L'organisation foncière au haut moyen age est encore très influencée par le modèle romain.

On a encore un système de villae:



Après, les comtes eux-même, je pense qu'ils faut imaginer qu'ils vivaient dans des sortes de petits palais...



Je pense qu'on peut imaginer des bâtiments dans le même style qu'Aix la Chapelle, mais en plus petit:



Finalement, des choses qui auraient à peine dépareillé dans la Gaule de l'époque gallo-romaine.

En outre, la datation de certains châteaux féodaux est de plus en plus reculée, mais je n'ai pas d'exemple précis qui me vient....

De plus, ils étaient itinérants, ils n'avaient pas de points fixes.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Effectivement, je voulais le souligner, et j'ai oublié.

C'est d'ailleurs le cas des seigneurs et même des monarques jusqu'à la Renaissance....

Le droit de gîte.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Les grands seigneurs carolingiens ont d'immenses domaines et possèdent des propriétés bâties dispersées entre lesquelles ils voyagent pour en contrôler la gestion et l'améliorer, en s'efforçant de vendre des surplus à l'extérieur pour s'enrichir. Le roi, de même, circule d'un de ses domaines à un autre et fait nourrir son entourage à cette occasion lors de chaque passage. L'itinérance avait ses raisons.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.

C'est surtout que les ressources s'épuisent vite à nourrir un roi ou un comte avec sa suite.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Il n'y a donc aucun comte qui s'établi dans une ville ?
Dans le sud de l'empire c'est peut-être différent :
j'ai mémoire de Bosons à Vienne, de Dhuoda à Uzès, Guillaume de Gellone à Toulouse, etc ...
et puis Eudes habite à Paris quand la ville est assiègée (au moins) il cohabite avec l'évèque Gozlin ?

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Lietz her heidine man. Obar seo lidan.
Thiot urancono. Manon sundiono.
(Il permit que les païens traversassent la mer, Pour rappeler aux Francs leurs péchés)

Je pense que l'hiver, ils doivent vivre en ville, mais le reste du temps, ils sont itinérants, ils doivent se montrer, rendre la justice, surveiller les exploitations, une foule de chose qui ne peuvent se faire qu'en étant sur place.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Ce qui me frappe chez les carolingiens mais aussi chez les francs et peut être aussi chez les romains depuis le 3ème siècle c'est le retour à une forme de ruralité nomade. Dans la Guerre des Gaules César décrit bien cela chez les germains de 52 av JC. Il semble que ce mode de vie se soit généralisé à la gaule sous les carolingiens.
Par oppositions, les gaulois de 52 av JC menaient une vie citadine sur leurs oppida.
Est ce que cela ce bouleversement géographique est due à des causes ethniques (le barbare impose ce mode de vie des steppes en prenant le pouvoir) ou y a t'il des causes démographique avec un déclin des villes provoquer par un effondrement économique ou des épidémies ?
La révolution de l'an mille avec l'encastellement et la création des villages paroissiaux va metre fin à ce mode de vie pour un retour à l'urbanité qui va s'affirmer avec les villeneuves et autres bastides. Dans ce cas deuxième bouleversement géographique la causes semble être la croissance démographique et économique.

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Lietz her heidine man. Obar seo lidan.
Thiot urancono. Manon sundiono.
(Il permit que les païens traversassent la mer, Pour rappeler aux Francs leurs péchés)

Le déclin de l'empire d'occident a porté un coup sévère à l'économie, la culture, le commerce et vidé les villes en ramenant à la campagne une partie importante de la population. Le déclin des villes commence en fait dès le 3è siècle, les périmètres sont réduits, on fortifie avec des enceintes, pour faire face aux attaques de barbares des années 250 et 270.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.

Il est très difficile d'avoir une idée sur ce point. Toutefois, il faut remarquer que le pagus n'excède généralement pas la taille d'un département, sauf exceptions comme le Berry, le Limousin ou l'Auvergne. Donc comme le citoyen français lambda sous le Consulat, il pouvait dans la journée se rendre du chef-lieu de son pagus en tout point de celui-ci, voire même faire l'aller-retour. En général, les actes qu'il souscrit sont passés depuis un lieu de pouvoir public : chef-lieu de pagus, une forteresse publique, une abbaye, un siège de vicaria.

Y réside-t-il pour autant ? Rien n'est moins sur. Il est vraisemblable qu'il demeure généralement dans l'une des résidences bâtie sur l'emprise de son comitatus. Dans les pagi dépourvus de sièges épiscopaux, il semble vivre au chef-lieu, dans ce qui est généralement un castrum ayant également une fonction agropastorale. Le meilleur exemple connu par la fouille est Blois. C'est là que les chartes comtales et privées sont rédigées, ainsi qu'une partie des notices de plaids.