Jean-Marc Labat a écrit :
Citer ces deux zèbres vous disqualifie totalement. Ils sont autant historiens que moi curé de campagne.
Je sais parfaitement à quoi m'en tenir du point de vue historique à propos de ces deux zèbres. A cet égard, ils sont en effet parfaitement nuls. Mais qui vous parle ici d'histoire ? Ces gens évoluaient dans la mythologie et dans l'ésotérisme, ce qui est bien souvent la même chose. Et là, ils en connaissaient semble-t-il un sacré bout, si j'ose dire.
Ce qu'il faut comprendre, c'est que cette Grande Déesse Ostara était un personnage central des religions à mystères. D'où une certaine loi du silence en ce qui la concernait. Voilà sans doute une des raisons pour lesquelles seul Bède en a parlé : pcq il était à la fois savant et chrétien. En outre, il y a la rareté bien connue des sources de cette époque.
Pour plus de précisions, voici la suite du message trouvé sur le forum de rlc :
Puisqu'ils apprécient tant, voici quelques précisions.
1. Wisigoths. Leur sagesse/savoir est donc celle des anciennes traditions d'avant Abraham et d'après la révélation primitive. Ce que les ésotéristes appellent la sagesse antique. Celle qu'on enseignait jadis aux élites dans les religions à mystères et qui n'était déjà qu'une forme de gnose panthéiste où le grand secret consistait à "savoir" que tout initié était dieu (voir Maeterlinck : Le Grand Secret ). Pendant que le bon peuple se mettait stupidement sous la protection des dieux, pauvres c...
2. Ostrogoths. Goths de l'Est ? Impossible étymologiquement car le R y serait inexplicable : inexistant dans aucune forme germanique dérivée de Ost. Mais Oster(n) existe pour désigner la fête de Pâques et Bède le Vénérable nous rappelle qu'Oester était fêtée au mois d'avril dans les traditions saxonnes. Le n final rappelle l'hébreu Ashtaroth avec sa terminaison féminin plurielle par référence au double visage de la déesse.
Goths brillants ? Oui, car l'adjectif convient au visage matinal de la déesse. C'est ce que les latins désignaient par le nom de Lucifer puisqu'il ramène la lumière de l'aurore. Pour l'aspect de mort, celui du soir, on pourrait avancer le terme de Satan.
Pour en savoir plus sur ce double visage, lire de Henri BAR : Les pierres levées, portes de la vie". J'ai consacré un chapitre entier de mon livre à le résumer car le livre est devenu rare.
Donc, ces chers Goths, bienqu'ayant fait semblant de se convertir au christianisme, l'avaient trahi dans son essence en niant la divinité du Christ. Pas étonnant quand on voit qui ils adoraient vraiment. Une tentative de plus du grand Pan, pas si mort que ça et dont nous constatons le retour en force de nos jours.