Merci pour toutes ces infos ! ça devient plus clair... petit à petit
Tolan a écrit :
Généralement, les censives sont liées à la seigneurie et non au seigneur. Une censive peut passer d'une seigneurie à une autre, pourquoi pas, mais on ne peut pas acquérir une censive à titre personnel. Cela me paraît très bizarre!
Ben, c'est peut-être moi qui n'ai pas tout bien compris ! c'est même très probable, tout cela étant très neuf pour moi
Voilà ce qui est dit ici :
http://books.google.fr/books?id=vCPo2GhLRCMC&pg=PA451&vq=451&hl=fr&output=html_text&source=gbs_search_r&cad=1Code :
"Une autre originalité de Jean Teisseire consiste en ce que, contrairement à la plupart de ses concitoyens, il est peu intéressé par l'acquisition de cens et de directes, d'où il aurait pu tirer d'importants profits à chaque mutation de biens fonciers. Sicard du Fraisse, le clavaire de l'évêque Anglic, expliquait dans les notes de son terrier qu'il est plus intéressant de posséder la seigneurie d'immeubles, qui rapportait gros, tandis que les propriétaires qui devaient sans cesse effectuer des réparations ne percevaient guère de bénéfices. Le cordier, lui, se contente de racheter dans la mesure du possible les cens qui grèvent ses propriétés".
Ce Jean Teisseire, un marchand cordier, n'est pas particulièrement riche, n'est ni un bourgeois encore moins un noble. C'est un petit commerçant qui se débrouille pas trop mal, sans plus.
S'il acquiert un "cens" ça veut bien dire qu'il en acquiert la "censive"
ou j'ai tout faux
Il en acquiert donc la seigneurerie
A titre personnel, non
Excusez mon ignorance crasse
Cornelis a écrit :
Un phénomène couramment observé au XIIIe et XIVe s. est la transformation des cens faibles récognitifs en cens forts, véritables redevances. Je ne connais pas la situation avignonnaise, mais je ne serai pas étonné de voir les deux types de cens y coexister.
D'après ce qui est écrit dans la référence mentionnée plus haut, il semblerait que l'on soit dans le cas de véritables redevances d'un bon rapport financier. Je ne sais pas si c'est une généralité à Avignon à cette époque ou non...
Enfin... si j'ai bien tout compris