PaulRyckier a écrit :
Ce n'était que seulement quand un "roi" était émergé parmi ces peuples germaniques, un roi, qui considerait ses terres comme sa propréité privée, que le roi pouvait donner des terres en fief à des personnes, qu'ils méritaient dans ses yeux de le recevoir. Ces personnes (je suppose!) pouvaient alors à leur tour donner une part de son fief à d'autres dans le même relation seigneur-vassal? Et la feodalitè était née.
Le problème de la privatisation des terres par le Reik (chef de guerre) est plus compliqué que le passage d'une mentalité gallo-romaine à une mentalité germanique. C'est arrivé c'est sur mais quand et à quel rythme ?
Dumezil (Bruno)
https://www.tallandier.com/livre-979-10-210-0086-5.htm et Karl Ferdinand Werner
https://www.fayard.fr/naissance-de-la-noblesse-9782818502211 maintienne l’existence d'une "Res Publica" plus ou moins présente dans l'idéal et maintenu coute que coute jusqu'à la chute des carolingien.
Dans son livre "Histoire des fils de Louis le Pieux " Nithard se lamente sur ceux qui ont précipité la chute de la "Res Publica"; on retrouve le terme chez Hincmar de Reims qui compare la gestion d'une latifundia à la gestion du royaume dans son "De ordine palatii".
Je suis loin d'être un spécialiste mais c'est entre 850 et 870 que la privatisation commence. Des faux en écriture commence à être publié, les fausse décrétale, la donation de Constantin qui concourent à la sécularisation des biens du clergé et la main mise du pape. Celai déclencha une crise sans précédent, le système des bénéfice attribué aux compte fonctionnaire devient héréditaire dans les derniers capitulaires, puis ceux ci vont se voir incapable d'endiguer le morcellement féodal organisé par les rébellions des seigneurs locaux. Les paysan libres apparaissent, le monde change, de nouveaux riches arrivent au pouvoir sans aucune référence à cette "Res Publica" et c'est la révolution de l'an mill.
Je n'ai pas encore trouvé d'historien qui ont étudié cette période de transition, ou les mottes féodales surgissent de terre. Peu de sources, peu de trace archéologiques sans doutes. Un age sombre.