Pierma a écrit :
A titre personnel je ne pense pas que Jean-Paul II ait pu à aucun moment essayer de ralentir le mouvement Solidarnosc (qui savait parfaitement ce qu'il risquait du côté soviétique) en revanche il est probable qu'il a agi pour que ce carcan, qui soudain a paralysé la Pologne, soit assoupli.
(Constante très polonaise, il y a eu un dialogue permanent entre Jaruzelski et les leaders emprisonnés de Solidarnosc. D'ailleurs il me semble qu'à la chute du Mur Jaruzelski et ses sbires n'ont pas été inquiétés.)
Solidarnosc avait le soutien de l’Église et donc la sympathie d’une majorité de la population polonaise. On était en Pologne et non en URSS, de plus le temps n’était plus celui de Staline. Le régime, qui se voulait tout de même être celui d’un état de droit, ne se permettait pas n’importe quoi. L’assassinat du père Popieluszko a soulevé une immense indignation et le régime s’est senti obligé de sanctionner les responsables. L’épiscopat a joué un rôle d’apaisement, d’un côté exigeant des concessions et refusant l’arbitraire, de l’autre en incitant les dirigeants de Solidarnosc à la modération. Par la suite, dans le climat de la glanost et de la perestroika, l’étau s’est progressivement desserré. Un référendum sur un projet de modification des institutions a même été organisé en 1987.
Le général Jaruzlski a été inculpé à deux reprises dans les années 2000, sans être interné, mais les procédures judiciaires n’ont pas été menées à leurs termes. Il n’y a pas eu de véritable chasse aux sorcières après la fin du communisme en Pologne.
Bodiguel a écrit :
Le deal fut : on se charge de l'argent, il arrive en Pologne et vous venez chez nous en grande pompe et puis vous mettez en veilleuse vos états d'âme concernant les Palestiniens, pendant un moment, déjà celui où on va oeuvrer sinon et bien cherchez une autre poire et... y'en a pas...
JPII acte et des agents du Mossad se sont chargés de passer l'argent...
Des sources ? De l’argent du Vatican a bien été envoyé en Pologne mais je ne crois pas qu’il ait fallu recourir au Mossad pour cela. Les banquier italiens, Banque du Vatican et banque Ambrosiano savaient comment faire.