Au sujet des grandes compagnies, routiers ou autres..
Vers le milieu du 14eme siècle, peu de temps après le début de la guerre de cent ans, il existait des petit seigneurs Français qui ne pouvaient pas se permettre de posséder des armées de qualités.
Dès lors, pour tenir tête à des seigneurs plus puissant qu'eux dans des conflits armées, les petits seigneurs organisèrent des armées personnelle sous forme de mercenariat. En échange d'une bonne paye, le petit seigneur proposât à des paysans Français de s'enrôler dans son armée : il y avait bon nombre de Bretons, Normands ou Picards.
Ces paysans Français, recrutés comme mercenaires, se battaient avec leurs propres armes, c'est-à-dire, le plus souvent, avec les outils qui leur avaient servis dans leurs ancien travail (au champs ou à l'atelier). Ils se distinguèrent, très vite, comme de bons soldats. Cependant, lorsque le seigneur n'avait plus besoin d'eux, il ne les payait plus. Dès lors, privés de soldes, les mercenaires Français, afin de vivre, se voyaient obligé de piller les terres des autres paysans. Certains, d'ailleurs, après s'être formés en des bandes compacte et organisées, n'hésitèrent pas à prendre carrément des château d'assaut et firent régner la loi dans le château même et les villages des alentours. Vivant, ainsi, comme des princes, ces mercenaires Français se voyaient, les midis et le soirs, apporter des somptueux repas par les paysans des alentours rendus à l'état d'esclave.
Posant, en conséquence, quelques problèmes, Charles cinq confiât, à Du Guesclin, la mission de se débarrasser de ces mercenaires Français. En 1367, il en enrôle une grande partie dans son armée et les fait guerroyer, exprès, en Espagne. Cela, afin de leur donner des terres en Espagne et d'en débarrasser la France.
A la bataille de Najera, toujours en 1367, l'armée Franco-Espagnole affronte une l'Anglo-Espagole du prince de Galles. Alors que les mercenaires Français et les soldats Bretons de Du Guesclin résistent aux assauts de l'ennemi, leurs alliés Espagnols sont pris d'une panique et s'enfuient à tout va. Dès lors, après une résistance honorable, Du Guesclin se voit obligé de capituler avec ses soldats. Il est fait prisonnier puis libéré par le prince de Galles (le prince noir).
Cependant, Du Guesclin n'a pas tout perdu dans cette bataille puisque bon nombre de mercenaires Français ont été tués au cours de l'engagement. Indirectement, il s'en est débarrassé. Cependant, en France, il en restait encore. Du coup, Du Guesclin, étant encore obligé de guerroyer en Espagne, en profite pour recruter encore un grand nombre de mercenaires Français.
En 1370, à Montiel, Du Guesclin livre une nouvelle bataille dans une armée Franco-Espagnole. Cette fois, ce sont des mercenaires Sarazins au service d'un prince Espagnols qui sont les adversaires. Les cavaliers Sarazins sont plus nombreux mais mal commandés et mal organisés. Les soldats Bretons de Du Guesclin les repoussent en leur infligeant de très lourdes pertes, Du Guesclin, lui-même, fit des prodiges de valeur avec sa hache ...
Après cette victoire, Du Guesclin en profite pour installer bon nombre des mercenaires Français sur des terres d'Espagne. Quand à ceux qui n'ont pas de terres, Du Guesclin les encourage à partir à l'aventure....mais en Espagne, plus en France !
_________________ Bien qu’on ait du cœur à l’ouvrage, l’Art est long et le Temps est court.
Charles Baudelaire
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