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Les meurtres politiques de la Ve République
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Auteur :  marc30 [ 19 Juil 2017 23:10 ]
Sujet du message :  Re: Les meurtres politiques de la Ve République

On a pas beaucoup parlé de Joseph Fontanet. C'est curieux le meurtre d'un père tranquille ...

Et certains accidents sont contestés : Balavoine ou Coluche
Mais là on flirte avec les thèses conspirationnistes. Méfiance

Auteur :  Narduccio [ 20 Juil 2017 0:09 ]
Sujet du message :  Re: Les meurtres politiques de la Ve République

marc30 a écrit :
Et certains accidents sont contestés : Balavoine ou Coluche
Mais là on flirte avec les thèses conspirationnistes. Méfiance


Alors dans ce cas ... pourquoi en parler ?

Auteur :  Jerôme [ 20 Juil 2017 5:50 ]
Sujet du message :  Re: Les meurtres politiques de la Ve République

Tant que nous y sommes pourquoi ne pas évoquer Claude François ?

lol

Auteur :  Pierma [ 20 Juil 2017 5:54 ]
Sujet du message :  Re: Les meurtres politiques de la Ve République

marc30 a écrit :
On a pas beaucoup parlé de Joseph Fontanet. C'est curieux le meurtre d'un père tranquille ...

Joseph Fontanet n'avait effectivement pas d'ennemis. Son meurtre reste une énigme.

Les policiers, après avoir fouillé les coins et les recoins de sa vie publique et privée, penchent pour une mauvaise rencontre avec un voyou non identifié, ou pour une erreur sur la personne. Ils n'ont jamais eu la moindre piste, ni le moindre indice ramené par des indicateurs.

Auteur :  nico86 [ 20 Juil 2017 7:44 ]
Sujet du message :  Re: Les meurtres politiques de la Ve République

Image

Sans exagération, cette bande dessinée est une pure merveille.

Connaissant mon goût immodéré pour l'histoire un collègue passionné de BD eu la gentillesse de me prêter plusieurs ouvrages, dont "Cher pays de mon enfance". Je l'ai lu d'une traite et j'envisage de l'acheter pour prendre plaisir à le "refeuilleter" à l'envie.

Il y a quelques temps de cela, Ouest France a consacré un article à cette bande dessinée, l'auteure de ce billet nous énumère les 10 bonnes raisons de la lire.


1. Se laisser griser par les pages

Benoît Collombat et Étienne Davodeau, l’un, journaliste à France Inter ; l’autre, auteur de bande-dessinée, cosignent cette « enquête dessinée ». Cher pays de notre enfance est une pépite documentaire sur les années sombres de la Ve République, un joyau de pages en noir et blanc sur le chemin des années 70, un polar tumultueux qu’on ne lâche plus jusqu’à la dernière bulle.

2. Saisir l'envers du décor
« Étonnamment, il y a eu assez peu de choses faites sur la face cachée de cette période, déplore Benoît Collombat. La plupart des moins de trente ans n’en ont jamais entendu parler. De leur côté, les autres ont du mal à imaginer tous les aspects peu reluisants de cette époque. »

3. Sillonner le passé

Les deux premiers chapitres, publiés dans les tomes 5 et 7 de La Revue Dessinée, retracent les pas du juge François Renaud, magistrat assassiné en 1975, puis se plongent dans l’univers du Sac (Service d’action civique), une association gaulliste controversée… Les deux derniers chapitres, eux, nous emmènent à la rencontre des syndicats patronaux en lien avec le Sac, et sur les dernières heures du ministre Robert Boulin.

« C’est un peu notre époque », rappelle Benoît Collombat. Lui est né en 1970, Étienne Davodeau, en 1965. « C’est une période qui me passionne, journalistiquement et historiquement », ajoute le premier, pour qui la Ve République n’a plus de secret.

4. Plonger au cœur d'une enquête

Souvenez-vous, le mois dernier. L’enquête sur la mort du ministre Robert Boulin, retrouvé mort en 1979 (noyé dans 10 cm d’eau et ayant ingurgité des barbituriques), a été rouverte. Entre autres, grâce à un témoin révélé par Benoît Collombat dans son livre Un homme à abattre : contre-enquête sur la mort de Robert Boulin.

Cher pays de notre enfance, c’est aussi l’occasion de découvrir les propos de ce témoin, illustrés par Étienne Davodeau. Et en prime, « il y a quelques éléments inédits liés à Robert Boulin dans la BD ! » promet Benoît Collombat.

5. Découvrir les coulisses de l'histoire

Mafieux, truands, barbouzes… Tous les personnages de l’ombre y passent. « J’aime aller voir sous le tapis de notre histoire », résume Benoît Collombat.
Cher pays de notre enfance est comme une Route 66 qui mène le lecteur derrière les rideaux de la politique de l’époque. Un chemin sulfureux et poussiéreux, des années en arrière : on se plonge dans les récits des contemporains et témoins, sous le trait de crayon d’Étienne Davodeau.

