Le même qui fut démis de ses fonctions trois ans plus tard pour « attitude non conforme à celle que l'on attend d'un haut fonctionnaire » après être intervenu sur un prise d'otages, et avoir gueulé devant les caméras de la télé : « Où que tu ailles, tu t'feras piquer, eh con ! ». (Poniatowski, lui, ne rigolait pas avec les bonnes manières.)

Ce détail mis à part, son Guide du protocole est toujours présent dans les préfectures et les mairies ... même si on se rend compte qu'il n'est bien mal mis en pratique quand on voit les fautes grossières de protocole dans les réunions et manifestations publiques (notamment dans les titres donnés aux personnes, et dans l'ordre des prises de parole).

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Heureux ceux qui savent rire d'eux-mêmes, ils n'ont pas fini de rigoler !

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C'est curieux cet emploi "les vieux"... Je n'ai jamais compris quand on passe du "jeune" au "vieux"...


C'est formidable d'être "has been" : ceci montre que l'on a au moins "été" un moment d'existence et conscient d'avoir été ce moment, l'avoir analysé puisque tombe une conclusion "je ne suis plus dedans", ce qui reste une appréciation très subjective. Tout le monde n'a pas cette chance.

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"... we shall fight on the seas and oceans, we shall fight ... whatever the cost may be ... we shall never surrender...." (W. L. Churchill)
"... The ship is anchor’d safe and sound, its voyage closed and done, ... From fearful trip the victor ship comes in with object won ..." (W. Whitman Jr)

Quand vos enfants auront des enfants...par exemple !

Quel que soit son âge, on est toujours le vieux de quelqu'un, et le jeune de quelqu'autre.

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Heureux ceux qui savent rire d'eux-mêmes, ils n'ont pas fini de rigoler !

C'est simple, celui qui est plus âgé que moi est un vieux et celui qui est moins âgé que moi est un jeune.

Ainsi, si j'atteins l'âge de 90 ans, la personne âgée de 80 ans sera un jeune.

Cela s'appelle la relativité!

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La classe des sots politiques est, de toutes les classes de sots, la plus sotte (Alexandre Erdan).

Dans la rubrique "civilité", on peut ajouter l'évolution du vocabulaire : ainsi les "vieux" c'est désormais le 3ème âge. Les clochards sont des SDF. J'ai vu aussi le sigle PMR pour "personnes à mobilité réduite".

Dans les cités, on se donne aussi volontiers du "cousin" comme signe de bonne relation.

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Les raisonnables ont duré, les passionnés ont vécu. (Chamfort)

C'est davantage le reflet d'un Etat qui aseptise beaucoup de concepts pensés comme négatifs parce que ce n'est pas vraiment des désignations très naturelles.

Au contraire justement le langage des "cités" continue à être un argot qui emploie toujours les vieilles recettes : mots étrangers, inversion de syllabes... A ce titre j'ai toujours été fasciné par la langue née dans les tranchées de 14-18.

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.

Je sais que l'origine de certains termes remonte à la Grande Guerre ( comme " No Man's Land " ), mais y-a-t'il vraiment un argot spécifique utilisé par les poilus dans les tranchées ?

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“La barbarie est l'état naturel de l'humanité, [...]. La civilisation n'est pas naturelle. Elle résulte simplement d'un concours de circonstances. Et la barbarie finira toujours par triompher.” ― Robert E. Howard

Oui, bien sur, il y a même des livres sur cet argot, celui-ci est paru en 1915:

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... s%20poilus

Ce petit résumé:

https://www.languefrancaise.net/dev6/up ... lassoc.pdf

Ou celui-ci paru en 2010:



Et il en existe bien d'autres.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Tout à fait d'accord. Par contre, je remplacerais l'expression "un Etat" par celle de "une société" pour être plus précis.

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La classe des sots politiques est, de toutes les classes de sots, la plus sotte (Alexandre Erdan).

Bonjour,

En ce qui concerne la bise, tout dépend du milieu où vous évoluez, je ne pense pas ( quoique ) deux légionnaires se fassent la bise en se rencontrant, alors que c'est automatique et depuis longtemps dans le milieu artistique, musique, cinéma etc...
Jeune dans les années cinquante, j'avais remarqué que les femmes entre elles s'appelaient du prénom du mari, ma mère était madame Robert !!

Cordialement.

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ne nous prenons pas au sérieux, il n'y aura pas de survivant (A. Allais)

Dans le cas des acronymes (PMR, SDF), je me demande si ce n'est pas une suite au passage par la réglementation, la normalisation. L'inflation et la surenchère de textes à caractère juridique ou normatif pousse-t-elle à employer, puis à généraliser les raccourcis lexicaux ? Dans ce cas, je daterai le phénomène de la fin des années 80. On a commencé à parler des Sans-domicile-fixe (plus large que clochards, ou clodos), puis seulement après une décennie ou deux des SDF. Idem pour les Personnes handicapées devenues PH dans les textes réglementaires, et ensuite, mais ensuite seulement, des Personnes-à-mobilité-réduite, puis des PMR, (au lieu de handicapés).

Notez d'ailleurs que ces expressions ou acronymes sont apparus au pluriel (les SDF, les PH, les PMR, ..., désignant une catégorie de la population), avant de devenir un singulier (une personne handicapée, un SDF ; une PMR - plus rare, mais bel et bien entendu). C'est ce qui me fait dire que ces expressions trouveraient leur origine dans un discours juridique, avant de devenir des lieux communs.

@ Pierma, l'acronyme PMR est beaucoup plus employé que vous semblez le pensez. Il est impossible d'y échapper dans le domaine de l'architecture, des transports, du commerce, etc.

Pour les paraphrases (le 3ème âge, ...), je pense que le processus est beaucoup plus marqué par le politiquement correct des médias, mais sans doute à la suite de travaux ou de réflexions à caractère sociologique, ou médico-social. Pareil : je le daterai de la fin des années 80, début des années 90. Entretemps (probablement dans ce siècle-ci, donc hors champ du forum), est née l'expression quatrième âge, sans doute via le même processus.

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Heureux ceux qui savent rire d'eux-mêmes, ils n'ont pas fini de rigoler !

Le vieil argot ne se perd pas. J'ai été surpris, par exemple, d'entendre mon fils parler de son "daron" à ses copains. (Son père.)
C'est un mot d'argot parisien que je connaissais grâce à Frédéric Dard !

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Les raisonnables ont duré, les passionnés ont vécu. (Chamfort)

J'ai mis État par facilité et pour ne pas mettre société. Ce langage reflète une volonté politique, il est administratif, normé, il répond à une stratégie. Il est médiatique également et correspond à une volonté de lisser les concepts, certains dirons pour masquer les problèmes qu'on ne résout pas, d'autres que c'est un moyen d'ôter la capacité de penser les problèmes et donc de retirer la capacité de contestation, d'autres encore que c'est un moyen de s'adresser à tous sans risquer de choquer... Bref, comme cest politique je ne m'aventure pas sur ce terrain. En tout cas il est clair que ce n'est pas un langage produit spontanément par la population, à l'inverse de l'argot.

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.