Ceci dit, les rois wisigoths se faisaient aussi sacrer, du moins utilisaient ils un rituel d'accession à la royauté dont ce sont inspirés les Peppinides/Carolingiens, et cela ne les a pas empêché de se faire allègrement assassiner au besoin.
Que le roi franc, alliant et vassalité et sacre, réunisse en lui non seulement les fonctions nobles et sacrées mais par cela-même se place au dessus de chacune d'entre elles, c'est certain.
Le sacre en lui-même, sans vassalité ne suffit pas a définir le roi féodal dans son "immunité", Michel Zimmerman en faisant mention (
http://books.google.fr/books?id=Ll2sF5OPRH8C&pg=PA9&lpg=PA9&dq=sacre+wisigoths&source=bl&ots=9KytLBmCbm&sig=f9-9t_OY1zNQjLyVDmDgATtNPBM&hl=fr&sa=X&ei=GZOsUoDeHPSY1AX2s4GACQ&ved=0CDQQ6AEwAA#v=onepage&q=sacre%20wisigoths&f=false) comme d'un "expédiant" destiné à soustraire le roi aux pressions aristocratiques (tout en donnant un poids supplémentaire à l'Eglise).
On en revient donc à la valeur du serment, qui n'est plus donné à l'Etat, ni à un égal, mais à un souverain dont on a déjà reconnu la primauté.