footsteps a écrit :
Relation d'homme à homme,absence d'Etat (res publica),violence par la faide légitimitée car sacrée,le destin plutôt que la liberté de chaque homme dans la société,la parentèle plutôt que les institutions,tout ceci explique en partie la floraison des principautés.
J'en ai déjà parlé sur ce forum, mais il me semble que tout cela n'est pas forcément lié au "modèle barbare".
-Les relations d'homme à homme existent déjà dans l'empire romain, et j'avais
tenté de démontrer que le serment de
fides du chevalier provient d'une institution romaine (et que de toutes façons, on a aucune preuve que ce serment soit particulièrement germanique).
-Abscence d'état : là, je ne suis pas d'accord avec le fait que des principautés signifient une abscence de
Res publica. La chose publique existe, elle est seulement divisée en "petites parcelles". Mais le comte représente la puissance publique autant que le roi. Il serait - si j'en crois K.F. Werner - une erreur de faire du roi le seul détenteur de cette
chose publique.
-La parentèle plutôt que les institutions : il existe à Rome même un système "parallèle" à celui des institutions : celui de la clientèle. Ce n'est pas spécifiquement barbare, je pense.