Si Guillaume le Conquérant vous interesse , je vous recommande le travail de Serge Mogère.
Il a mit en BD la conquète de l'angleterre par Guillaume de Normandie .
C'est plus léger qu'une biographie en 500 pages , c'est romancé mais extremement détaillé , le dessin est précis et le scénario fidèle à l'histoire.
Le tome I contient la reproduction ( dessinée ) de la tapisserie de Bayeux
Le tome II contient CARMEN DE HASTINGAE PROELIO ,chant de la bataille d'Hastings en deux version :latine et française.

-Les riches heures d'Arnauld Bichancourt , Et guillaume devint roi.
-Les riches d'Arnauld Bichancourt , Un triomphe pour Guillaume?

Serge Mogère , ASSOR BD

bonjour à tous,
Je voudrais votre avis sur la collection des "rois qui ont fait la France" de Georges Bordonove. En fait, beaucoup de ces biographies m'intéressent, Charles V, Louis IX, etc.., d'autant plus qu'elles sont à un prix abordable et qu'il est difficile de trouver certaines biographies d'un autre auteur. Sont-elles d'assez bonne qualité? Merci d'avance.

D'après mes profs de facs, ces ouvrages sont à proscrire... mieux vaut trouver d'occasion (j'en ai trouvé plusieurs aux Emmäus, ce qui m'a permis de me constituer une petite bibliothèque à moindre coût quand j'étais en première année de licence) les biographies des rois publiées dans les grandes collections biographiques des éditeurs comme Perrin ou Fayard. Pour ces ouvrages, vous êtes sûrs que l'auteur est un spécialiste de la période à laquelle a appartenu le souverain dont il écrit la biographie. Certaines ont même ensuite été reprises en poche - mais je n'ai en tête que la série de trois des derniers Louis, XIII par Chevallier, XIV et XV par Bluche).

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L'avantage avec le passé, c'est qu'il est passé.
"Je pense donc je suis". Mieux vaut donc ne pas penser.
Personne n'est revenu de la mort. Pas fou.
- Paul Rancoeur -

Merci bien

Pratiquement toutes les bios des rois capétiens ont été éditées chez Fayard, Tallandier (par d'excellents auteurs: le Clech, Bouyer, Sivery, Chaussinand-Nogaret, Garrisson... en beaucoup plus synthétique cependant) ou Perrin, par des spécialistes comme il a été dit; pour Henri Ier et Philippe Ier seulement, vous devrez vous contenter de Gobry (qui de l'avis général, ne vaut pas mieux que Bordonove).
Ce sont des ouvrages qui sont régulièrement réédités (le dernier chez Fayard, très récemment sur Henri IV par J.P. Babelon), aussi les trouve-t-on très facilement, en neuf ou en occasion, sur le net ou en librairie (voir les rayons occasions chez Gibert ou sur les bouquinistes des quais à Paris, où on trouve des bios Fayard à 10-12 €); personnellement, j'en possède beaucoup, et je n'en ai jamais acheté un neuf.

il y a un sujet du forum consacré aux bios de Bordonove:
viewtopic.php?f=32&t=8580&p=109274&hilit=bordonove#p109274

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Tous les désespoirs sont permis

Très bien, merci une fois de plus.

]Si Guillaume le Conquérant vous interesse , je vous recommande le travail de Serge Mogère.
Il a mit en BD la conquète de l'angleterre par Guillaume de Normandie .
C'est plus léger qu'une biographie en 500 pages , c'est romancé mais extremement détaillé , le dessin est précis et le scénario fidèle à l'histoire.
Le tome I contient la reproduction ( dessinée ) de la tapisserie de Bayeux
Le tome II contient CARMEN DE HASTINGAE PROELIO ,chant de la bataille d'Hastings en deux version :latine et française.

-Les riches heures d'Arnauld Bichancourt , Et guillaume devint roi.
-Les riches d'Arnauld Bichancourt , Un triomphe pour Guillaume?

c'est chez ASSOR BD

Etant originaire des Flandres françaises, l'histoire régionale m'intéresse. En particulier, Geneviève de Cant s'est intéressée aux filles de Baudouin IX de Jérusalem, comte de Flandre et de Hainaut. Jeanne de Flandre, élevée à la Cour de Philippe Auguste, épousa Ferrand de Portugal, que le roi de France fit prisonnier à Bouvines.

La soeur de Jeanne, Marguerite, épousa Bouchard d'Avesnes puis Guy de Dampierre. La descendance de Marguerite est au coeur de l'arbitrage que fit Saint Louis : attribuer le comté de Flandre à Guy de Dampierre et ses successeurs, et donner le comté de Hainaut aux descendants Avesnes.

Le livre de Geneviève de Cant aborde aussi, brièvement, l'histoire de la Flandre depuis Baudouin Bras-de-Fer, devenu gendre de Charles le Chauve. Et aussi pourquoi ces comtes de Flandre et de Hainaut devinrent "de Jérusalem". Le livre parle enfin des hôpitaux Jeanne de Flandre à Lille et Marguerite de Flandre à Seclin, dont on peut voir encore les bâtiments de nos jours.

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"L'Angleterre attend que chaque homme fasse son devoir" (message de l'amiral Nelson à Trafalgar)

Ne serait-ce pas plutôt "de Constantinople" ?

Lu et apprécié ce livre, qui relate avec force précisions l'histoire du "faux Baudouin".

