Almayrac a écrit :
Pour expliquer cet accroissement du nombre d'enfants dans les familles nobles JC Russell met en avant la théorie de la "révolution de la nourrice"... Faut-il évoquer aussi l'extraordianaire fécondité de Charlemagne lié à une polygamie accepté tacitement par l'église et malgrés tout combattue par le pape pour ce qui concerne ses successeurs ?
On ne peut comparer la démographie "haut de gamme" et la démographie paysanne.
On étudie l'un ou l'autre, a priori le premier pour tirer les conclusions des dynasties princières et de leur évolution.
En fait, il y a deux sujets en un. Plus les sujets économiques, sociaux, sociologiques qui s'articulent à la démographie. Le terme est ambigu vu que la primogéniture désigne le rang de naissance au sein d'une fratrie. Je déduis que vous faites allusion au droit des mâles.
Je ne vois pas en quoi une nourrice permet à une épouse un retour plus rapide à la fécondité.
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http://www.santeallaitementmaternel.com/se_former/comprendre_lactation/comment_ca_marche/dans_le_temps/effet_contraceptif.php-
http://www.doctissimo.fr/html/sexualite/hygiene-feminine/articles/gr_6502_retour_couche.htmLe titre me laisse perplexe et je trouve que lien donné est quelque peu interprété avec un vision et un résumé très personnels. Il est au final essentiellement question des successions de noms et de terres et d'une vague explication de l'augmentation démographique dans le milieu paysans. La religion impacte beaucoup où croître et multiplier est un des credo, malgré les difficiles conditions de vie.
Dans les plus hautes sphères, il y a moins de mortalité infantile. De plus celle-ci est considérée -dans les deux cas- comme un aléa ni moins ni plus.
Quant au sexe de l'enfant -puisque le masculin est d'importance-, là ni l'épouse ni la nourrice n'y peuvent grand chose.
Je trouve l'expression "extraordinaire fécondité", concernant Charlemagne un peu étrange vu le nombre d'épouses et leur manifeste bonne santé. Le contraire l'aurait rendu -pour l'époque- un peu moins "magnus". Ceci dit, au compteur : avec ses épouses il a moins engendré de mâles qu'Henry II avec une seule.
Il faudra attendre le XVIème voire le XVIIème pour "la vraie révolution de la nourrice".