6. Enquêter comme un journaliste

« La bande-dessinée explore les coulisses de notre société, rappelle Benoît Collombat, mais aussi de notre propre travail : nos tâtonnements, le silence des témoins, la gêne… » On voyage avec les deux reporters à travers la France, à la recherche d’histoires, d’anecdotes, voire même d’indices.

7. S'informer autrement

« Avec Étienne [Davodeau], on soutient le mariage du dessin avec le journalisme », souligne Benoît Collombat. « C’est formidablement intéressant d’emmener la BD dans ce domaine, renchérit son comparse. La bande-dessinée a des vertus et des moyens qu’on sous-estime : ceux-là même qui m’animent depuis quinze ans maintenant. »

« Étienne [Davodeau] a été le premier à aller vers le documentaire en BD, tout en assumant une part subjective dans le récit, souligne Benoît Collombat. Quelques témoins prennent toute leur force avec le dessin. »

8. Dévorer le projet

Ils se sont rencontrés dans un restaurant parisien. lls connaissaient peu ou prou leurs travaux respectifs. À l’apéro, ils ont commencé à parler d’une éventuelle collaboration ; au dessert, ils avaient décidé de l’histoire qu’ils allaient raconter. C’est là que naît, entre deux coups de fourchette, Cher pays de notre enfance, une « enquête dessinée ».

Deux ans plus tard, cette rencontre, initiée par La Revue Dessinée, une bande de trublions du journalisme en BD, a porté ses fruits.

9. Se saisir de l'œuvre

La bande-dessinée est terminée depuis juillet, mais, au moment où nous rencontrons les auteurs, ils ne l’ont pas encore vue. « Je suis dans une espèce de No man’s land pas très agréable, décrit Étienne Davodeau. J’ai passé deux ans dans ce livre, et je n’ai plus aucun recul. Je la laisse maintenant aux lecteurs, et à tous les gens qui vont s’en saisir. »

En tout cas, les deux auteurs s’accordent à un bilan « enthousiasmant » et « enrichissant ». « D’habitude, je travaille seul, rappelle Étienne Davodeau. Mais pour un projet comme celui-là, je serais prêt à faire une nouvelle entorse ! »

10. L'acheter en librairie

Allez quoi, ça ne vous fait rien, vous, de traverser les rayons d’une librairie ? L’odeur du papier, le grain des pages… C’est l’occasion d’y faire un saut, cette bande dessinée vous y attend !

Cher pays de notre enfance : enquête sur les années de plomb de la Ve République, de Benoît Collombat et Étienne Davodeau. 224 pages, 195 x 265 mm, 24 €. Parution le 8 octobre chez Futuropolis.

Auteur :  bourbilly21 [ 20 Juil 2017 13:17 ]
Sujet du message :  Re: Les meurtres politiques de la Ve République

Jerôme a écrit :
Tant que nous y sommes pourquoi ne pas évoquer Claude François ?

Tag immortel lu à Paris dans les années 80 : EDF assassins ! GDF complices ! Vengeons Claude François !

Auteur :  Sir Peter [ 20 Juil 2017 20:44 ]
Sujet du message :  Re: Les meurtres politiques de la Ve République

Mais tout cela ne vaut pas la bonne histoire belge "Les tueurs du Brabant"

Auteur :  Lord Foxhole [ 24 Juil 2017 21:45 ]
Sujet du message :  Re: Les meurtres politiques de la Ve République

Sir Peter a écrit :
Mais tout cela ne vaut pas la bonne histoire belge "Les tueurs du Brabant"

Vu le bilan total des tueries du Brabant - 28 morts et 22 blessés - vous comprendrez certainement que cette affaire n'est pas vraiment considérée comme drôle en Belgique.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tueries_du_Brabant

Auteur :  Hugues de Hador [ 25 Juil 2017 6:41 ]
Sujet du message :  Re: Les meurtres politiques de la Ve République

Bonjour

Lord Foxhole a écrit :
Sir Peter a écrit :
Mais tout cela ne vaut pas la bonne histoire belge "Les tueurs du Brabant"

Vu le bilan total des tueries du Brabant - 28 morts et 22 blessés - vous comprendrez certainement que cette affaire n'est pas vraiment considérée comme drôle en Belgique.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tueries_du_Brabant


En effet.

Enquête toujours non révolue à ce jour, et on 'refouille' deux étangs, ces jours ci, afin de vérifier si des armes n'ont pas été jetées dedans à l'époque !!!!

Sur ce, on s'éloigne du sujet.

Bien à tous.

Auteur :  nico86 [ 25 Juil 2017 6:41 ]
Sujet du message :  Re: Les meurtres politiques de la Ve République

On s'éloigne fortement du sujet initial. Mais en découvrant au sujet de cette affaire, que je connaissais très vaguement, qu'elle aurait été un temps liée à affaires politiques, on s'en rapproche quelque peu.

