Jean-Marc Labat a écrit :
10 à 15000 guerriers pour une arrière-garde de Charlemagne me paraît très excessif. Sous réserve de vérification, Favier évalue à 15000 hommes l'armée entière en général, avec 1000 hommes de cavalerie "lourde".
Ce n'était pas la première fois qu'une armée se faisait coincer par les Basques dans un défilé, c'était arrivé à une armée mérovingienne sous Dagobert, me semble t'il, mais comme je n'ai pas mes grimoires sous la main, le Dagobert est sous réserve.
C'était bien plus, il doit se tromper ; la tactique des Carolingiens était toujours d'envoyer plusieurs armées par des chemins différents de façon à surprendre l'ennemi de plusieurs côtés ; cela les impressionnaient aussi par leur nombre lors qu'elles se réunissaient en un point très précis.
Il y a du avoir plusieurs campagnes, car lors de celles où il a perdu ce neveu, son fils, Roland, il a été trompé par le Whali de Barcelone qui l'avait demandé à la rescousse dans une guéguerre intestine au sud des Pyrénées.
Mais, prévenu de l'arrivé d'une grosse armée musulmane, il s'est repris en fin de compte surprenant l'Empereur qui s'attendait à une opportunité facile mais pas à ce comportement ni à cette arrivée imprévue.
On remarque par la suite, que Charlemagne a pu protéger le même secteur sur tout le long des Pyrénées, de l'atlantique à la méditerranée, sur plus d'une centaine de km au sud de celles-ci, les carolingiens y revenant de temps à autres, mais hélas pas les capétiens.
J'espère que ceci jettera une autre lumière sur vos interrogations ... mes amitiés.