Suite de mes recherches :
Dans le livre de Jean Favier « Charlemagne », ce dernier dit
Citer :
En 811, on reprend donc sérieusement la négociation [avec le basileus]. Une ambassade franque à laquelle participe le comte de Tours Hugo est reçue à Byzance.
Dans le livre de Nithard « Histoire des fils de Louis le Pieux », on lit :
Citer :
Lothaire consentit et accepta sous serment que son père donna à Charles [qui vient de naître en 823] la portion de l’empire qui lui plairait […]. Mais à l’instigation de Hugue, dont il avait épousé la fille, de Mathfrid et de quelques autres, Lothaire se repentit tardivement de l’engagement qu’il avait pris…
Le livre de Louis Halphen « Charlemagne et l’empire carolingien », il est dit de Hugues, comte de Tours :
Citer :
Parmi les pêcheurs en eau trouble, on rencontre des gens comme le comte de Tours Hugues, beau-père de Lothaire […] dont le rôle devient vite inquiétant. »…
Une première satisfaction d’amour-propre lui est accordée : son nom [ à Lothaire] est ajouté à celui de son père dans le protocole des actes officiels, et les gens de son entourage personnel, les Wala, les Hugues, les Matfrid, commencent à faire beaucoup parler d’eux à la cour impériale. Lors des fêtes données au palais d’inglheim en juin 826 pour le baptême du roi de Danemark Harald, l’impératrice judith, si l’on en croit le poète Ermold le Noir, paraît dans un cortège, conduite précisément par les comtes Hugues et Matfrid…
IV.- L’affaire des comtes Hugues et Matfrid (826)
Or, pendant que les intrigues vont ainsi leur train à la cour franque, des événements graves se déroulent aux frontières de l’Empire. [il s’agit d’un soulèvement dans la marche d’Espagne][…] Les premiers secours envoyés en hâte par l’empereur se révèlent d’abord insuffisants ; mais une grande armée, placée officiellement sous les ordres du roi d’Aquitaine Pépin, est aussitôt mobilisée et dirigée sur le théâtre des opérations. Le commandement effectif en est confié aux comtes hugues et Matfrid, les deux âmes damnées de Lothaire.
Mais leur progression est si lente que
Citer :
Au palais de Louis le Pieux, ce n’est alors qu’un cri : l’inertie de Hugues et Matfrid a été volontaire ; ils ont systématiquement retardé la marche de leur armée, dans l’espoir que, seul aux prises avec un ennemi supérieur en nombre, Bernard sucomberait sous les coups. […]
Pour eux le châtiment ne se fit-il pas attendre. […] ils furent révoqués de leurs charges et dépossédés de leurs « bénéfices ».