J'avais commencé ma scolarité en primaire le 1er octobre 1945. L'agglomération ayant été bouleversée par les bombardements, en1946, il n'y avait ni salle ni argent je pense pour cette cérémonie. Je me souviens avoir reçu de la main de la maitresse du cp, devant tous mes camarades, un ancien livre de lecture d'une collection usagée. La première cérémonie dans la grande salle des fêtes de la mairie de ma commune péri urbaine eut lieu en 1947. La salle était à peine hors d'eau, des fenêtres soufflées par les explosions étaient remplacées par de vastes bâches, le parquet de chêne noirci par l'humidité avait ses lames gondolées encore imprégnées de la poussière des gravats..... Nous avions chanté sur la scène au milieu des odeurs de moisissures en présence du maire, et des adjoints
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Oui,bien d'accord,en général très bon niveau dans tous les domaines des sciences et des langues

Non, je parlais de leur niveau dans les années 1990 et 2000...

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Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine

Je suis entré en première primaire en 1966. Je n'ai connu que des "prix" sous forme de livre (dont certains était déjà ringards).
Le cadeau ne récompensait que les "premiers de classe" selon les points obtenus sur le bulletin.
Ceux qui dépassait les 90 points (sur cent) recevaient plusieurs livres.
je pense que cette remise de prix a dut s’arrêter lors de mon entrée en secondaire.

PS : en Belgique il y a 6 années de primaire puis 6 années de secondaire puis l'université.

Je ne suis pas complètement contre cette idée de remettre un prix d’excellence en fin d'année mais pour que ce soit bien fait ( le bon choix du cadeau)et surtout utile dans son message de 'récompense" symbolique, je pense qu'il va falloir se creuser les méninges !!!!


Remarque : dans l'école primaire de mon fils (entré en première 1995), chaque élève recevait un livre en fin d'année quelque soit ses résultats. Cette école suivait la pédagogie 'Frenet" -> https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9dagogie_Freinet

Bien à tous.

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Hugues de Hador.

C'est tout à fait vrai, nous ne sommes plus dans les années '50 ou '60 et maintenant les cadeaux mal choisis se retrouveraient sans doute en vente sur ebay et leboncoin dès le lendemain de la distribution des prix...

Le choix des livres dépendait à ces époques de l'instituteur et du directeur et ils n'offraient pas n'importe quoi à n'importe qui (c'était très personnalisé). Ils avaient des tas d'astuces pour guider leur choix (à la fois pédagogique et tenant compte des goûts de l'élève). Par exemple, dans mon école de quartier parisien, il y avait une petite bibliothèque propre à l’école et une année j'avais essayé plusieurs fois et sans succès d'y emprunter "Peter Pan" (le livre de J. M. Barrie, pas la BD de Disney ). Eh bien je l'ai eu à la distribution des prix !

Et sinon il y avait les grands classiques (les belles éditions à couverture rouge...). Je me souviens entre autre d'avoir eu le "Quatre-vingt treize" de V. Hugo...

J'ai connu un collège de travail qui avait reçu un tel livre. Le livre était resté encadré dans la vitrine de la salle à manger de sa mère. Jamais ouvert, jamais lu... Avant son bac, c'était la plus haute récompense qu'il avait reçu et ses parents l'avaient traité comme ils ont traité les médailles et les coupes récoltées par les divers enfants de la famille : exposés dans la vitrine.

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

Je ne sais pas s'il y a eu des directives nationales en particulier pour l'école publique. Dans mon lycée (privé sous contrat et non mixte donc assez classique) les prix étaient toujours remis en fin d'année dans les années 1970 et 1980. Mais au cours d'une cérémonie discrète à laquelle seuls les lauréats étaient invités sans leurs parents ni leurs camarades.

Dans le privé hors contrat, les cérémonies traditionnelles sont maintenues autant que je sache.