footsteps a écrit :
Le roi mérovingien ne durera que s'il gagne des batailles et assure de bonnes récoltes.
Il n'y aura plus d'assassinats après le sacre royal de Pépin le bref.
Les massacres se font entre frères et cousins. Ce n'est pas le "peuple" qui se révolte contre le souverain mérovingien.
Et même, les francs s'attachent à cette famille, à cette dynastie, à tel point qu'ils réagissent violemment quand une tentative de prise de pouvoir par une autre famille est réalisée, comme l'épisode de Grimoald le montre.
Quand les pippinides prennent le pouvoir, ils doivent multiplier les précautions pour ne pas fâcher les Francs : prendre un roi mérovingien "fantoche", demander l'appui du pape, se faire sacrer, faire sacrer les fils de pépin, faire une propagande importante autour de tout cela... (Et même des années plus tard, je crois que c'est Hincmar (à vérifier) qui se sent obligé de lier Charlemagne et Louis le Pieux à Clovis de façon spirituelle et totalement artificielle, pour rehausser leur légitimité).
footsteps a écrit :
La légitimité acquise avec l’Église chrétienne remplace la "coutume" franque.
L'épisode du vase annonce le triomphe 2 siècles plus tard du spirituel sur le temporel ,mais qui débouchera sur bien des conflits.
Pas seulement l'Eglise. Même si c'est un élément important, ce n'est "que" une partie de ce système plus grand dans lequel s'insèrent les rois Francs, et d'autres royautés, comme la Burgonde ou la Wisigothique, qu'est la romanité.
La légitimité du
princeps suit une évolution "naturelle" entre l'antiquité et le moyen-âge. L'Eglise et la religion chrétienne (et même catholique, pourrait on dire, vu le nombre "d'hérésies" à l'époque) en sont une part importante, mais pas seulement.