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Je suppose que ces deux "nations" s'exprimaient en français pour se comprendre.
D'un point de vue linguistique:
Des études on montrées qu'une grande partie des seigneurs bretons partis épauler Guillaume venaient du Nord-Est de la Bretagne, zone alors en plaine romanisation. Une partie non négligable de ces bretons étaient donc de langue romane ou bilingue.
Pas besoin de passer par le "français", les langues romanes autochtones devaient être parfaitement compréhensibles entre elles. Encore aujourd'hui les différences linguistiques sont tenues entre les deux côtés du Couëson.
Pour le scandinave, j'ai un gros doute sur sa survie sur le long terme, un grand nombre de toponymes "norois" tardifs sont en fait constitué d'un anthroponyme norois et d'une base romane (comme les noms en XXville ), hors les anthroponymes nous montrent des modes historiques mais pas forcément des pratiques linguistiques. Mais bon, dans le doute...
Le problème devait être le même de "l'autre côté", je n'ai pas étudié la question précisément, mais outre les différents dialectes germaniques, des langues celtiques brittoniques étaient encore parlée en Cambrie, vraisemblablement dans le Devon, ainsi que bien entendu en Cornouailles et pays de galles mais je ne sais pas dans quelle mesure ils prirent part aux combats.
bref,encore une fois frontières politiques et langues ne font pas bon ménage.
De tout ce petit bazard culturel naitra le cycle arthurien comme nous le connaissons aujourd'hui,