Merci pour toutes ces remarques fortes instructives du coup j'ai trois questions :
Pedro a écrit :
le succès de la sphère privée au Moyen Âge amena davantage les aristocrates à persévérer dans une fonction plus individuelle et privée. C'est un peu ce que me suggère la lecture d'Hannah Arendt.
Dans quel contextes Hannah Arendt s'est intéressée au moyen age ?
Kehl a écrit :
Les cavaliers nobles de Guillaume le conquérant ne sont pas des chevaliers selon moi, mais ceux de Godefroi de Bouillon en sont, alors que l'époque est sensiblement la même et la noblesse des uns et des autres sensiblement la même aussi.
Pourquoi cela? Y avait il une autre dénomination des nobles cavaliers dans l'ost de guillaume ?
Est ce que les dénomination d'homme-lige n'est pas pratiquement équivalente à chevalier?
N'y a t'il pas une évolution des grades carolingiens comme centainier et viguier vers la dénomination de chevalier ?
Alain.g a écrit :
Un ajout, il a existé des femmes chevaliers bien que l'institution soit masculine. Les femmes combattaient et elles étaient nombreuses aux croisades, faisant en sorte qu'on ne voit pas leur qualité. Il y a un ouvrage sur ce sujet en librairie, qui montre combien le statut de la femmes était au moyen âge favorable à l'expression publique d'une personnalité féminine, sans que le catholicisme s'en offusque.
Pouvez-vous en dire plus Alain. g sur vos sources et puis sur l'ampleur du phénomène?