Léandre Denahel a écrit :
Aussi, ces querelles entre gentilhomme aboutissaient-elles souvent à la conquête de terre ou la simple défaite du vaincu suffisait-elle de victoire au vainqueur ?
Parfois les guerres privées conduisaient à la vengeance avec meurtre puis escalade de meurtre en meurtre jusqu'à ce qu'interviennent les premières tentatives de l'Eglise et des hauts nobles pour limiter les conflits armés, vers la fin du 10è siècle, sous forme d'assemblées de paix réunissant les seigneurs sous la présidence fréquente de l'Evêque.
Puis le mouvement va se généraliser pour aller de la
Paix de Dieu à la formule plus élaborée de la
Trêve de Dieu en 1020 instituée par des conciles locaux qui fixent des périodes d'interdiction de la guerre, certains jours et périodes liturgiques, et non plus seulement de préserver les biens de l'Eglise comme dans la Paix de Dieu. Souvent, novation, dans le nord notamment, le prince ou le duc, le comte président les réunions de paix et non pas un Evêque.