Laurent Frédéric a écrit :
Il s'agit d'un système qui est principalement maîtrisé par les moines et les clercs qui officient aussi bien dans les scriptoria que dans les chancelleries. On peut trouver des annotations techniques, des souscriptions (signatures), mais il s'agit alors de signes de distinction, comme ceux qui ont recours à l'alphabet grec, des corrections dans les marges ou entre les lignes, des gloses, des commentaires,
Est ce qu'il s'agissait d'expliquer ou de donner des instruction concrète à un texte officiel assez rébarbatif ? ou est ce que parfois la note prend le contrepied du texte et apporte un sens nouveau ?
Laurent Frédéric a écrit :
Quoi qu'il en soit, ceux qui maîtrise les notes tironniennes sont des professionnels de l'écriture. Elles ont d'une part un usage technique, d'autre part un usage de prestige, puisque son usage dans les actes du quotidien permet de se distinguer.
Est ce que cela ne serait il pas lié à l'apparition de noble laîc capable de déchiffrer le latin (comme Charlemagne mais en mieux). Les clercs voulant garder un certain cryptage dans la messagerie en écrivant en grec (moins facile à lire) ou en notes tironiennes. Pour conserver une exclusivité (ou un pouvoir) sur certaines informations ?
Je vous pose ces questions car vous m'avez l'air d'un connaisseur...