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Message Publié : 09 Fév 2004 20:42 
Bonsoir
Etudiant en 1ère année de droit,
La prof nous demande de faire un plan détaillé et une introduction. Il s'agit de ma première dissertation. Merci de votre aide par avance

à bientôt


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Message Publié : 09 Fév 2004 23:14 
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Mmh c'est porteur... pouvez-vous pas nous donner l'intitulé exact? En fait je ne vois pas si ça concerne le Moyen Age en entier ou uniquement la période du haut Moyen Age...

keikoz

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Message Publié : 10 Fév 2004 20:45 
Il s'agit de la période 476 à 987. La royauté c'est à dire Les mérovingiens et les carolingiens. Je pensai mettre les relations de l'église avec les rois mérovingiens en 1ère partie et en 2ème partie les relations de l'église avec les rois carolingiens. Qu'en pensez vous ?


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Message Publié : 11 Fév 2004 0:10 
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J'y ai pensé aussi mais cela suppose d'opposer les deux cas. Si vous faites une partie sur les Mérovingiens et une sur les Carolingiens cela vous portera à mettre en exergue les différences. Par contre si votre démarche était de montrer les continuités il vaudrait mieux aborder la chose thématiquement. Maintenant le problème est de choisir votre parti dans la problématique de la question: continuité où rupture dans l'attitude de la royauté par rapport à l'Eglise? Pour ma part je pencherai plutôt pour les ruptures, donc un plan chronologique qui montre les évolution, dès lors que les Carolingiens inaugurent un nouveau type de royauté précisément en relation à l'origine divine, et donc à donner à la hiérarchie eclésiastique une place particulière au sein du royaume...

Au passage, et là je m'adresse à tous les membres ayant de solides connaissances en histoire religieuse et/ou médiévale: quid du monachisme? Dans un sujet comme celui-ci "La royauté franque et l'Eglise", j'aurais tendance à considérer l'"Eglise" comme l'ensemble de la hiérarchie ecclésiastique (je ne reprendrais évidemment pas le sens ancien d'ecclesia comme l'ensemble des croyant), et du même coup à inclure dans la définition le monachisme, puisqu'il est, en théorie du moins, intégré à la hiérarchie ecclésiastique, et à la limite, dans le meilleur des cas, soumis au pape (bien que évidemment de nombreux monastères échappent à tout contrôle est sont régi par des laïcs, là n'est pas le problème...)

Bref... comment définissez-vous l'"Eglise"??? Je vous serais vraiment reconnaissant de m'éclairer sur ce point... le Robert ne m'aide pas beaucoup

Keikoz

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Message Publié : 12 Fév 2004 21:44 
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Il faut aussi voir l'evolution du chistianisme à cette époque, l'encadrement des populations...

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Message Publié : 13 Fév 2004 8:51 
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En effet keikoz, je penche moi aussi pour une rupture, ne serait-ce que pour le rôle politique et administratif des ecclésiastiques, qui sous les Mérovingiens n'avaient aucune fonction "gouvernementale", Eloi ne devenant abbé, si je ne me trompe pas, uniquement après avoir quitté ses fonctions civiles, alors que les Carolingiens utilisent au contraire le religieux pour la gestion de leur empire.

Et le monachisme se doit d'être étudié, il ne faut en effet pas oublier entre autres la fameuse règle d'Aix de 816 en grande partie soutenue par l'Etat.

En ces périodes troublées, il ne faut pas non plus oublié le rôle que les souverains temporels jouèrent dans la chrtistianisation de leurs territoires.

Pour conclure, je soutiens donc moi aussi un plan thématique qui donnera plus de clarté à l'exposé.

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Message Publié : 13 Fév 2004 14:04 
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Tout à fait.. au passage j'y ai re-réfléchi, et j'ai trouvé quand même du matos à mentionner:

Pour les Mérovingiens:
- baptême de Clovis, lié aux bonnes relations avec le clergé franc (Rémi en particulier) et important pour comprendre l'extension des Francs dans la Gaule
- concile convoqué par Clovis même (je ne sais plus la date)
- concile de Paris en 614 convoqué par Clotaire II, où la monarchie affirme son droit de regard sur l'élection des évêques, entre autre chose
- les fondations monastiques, par exemple Bathilde, la femme de Clovis II qui fonde Chelles et Corbie au milieu du VII.
- la politique de Dagobert qui fait de Saint-Denis un lieu de foire et disposant de l'immunité... Il s'y fait également inhumer, inaugurant l'importance de Saint-Denis comme lieu de sépulture des rois. De plus il y institue les laudes perpétuelles, c'est-à-dire que les moines prient en permanence pour le royaume...

