Barbetorte a écrit :
Or les ressources financières et les savoir-faire étaient à l’ouest. En ce sens on peut parler d’annexion, mais une annexion acceptée parce qu’il n’y avait guère de choix.
Cesser de faire la queue devant les magasins a été bien reçu, mais en retour le crash des entreprises est-allemandes, sorties du cocon artificiel du COMECON soviétique, a provoqué en quelque sorte la queue devant l'ANPE. un choc, cette insécurité du travail, pour les Allemands de l'Est.
Et puis il y a le jugement des Wessies devant ces gens indemnisés qui attendaient qu'on leur trouve un travail : le mot "fainéants" n'a pas tardé à tomber ! Dur à encaisser, à l'Est...
Citer :
Il y a eu certes des abus et des scandales.
J'ai posé dans un autre fil la question des privatisations, et Jean-Marc m'avait fourni un lien montrant à quel point c'était mission impossible, pour l'organisme qui en était chargé - la Treuhand - de respecter à la fois les droits des anciens propriétaires et la situation des occupants du moment, en particulier sur l'immobilier, mais également pour les entreprises.
J'en ai parlé ici :
viewtopic.php?f=50&t=16550&p=484033&hilit=Treuhand#p484033mais je n'ai pas réussi à retrouver le lien de Jean-Marc, qui décrivait bien la quadrature du cercle. (l'opération a essayé de respecter des principes juridiques, mais aucun appareillage juridique ne pouvait cadrer avec la complexité de la situation.)