L'historiographie revient en force et c'est une bonne chose. Effectivement, dans quelques années on reconsidérera nombre de paradigmes en place. Toutefois à relire Michelet (si si!!), je me demande si ces maitres avec la masse d'informations apportées par l'archéologie ne reconsidéreraient pas aussi leurs thèses. Car pour les fonds d'archive, le tour est fait depuis longtemps. Reste l'interprétation et la promesse de chantiers sur des sites du moyen age qui pour ma part me font sérieusement douter d'une rupture si marquée avec l'antiquité, tout au moins guère avant le XIIès.(cj Joelle Burnouff). Toutefois, et je m'éloigne de Clothide et consorts, la rupture sociale brutale disparate et diverse selon les régions (La Flandre dort, la Catalogne et la Provence ou le maçonnais explosent) se dévoile entre 980 et 1050. L’éternel fossé entre la fouille et l'écrit.
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