Pas faux... je conseille de lire "le travail au Moyen Age" de Robert Fossier.
Effectivement, beaucoup de "jours chômés": dimanche, et une multitude de jours fériés.
Pas de "grande vacances", par contre.
Une des 1ères mesures de la révolution a été d'instaurer la semaine de 10 jours, avec un seul jour de congé tous les 10 jours.. de supprimer les diverses fêtes de saints ou religieuses.
Les travailleurs n'ont pas gagné au change.
Il faut attendre les premiers "congés payés" pour arriver au "minimum" médiéval.
Pas d'éclairage artificiel, sauf bougies (chères) et lampes à huile à éclairage chiche.
Donc on fonctionne au rythme de l'éclairage naturel. On travaille plus l'été (où les journées peuvent être longues), moins l'hiver.
Niveau paysan: les activités seront très différentes suivant la saison.
La durée du travail, en ville, est réglementée et il était interdit de travailler avec un éclairage "artificiel" (bougies, chandelles...), SAUF exceptions strictement réglementées.. Il semble que l'expression "travail en noir" (en dehors de l'éclairage naturel) provienne de là.
Le travail dépend aussi des forces motrices animales, lequel a (aussi) besoin de manger, se reposer.
La notion de "rendement" est très différente également: là, on entre dans le "temps des marchands" (donc: de la production, etc...).
Là-dessus, cela ne veut pas dire que tout était rose: certaines activités étaient très mal payées.
Le travail, en général, était plus physique.
XIXème, l'éclairage au gaz, puis l'apparition de l'éclairage électrique permet de ne pas être soumis aux heures solaires.
Je me rappelle une nuit de Noël où, dans la campagne, les tracteurs travaillaient en pleine nuit, grâce au moteur et à de puissants phares...
On ajoute le machinisme, les notions de taylorisme (voir Chaplin et les Temps modernes) où l'humain est "soumis" à la machine. Eclairage + machines: on en arrive au "travail à pause" lequel ne respecte pas le rythme nycthéméral "normal".
Au Moyen Age, la notion de "profit" est très différente, également.