Auteur :  marc30 [ 05 Sep 2017 16:53 ]
Sujet du message :  Re: Les meurtres politiques de la Ve République

Max Gallo est décédé cet été.On oublie souvent (je l'ai découvert à cette occasion) qu'il avait proposé une interprétation des meurtres politiques des années 70 dans un roman à clef : un crime très ordinaire (1982).

Résumé de l'éditeur :

Dimanche 1er juin 1980. Deux heures du matin. Deux coups de feu éclatent au coin de la rue des Carmes, à Paris. Un homme tombe sur la chaussée ; mort. Son nom, Michel Farges. Romancier, journaliste, il fait partie de ce petit groupe de personnalités où se côtoient éditeurs, gens du spectacle, directeurs de journaux, femmes à la mode, intellectuels célèbres, mais aussi hommes de finance et de pouvoir. Sa mort est un événement. Une jeune femme, Sylvie Mertens, s'interroge. Elle a vécu avec Farges, le temps des vacances. Elle habite une ville du Sud où elle enseigne. Elle a revu Farges quelques jours avant le crime et s'étonne du silence qui peu à peu recouvre l'affaire. Elle s'inquiète de ces inspecteurs ambigus qui semblent autant vouloir l'influencer que la questionner. Elle se sent menacée. Elle cherche à comprendre qui était Michel Farges qu'elle a si peu connu, aimé pourtant. Elle recompose au fil des rencontres la "biographie" de cet homme "arrivé", issu d'un milieu modeste et parti à la conquête de la gloire. Ce livre est à sa manière la chronique de toute une époque comme dans un roman de Balzac qui à l'aide de la réalité imaginait Vautrin, Lucien de Rubempré ou Rastignac. On reconnaîtra dans Michel Farges, Sylvie Mertens et tous les personnages qui animent ce récit nos contemporains illustres ou anonymes - et on se souviendra des crimes restés impunis et inexpliqués.

http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/BOO ... nd-summary

Auteur :  Jerôme [ 06 Sep 2017 17:27 ]
Sujet du message :  Re: Les meurtres politiques de la Ve République

Interessant ! mais quelles sont les clefs qui ouvrent le roman de Max Gallo ?

PS : il me semble qu'on dit "à clefs" plus qu'"à clef".

Auteur :  marc30 [ 06 Sep 2017 17:51 ]
Sujet du message :  Re: Les meurtres politiques de la Ve République

Jerôme a écrit :
Interessant ! mais quelles sont les clefs qui ouvrent le roman de Max Gallo ?

PS : il me semble qu'on dit "à clefs" plus qu'"à clef".


C'est pas simple à résumer mais en gros il existerait à Paris un "milieu" relativement homogène où cohabiteraient politiciens de droite et intellectuels de gauche. Le lien entre les deux étant fait par des personnalités du monde de la mode qui sont riches et organisent des soirées sympathiques avec des tops modèles peu farouches
tous ces gens qui ont perdu leurs illusions idéologiques ayant fait le choix de compenser par la recherche des plaisirs

Auteur :  Laurent Frédéric [ 06 Sep 2017 20:15 ]
Sujet du message :  Re: Les meurtres politiques de la Ve République

https://www.franceculture.fr/emissions/la-question-du-jour/guerre-dalgerie-comment-la-france-t-elle-deja-eu-recours-aux-0

Citer :
Hier,« Le Monde » publiait une enquête sur la découverte d’un document inédit datant de 1958. Un document signé par Jacques Foccart, homme de l’ombre du Gaullisme, ex Monsieur Afrique de l’Elysée. Cette rare trace écrite autorise l’exécution ciblée d’un ingénieur allemand en pleine guerre d’Algérie.


Cette affaire est liée à la filière d'exfiltration de légionnaires d'origine allemande ou autrichienne, vers le Maroc, puis l'Espagne.

Auteur :  Narduccio [ 06 Sep 2017 23:59 ]
Sujet du message :  Re: Les meurtres politiques de la Ve République

Laurent Frédéric a écrit :
https://www.franceculture.fr/emissions/la-question-du-jour/guerre-dalgerie-comment-la-france-t-elle-deja-eu-recours-aux-0

Citer :
Hier,« Le Monde » publiait une enquête sur la découverte d’un document inédit datant de 1958. Un document signé par Jacques Foccart, homme de l’ombre du Gaullisme, ex Monsieur Afrique de l’Elysée. Cette rare trace écrite autorise l’exécution ciblée d’un ingénieur allemand en pleine guerre d’Algérie.


Cette affaire est liée à la filière d'exfiltration de légionnaires d'origine allemande ou autrichienne, vers le Maroc, puis l'Espagne.


Ce meurtre n'est pas un meurtre politique

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