Narduccio a écrit :
CEN_EMB a écrit :
Oui, je crains que Villepin ne soit pas particulièrement honnête sur ce coup-là.
Il fut décisif dans le choix de la dissolution. Ses fonctions de secrétaire général de l’Élysée et de conseiller le plus écouté de Chirac ont énormément pesé sur cette décision.
CEN EMB
Je le crois aussi. Peut-être que certains témoins-clefs finiront par livrer des témoignages sur ce qui s'est passé à ce moment-là.
Cette idée de dissolution avait de quoi surprendre, plus d'une personne, et ce pour plusieurs raisons.
Tout d'abord dans l'histoire des institutions de la V République, c'est la première fois qu'un PR use de cette prérogative sans motif apparent, si ce n'est l’intérêt du moment.
Ensuite pour reprendre l'analyse de certains constitutionnalistes de l'époque, autant il est habituel, et il peut apparaître logique, qu'une législature n'aille pas à son terme en Angleterre autant, pour ''le système Français'' il est surprenant qu'en dehors de toute ''grandes raisons nationale'' le chef de l'Etat procède ainsi.
En clair ce type de dissolution n'appartient pas à la culture politique Française.
Cette idée apparu, également, surprenante aux yeux de la presse, qui ne pouvait y voir, des mots de son directeur Jean Marie Colombani, que le "bon plaisir" du chef de l'Etat. Le monde du 23 Avril 1997.
Cependant une chose ne trompe pas. L'absence de conviction derrière les propos de sa fille Claude Chirac, pourtant conseillère du Président.
''Reste à savoir pourquoi les Français vont voter le 25 mai" Le Monde - Dossiers et documents article cité en p6.