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"Dieu, je te prie que tu fasses aujourd'hui pour La Hire autant que tu voudrais que La Hire fit pour toi s'il était Dieu et que tu fusses La Hire !"

Si, c'étaient Jeanne et Marguerite de Constantinople. Lapsus lingue. Mea culpa. Merci pour la remarque du pseudo du fils de mon avatar.

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"L'Angleterre attend que chaque homme fasse son devoir" (message de l'amiral Nelson à Trafalgar)

Crécy, Poitiers, Azincourt… Derrière les noms des grandes batailles, on oublie souvent que la guerre de Cent Ans ne fut pas seulement l’affaire des rois, des princes et des soldats. En effet, dans les provinces proches de l’Aquitaine anglaise, comme le Quercy, les habitants furent quotidiennement confrontés aux compagnies de routiers qui agissaient sous l’ombre du roi d’Angleterre. Forte de 50 à 80 hommes chacune, elles se fortifièrent ici et là, dans des châteaux, des églises ou des villages fortifiés et soumirent la région à une pression militaire constante… Face à elles, le rôle défensif que tinrent les centres urbains fut primordial.

Une ville ou un bourg, c’était quelques centaines ou milliers de citadins, un espace de vie et des activités économiques débordant largement le périmètre bâti à protéger : la défense à mettre en œuvre était complexe et, sur le long terme, ne pouvait se faire avec les seuls moyens militaires. Cette tâche délicate revint aux consulats, ces municipalités bourgeoises qui avaient en main les rênes de leurs communautés : ils ne négligèrent aucun domaine, de la fortification à l’armement, en passant par la défense économique et la résolution des problèmes sociaux et sanitaires.

Alors que le pouvoir des Valois était ébranlé jusque dans ses fondements et que les cadres de la vie rurale se disloquaient sous les coups de boutoirs anglais, les villes et les bourgs restèrent dans la province les plus sûrs appuis de l’autorité royale et d’incontestables îlots de stabilité.

Les municipalités quercinoises du bas Moyen Age nous ont légué d’importantes archives où se côtoient des dizaines de registres de comptes et de délibérations, des centaines d’actes notariés et d’imposantes correspondances. Nicolas Savy les a parcouru, déchiffré et exploité durant plusieurs années et à présenté une synthèse de ses recherches dans sa thèse de doctorat en histoire. Cet ouvrage en est directement issu.

Ce bouquin est issu d'une thèse que j'ai lu et trouvé très intéressante (C'est vrai qu'elle parle de ma région). Il est en souscription jusqu'en octobre et sortira en novembre.

Un ouvrage un peu anecdotique : Le cœur du roi au Moyen Age, de Alexandre Bande (Agrégé, docteur en histoire, spécialiste des rituels funéraires royaux et des sépultures capétiennes).


Résumé :
Nul n'a jamais songé à interroger le sens profond des sépultures de coeur des rois et reines de France à une époque où souverains, théologiens et médecins, par le biais de sermons, de traités et de Miroirs, font de ce " grand promu de la fin du Moyen Age ", selon la formule de Jacques Le Goff, le réceptacle de toutes les vertus et de tous les vices.
Si la pratique de l'inhumation séparée du coeur est ancienne en Angleterre et dans l'Empire, elle n'est attestée dans le royaume de France que dans la première moitié du XIIIe siècle. Ce rituel se diffuse ensuite, au XIVe siècle, au sein du domaine capétien et se mue en un véritable privilège dynastique grâce à une exceptionnelle autorisation pontificale. A partir de 1380, à la mort de Charles V, le coeur du roi est l'objet de tous les égards.
Inhumé lors d'une cérémonie spécifique, il est placé dans une urne richement décorée ou repose sous un somptueux gisant. L'objectif est multiple : les tombeaux de coeur attirent les prières et valorisent le sanctuaire qui l'accueille tout en enracinant la mémoire du lignage capétien sur le territoire de I rance, des couvents mendiants parisiens à Saint-Louis de Poissy, de la cathédrale de Rouen à la nécropole dionysienne.
Alexandre Bande livre ainsi la singulière histoire des sépultures de coeur du XIIIe siècle au XVe siècle et narre la naissance d'un coeur personnifié, déifié et hypostasié.


Pour en savoir plus, Alexandre Bande fut l'invité de Jacques le Goff pour l'émission "Les lundis de l'histoire" sur France Culture. Vous pouvez retrouver cette émission en podcast sur : http://radiofrance-podcast.net/podcast09/rss_10193.xml

C'est chez Tallandier. Il est toujours bon de marquer l'éditeur, ça évite au libraire de chercher. (J'en sais quelque chose )

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Lors de ma visite aux célèbres Hospices de Beaune, j'aurais pu penser à y acheter du vin ou à La Grande Vadrouille , mais, plus sérieusement, j'ai acheté la première biographie de Nicolas Rolin, chancelier du duc Philippe le Bon, par Marie-Thérèse Berthier et John-Thomas Sweeney, aux éditions de l'Armançon :
http://www.decitre.fr/livres/Le-Chancel ... 2906594975

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"L'Angleterre attend que chaque homme fasse son devoir" (message de l'amiral Nelson à Trafalgar)

déjà cité sur ces forums mais pas dans ce topic me semble-t-il :
Alain Guerreau, L'avenir d'un passé incertain, Quelle histoire du Moyen Age au XXIeme siècle ?, 2001