Cernach a écrit :
Il a muselé Pierre le Mauvais, roi de Navarre qui ambitionnait sur le trône de France (Que quelqu'un me corrige)
Charles d'Evreux-Navarre dit le Mauvais, qui, en plus de descendre de Louis X le Hution par sa mère, écartée du trône pour un soupçon de bâtadise, fut spolié du Comté de Champagne, et, me semble-t-il, (de mémoire) du Comté d'Angoulême qui devait venir en dédommagement de la Champagne.
Je précise par ailleurs que l'épidémie de peste sévit essentiellement lors du règne de Philippe VI de Valois.
Charles V bénéficie d'une bonne image dans nos livres d'école. Pierre Naudin, dans son cycle sur la guerre de 100 ans, critique pourtant férocement ce roi, extrêmement dépensier (ce fut d'après les chiffres donné le plus dépensier de nos rois et les dépenses étaient surtout consacrées à sa personne et à son épouse), plutôt cruel, et dont le cercueil fut paraît-il hué par la foule des Parisiens en colère.
Pierre Naudin étant remarquablement documenté sur le période, on peut lui accorder le crédit de ces informations.
Enfin - et même s'il est facile de faire de l'histoire après coup - on ne peut s'empêcher de penser que le fait de favoriser le mariage de son frère Philippe le Hardi, duc de Bourgogne, avec Marguerite de Flandres a permis la puissance d'une "lotharingie" retrouvée.
Même si l'évolution des Valois de Bourgogne n'était pas prévisible comme l'a dit plus haut Narduccio, on sait ce qu'il en coûtera à la France.
Pour Louis VII, certes la perte de l'Aquitaine est à déplorer - quoique elle n'appartenait pas au Royaume de France - mais le moyen de faire autrement ? Le divorce, s'il a été demandé par Louis VII pour cause de parenté trop proche, était souhaité également par Aliénor.
Notons, que , après le mariage avec Constance de Castille, celui avec Adèle de Champagne a permis de se concilier la dynastie de Champagne, qui a longtemps constitué une menace pour le trône de France.... et qu'Aliénor d'Aquitaine fut finalement une alliée dans le conflit qui opposa Henri II Plantagenêt à Louis VII, en suscitant les révoltes de ses fils (principalement de Richard) contre leur père, suite aux infidélités de celui-ci.