Je ne crois pas en une trahison de type christique, c'est bien plus proche des pratiques germaniques anciennes qui sont abondamment décrites par Tacite et on ne peut pas dire que ce dernier soit d'obédience catholique. J'avais il y a quelques années proposé une lecture en parallèle du mythe avec la Germanie. http://www.musee-itinerant.org/site/spip.php?article20

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.

Il y a t'il alors une différence entre le code du guerrier et le code de la chevalerie ? Je sens bien une différence, mais je n'arrive pas à l'exprimer. Je ferais mieux de retourner me coucher, les neurones sont endormis

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Le code chevaleresque va s'enrichir d'une certaine complexité supplémentaire avec le christianisme, l'amour courtois, une morgue aristocratique... Mais le fond du système demeure un lien d'homme à homme ce qui est parfaitement exprimé par la cérémonie de l'hommage.

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.

Ouaip, mais dans tout système guerrier, il y a relation d'homme à homme. Les antrustions étaient liés par serment au roi mérovingien, et cela n'a rien à voir avec le code de la chevalerie. Il y a une dimension chrétienne en plus du lien.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Bien sûr et c'est ce qui fait la spécificité de la chevalerie occidentale du Moyen Âge, néanmoins c'est une prolongation des codes aristocratiques germaniques d'où un parallèle potentiel avec un système plus ancien.

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.

Nous sommes d'accord.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)