Narduccio a écrit :
Il semble aussi que ambassadrice des USA a mal compris une sollicitation des irakiens, elle aurait cru qu'ils lui demandaient si les USA les soutiendraient dans le cas où ils tenteraient un recours devant l'ONU. Et elle aurait répondu que les américains n’interviendraient pas. Tandis qu'il semble que les irakiens ne pensaient pas à une attaque diplomatique, mais militaire ...
A ce niveau, il est fort étonnant que le mot "attaque" prononcé ne s'entende pas par "attaque militaire" ; en général la diplomatie intervient justement pour que les "attaques" ou "conflits" n'aient pas lieu. Enfin c'est ainsi que je vois les interventions diplomatiques et la justesse de la présence d'ambassades.
Citer :
Apparemment Saddam Hussein prenait les Américains pour des "faibles", un pays qui reculait dès que confronté à des difficultés, ne supportant pas les pertes humaines.
Il devait être alors évident pour les interpelés que Hussein était arrivé à un point de non retour, vu son statut. Que les USA ne reproduiraient pas l'erreur faite avec le shah et qu'il serait soutenu.
Ensuite se greffe dans ses discours délirants, le problème d'Israël. Je crois que ce ne fut pas ceci qui fit que Bush désira aller faire un tour en Irak mais la possibilité de possession d'armes chimiques.
De toutes les manières Bush Jr voulait marquer son temps et pour ceci tout semblait bon : de la démagogie au délire belliqueux. Il a trouvé en face de lui un histrion du même style, à ce moment ceci devint ingérable.
Il suffit de revisionner les rodomontades des uns et des autres.
Rien ne pouvait plus se passer sur le tapis vert car Hussein complètement dépassé s'est vautré dans sa vision, non pas des USA mais de Bush qui souhaitait intervenir militairement, c'était le moment les USA étant déstabilisés.
Maintenant, les EAU tirent la leçon : après l'Irak, l'Afganistan, l'échec des révolutions dernièrement et la constatation d'une impossibilité de faire naitre une démocratie, ceci ne peut que renforcer leur position face aux USA et à l'Occident c'est en effet un Arab-Arab conflict avec comme grande ligne de fond, la religion.
Et là, ceci nous dépasse faute de vouloir comprendre ou de vouloir coller notre mode de pensée, notre vision de la démocratie -au final pas ancrée depuis si longtemps dans notre Histoire et avec des bonnes grosses convulsions-, du monde, de la manière dont il doit tourner etc.
Le seul modèle "propre" à appliquer est le nôtre, à partir de là, les dés sont pipés.