Bref il y a beaucoup de choses à dire et un article intéressant de Régine le Jan sur la question dans le dernier numéro des Annales...

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Message Publié : 22 Fév 2004 21:00 
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Ahhh...Sainte Bathilde... :oops: :oops:

duc de Raguse.

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Message Publié : 22 Fév 2004 23:09 
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Et bein ouais... une sacré dame. Esclave devenue femme de roi, elle a fait une sacrée carrière...
A ce propos il y aurait des études à faire sur la fonction des reines mérovingiennes: on dirait qu'elles détiennent une importante fonction dans la représentation royale, notamment au niveau de la sacralisation de la royauté, entre autre par ces fondations nombreuses de monastère...

Mais peut-être j'enfonce des portes ouvertes...

Keikoz

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Message Publié : 24 Fév 2004 17:44 
Bonsoir,

Voici mon plan et pouvez vous me dire ce que vous en pensez.

I. Les apports de l'église pour le roi
A. A l'époque mérovingienne
1. Les évèques auxiliaires du pouvoir royal
a. Désignation. b. Rôle

2. L'essor du monatisme
a. Les moines le relais des évêques.
b. Missions.

B. A l'époque carolingienne (à développer)

II. Les apports du roi à l'égard de l'église (à développer)
A. A l'époqie mérovingienne (à développer)
B. A l'époque carolingienne ( à développer)

Merci de votre avis par avance


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Message Publié : 24 Fév 2004 20:48 
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En fait, je dirais que la première partie ne se justifie pas méthodologiquement, puisque votre sujet est "la royauté franque et l'église" et non pas "l'église et la royauté franque". Cela n'empêche pas que plusieurs thèmes dont vous parlez dans la première partie doivent être abordés, sauf qu'il faut les aborder toujours dans l'angle de la royauté par rapport à l'église. Là, comme la chose est agencée, vous risquer en plus de nombreuses redites. Par exemple le monachisme: vous direz dans une partie que l'abbaye de Chelles est fondée par des moines puis qu'elle est fondée à l'initiative de Bathilde dans une aute partie...

Mais puisque vous avez fait l'effort d'y réfléchir, que vous êtes en première année, que vous n'êtes pas en histoire mais en droit, et qu'enfin moi-même je travaille actuellement sur la société du haut Moyen Age, je vous propose une idée, discutable.

I) La sacralité royale mérovingienne
1) L'orthodoxie des Mérovingiens
- baptême de Clovis; l'alliance avec Saint-Martin
2) La royauté sacrale inscrite dans l'espace
- fondations monastiques (exemple de Bathilde, fondation de Chelles, Corbie)
- la politique en faveur de Saint-Denis
- le développement de l'immunité
3) Le concile de Paris (614)
- droit de regard sur l'élection épiscopale, principe de l'élection a clero et populo maintenu avec caution

II) Les Caroligiens et la légitimité sacrale
1) L'Eglise dans la tourmente politique
- l'appropriation des terres ecclésiastiques par Charles Martel
- pourtant appels des papes assiégés par les Lombards; Grégoire III; Zacharie;

2) Le sacre de la dynastie carolingienne
- ambassade de 751 envoyée par Pépin le Bref au pape
- le sacre de 751
- le sacre de 754: la légitimation de la dynastie toute entière
- la fondation de l'Etat pontifical, par Pépin le Bref, Charlemagne suite à la conquête du royaume lombard; justifié par la fausse "Donation de Constantin"

3) Le couronnement impériale et le ministère royal
- appel de Léon III
- couronnement impérial: le pape fait l'empereur ou ne fait-il que légitimer l'élection par le peuple?
- le développement de la doctrine du ministère royal; Louis le Pieux et les pressions épiscopales

III) Politique carolingienne
1) Le soutien à la christianisation
- aide à Boniface
- aide à Pirmin

2) L'Eglise, assise du pouvoir
....... à chercher
- Stavelot-Malmédy par Pépin II (pas encore roi, mais permet d'ancrer le pouvoir)
- Nivelles-Fosses
--> montrer que la fondation d'abbayes sert à disposer de vastes territoires acquis au pouvoir.
--> abbayes=bénéfices vassliques; extension de l'abbatiat laïque

