calade a écrit :
Question benoîte et et sans arrière-pensée : quels sont les défauts de cette thèse selon vous, footsteps ? Elle a en tout cas des limites évidentes : elle se fonde sur le discours des élites et non celui des paysans eux-mêmes, dont il faut aussi rappelé la diversité des conditions, aussi bien sociale, agricoles que juridiques.
J'ai lu avec beaucoup d'intéret le beau livre de Matthieu Arnoux :stimulant la recherche et relancant sur débat de la croissance des XI XIIIe, phénoménale.(Personne ne l'a expliqué )
Vous ecrivez: elle se fonde sur le discours des élites et non celui des paysans eux-mêmes, dont il faut aussi rappelé la diversité des conditions, aussi bien sociale, agricoles que juridiques.[/quote]
Tous les documents qui nous parviennent ne sont que des litterati.L'église pour ce temps.Arnoux ne dispose que de ceux_ci.
Le défaut ,s'il yen a en un,est d'oublier l'homme.Ne me faites pas croire qu'un paysan de ce temps accepte de bon coeur,de travailler dur pour son seigneur.Tous les recits (chroniques,romans du XIIe,chartes)exaltent une culture chevaleresque,pour que le miles puisse,en gants blancs,recueillir les fruits du labeur paysan.Il faudrait,je vous l'accorde ,tout un ouvrage.