F. Autrand,
Charles V, Fayard, 1994.
C'est la source utilisée par le rédacteur de Wikipedia pour relater cette affaire d'héritage :
Par son mariage avec Pernelle des Essarts, fille de Pierre des Essarts, Robert de Lorris devient beau-frère d'Étienne Marcel, dont il se fait un ennemi mortel en restaurant la mémoire et la fortune de son beau-père, alors qu'Étienne Marcel avait renoncé à tout droit sur l'héritage.
Citer :
Étienne Marcel aurait intercédé auprès du comte de Flandre Louis de Male pour faire libérer Pierre des Essarts. Celui-ci sort de prison sans être condamné ni acquitté mais meurt en 1349. Étienne Marcel, qui est l’un de ses héritiers, se méfie des amendes qui pourraient tomber sur la fortune du défunt une fois le procès terminé - il est soucieux de la dot de sa femme -, et refuse la succession.
Robert de Lorris, un autre puissant bourgeois, est lui aussi l’un des gendres de Pierre des Essarts. Il a su revenir dans l’entourage royal dès 1347, à tel point qu’il est l’un des proches conseillers de Jean le Bon, dont il obtient le 7 février 1352 la réhabilitation de Pierre des Essarts. Bien informé, il n’a pas renoncé à la succession et se trouve le seul à hériter de 50 000 livres. Étienne Marcel se considère victime d'une escroquerie.