3) L'Eglise, objet de réforme
- le capitulaire Admonitio generalis
--> empereur se présente comme intermédiaire entre Dieu et les hommes
--> diviser les hommes en ordines: les laïcs, les clercs, les moines
--> utiliser les églises/abbayes comme écoles
- la réforme de Benoît d'Aniane promue par Louis le Pieux
- la réforme du clergé séculaire par Chrodegang de Metz


Bien sûr ce plan est très discutable... en particulier la troisième partie me laisse encore quelques doutes, et je ne suis pas sûr d'avoir bien structuré en général les Carolingiens par rapport à l'Eglise. Dans tous les cas je vous conseille de lire:

- André Vauchez (dir) et alii, Histoire du christianisme, tome 3 et 4 (ne vous inquiétez pas tout l'ouvrage n'est pas consacré aux Carolingiens)
- Au choix: Stéphane Lebecq, Les origines franques ou Régine Le Jan, Histoire de la France: origine et premier essor

Voilà il y a d'autres ouvrages utiles évidemment, mais avec ceux-là vous devriez trouver tout ce qu'il vous faut... Avec ça vous aurez 20/20 j'espère...

Keikoz

NB: pour les autres membres: je sais que j'abuse... mais je m'entraîne moi-même pour certaines futures échéances...

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Message Publié : 25 Fév 2004 9:30 
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Citer :
A l'époque mérovingienne
1. Les évèques auxiliaires du pouvoir royal


Excusez-moi d'insister mais les rois mérovingiens n'utilisaiaent pas les ecclésiastiques comme membres de leur administration. Ne devenaient évêque que ceux qui voulaient entrer dans cette catégorie ou bien les fonctionnaires remerciés par le roi de leurs services.

Keikoz, je pense que ton plan est assez valable, même si en effet, le dernier paragraphe me semble un peu vague. Cependant, sa forme tend plus à un travail masif, ce qui n'est pas, je pense, l'objet de celui de notre invité. :wink:

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Message Publié : 25 Fév 2004 12:51 
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Concernant la question des évêques mérovingiens: c'est vrai qu'ils ne constituent pas comme aux temps caroligiens un rouage du pouvoir. Mais c'est tout de même un fait qu'ils sont fortement liés à la royauté. Le fait même que, comme tu dis, ils terminent leur carrière de focntionnariat royal comme évêque, montre qu'il y a des liens entre royauté... Ils sont choisis avec l'accord du roi, après avoir été référendaire, chancellier ou autre, donc ils doivent forcément dans une certaine mesure se faire eux aussi des intermédiaires entre le pouvoir royal et l'Eglise, non? Il est vrai que parler d'eux comme un élément du fonctionnariat est excessif, mais en même temps cela ne se justifie pas complètememnt sous les Carolingiens, si nous faisons abstraction de Charlemagne qui constitue à bien des égards un cas exceptionnel et donc plus un contre-exemple...

Sur mon plan... Je sais tu as raison j'enter trop deans les détails... c'est le problèmes, mais tous dépend de la précision qu'on donne sur les faits. De fait tous ces faits entrent dans le sujet. Maintenant on peut y faire référeence pour faire comprendre qu'on a bien maîtrisé le sujet, ou le développer à fond ce qui je pense ne sera pas le cas.

Keikoz

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Message Publié : 27 Fév 2004 9:20 
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En effet, l'épiscopat mérovingien est une récompense pour "services rendus à la patrie". Et puisque ce sont d'anciens intimes des rois qui héritent de ces charges, les liens entre la royauté et l'Eglise n'en sont que renforcés. Mais une fois que l'on devient évêque on sort de la vie politique et administrative du royaume, en tout cas officiellement.

Pour ce qui est des Carolingiens, même si tous les fonctionnaires ne sont pas des ecclésiastiques, la grande majorité des officiers royaux a reçu l'ordination.

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Message Publié : 10 Juin 2004 2:51 
et genre pr une dissertations d edeug 2eme année histoire sur

-ville set seigneurs du 12e-13e
-les echanges au 12e-13e
y a rien pr moi?
parceqiue je cherche des dissert ttes faites sur le net ms pr l(instant rien dc si kk'un peu m'aider...
merci


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