Il y avait des troupes françaises stationnées à Berlin, vrai ou faux ?

À quelle distance est la plus proche garnison française d'une frontière avec le pacte de Varsovie. En 1950, on pouvait estimer qu'on était à une semaine d'un éventuel front. Mais, en 1980 ? Deux jours ? Trois jours ?

Donc, tout cela implique d'être prêt à intervenir à la première alerte d'entrée sur le territoire de la RFA des troupes ennemies. Ensuite, si ma mémoire est bonne, les casernes étaient loin d'un éventuel front, ce qui est logique. Mais, il faut regarder l'intégralité de la zone sous responsabilité française, tout la zone où patrouillaient des unités françaises.

Et sauf erreur de ma part, si elles n'avaient pas été mises préalablement en alerte, les ordres qu'avaient les unités françaises étaient bien de se mettre en ordre de bataille dès que la tentative d'invasion était connue.

Dans les pires scénarios, comme rapporté plus haut, les troupes de première ligne se font surprendre par une attaque lancée sans préavis, et on les considère comme perdues et débordés ne pouvant retarder l'avance ennemie, n'ayant pas eu le temps de se mettre en ordre de bataille. Donc, on se retrouve à envoyer au front les troupes "de seconde ligne", tandis que sont activées les réserves, qui viennent par pont aérien des USA et d'autres pays de l'OTAN.

L'emploi de l'atome tactique n'a pas de sens si les troupes de première ligne bloquent l'attaque initiale et commencent à contre-attaquer. Si on va gagner, c'est l'adversaire qui aura tendance a réfléchir à l'utilisation de bombes atomiques tactiques.

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

En lisant Narduccio, je me dis qu'une attaque surprise du Pacte de Varsovie était vraiment peu probable : on ne met pas des dizaines de milliers de chars en route sans que l'adversaire puisse disposer d'un préavis.

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Les raisonnables ont duré, les passionnés ont vécu. (Chamfort)

En fait la garnison tripartite de Berlin c'est même au delà de la "1ère ligne" j'ai presque envie de dire cyniquement rien moins que du "left behind"/"stay behind" à visage découvert ou tout bonnement des unités destinées à être sacrifiées puisque elles sont complétement enclavées et isolées au milieu de l'Allemagne de l'Est et du Pacte de Varsovie,
à moins que l'OTAN est tellement rassurée de sa puissance qu'elle pensait atteindre Berlin en quelques heures pour secourir leur garnison qui y'aurait mener des combats retardateurs de guerrilla urbaine

pour le reste en dehors du 46e RI 11e Chasseurs abandonnés à eux-mêmes à Berlin l'essentiel des FFA, le 2e Corps d'Armée et ses 3 DB, est adossé prés du Rhin, donc il n'était pas exposé à priori frontalement à la première ligne du Pacte de Varsovie qui aurait rencontré les troupes Etatsuniennes Britanniques Allemandes et même Canadiennes voire Néerlandaises Belges avant l'Armée Française...à moins que le 2e Corps ne se porte à leur secours, moi aussi j'ai plus lu qu'il était question d'un Corps en Réserve dans un premier temps

à noter qu'avant la sortie du commandement intégré de l'OTAN il en était tout autre, les FFA faisaient partie du Ier Groupe d'Armées Franco-US, à ce titre des unités Françaises étaient stationnées en dehors de la zone Française (Sarre Rhénanie-Palatinat, Bade-Wurtemberg)
en zone US en Hesse...autrement dit aux premières loges et sous commandement US...

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"A moi Auvergne"

Dans le scénario "courant", les unités françaises, après le retrait du commandement intégré de l'OTAN, étaient bien en seconde ligne. Pour ce que j'ai lu dans la presse dans les années 80, pour les scénarios où on évoquait le recours à l'arme nucléaire TACTIQUE, le premier échelon n'a pas le temps de se mettre en ordre de bataille.

En fait, et c'était l'un des problèmes, c'est une arme de dernier recours, AVANT l'utilisation des bombes nucléaires stratégiques. Ce qui implique pratiquement de l'utiliser sur son propre territoire. Pour la France, c'était les troupes stationnées en RFA qui en étaient équipées, sauf erreur de ma part. Donc, utilisation possible soit sur le territoire de la RDA, dans le meilleur des cas. Mais, plus probablement, sur le territoire de la RFA.

L'autre option aurait été d'attendre que les troupes du pacte de Varsovie soient sur le point de pénétrer en France.

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

Les armes nucléaires pre stratégiques des années 80 ( ASMP portés par mirages IV P puis mirages 2000 N) ont une puissance considérable (de 100 à 300Kt).

Je me demande bien quelles pouvaient être leurs cibles...des aéroports ? Des ports? ...

Il faut mettre la question au présent parce ces armes sont en service à l’heure actuelle.

Il n’y a pas de cibles pré-déterminées. L’adversaire est laissé dans l’incertitude ce qui est inhérent à la dissuasion.