être les éclairer.

En revanche, je ne pense pas que Vatican II ait fait bouger les opinions politiques de quelque prêtre ou évêque que ce soit. Sauf peut-être à la marge, en améliorant le dialogue avec les fidèles, ce qui peut avoir éclairé certains d'entre eux sur des aspects méconnus de leurs ouailles, ou au simple constat que l'ouverture au monde est décidément plus agréable que l'hermétisme, donc avec une volonté de renouveau du dialogue.

Si Mai 68 a libéré la parole, pour les prêtres qui en avaient besoin c'était déjà bien engagé après Vatican II. Il faudrait aller chercher ailleurs les causes de... de quoi, au fait ? De la bolchevisation du clergé ? On a vu à travers les interventions précédentes que ce soit-disant "glissement vers le marxisme" est à relativiser. Il y a bien un décalage sur la gauche pour une partie du clergé (évêques compris, comme on le voit sur l'épisode des ventes d'armes, puisque c'est le pouvoir gaulliste qui est interpelé - j'imagine d'ailleurs qu'un gouvernement de gauche, qui vend des armes tout aussi bien, aurait eu droit à la même interpellation) mais la très grande majorité ne verse pas dans le marxisme, loin de là.

_________________
Les raisonnables ont duré, les passionnés ont vécu. (Chamfort)


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 22 Déc 2014 14:45 
Hors-ligne
Tite-Live
Tite-Live
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 02 Mai 2010 13:29
Message(s) : 352
Localisation : Duché de Gothie.
Prisma a écrit :
Pierma a écrit :

L'Eglise ne condamne que ce qui lui paraît gravement en contradiction avec son éthique,....

VOUS Vous voulez dire sans doute en contradiction avrc ses intérêts ( surtout temporels)


Non.

_________________
« L'honneur défend des actes que la loi tolère. »
Sénèque


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Message Publié : 22 Déc 2014 14:51 
Hors-ligne
Tite-Live
Tite-Live
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 02 Mai 2010 13:29
Message(s) : 352
Localisation : Duché de Gothie.
Ayant pratiqué l'église de province, jeune à cette époque et vraiment dans un milieu ouvrier (tonnelleries, briqueterie, fours à chaux, chemin de fer) je peux dire qu'a aucun moment cette église n'a tenu ni de message politique, ni de message de meurs.

Au grand regret de beaucoup d'ailleurs et elle y a énormément perdu en crédibilité. Les gens ne comprenaient pas son mutisme.

_________________
« L'honneur défend des actes que la loi tolère. »
Sénèque


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Afficher les messages publiés depuis :  Trier par  
Publier un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 21 message(s) ]  Aller vers la page 1, 2  Suivant

Le fuseau horaire est UTC+1 heure


Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 44 invité(s)


Vous ne pouvez pas publier de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas insérer de pièces jointes dans ce forum

Recherche de :
Aller vers :  





Propulsé par phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction et support en françaisHébergement phpBB