Ferrage Par oppositions avec l'assolement il s'agit de cultures continues de céréales altérnées : les terres de ce genre sont souvent désignées par le terme ferrage ou ferraye (ferrago, ferragine) qu'il faut rapprocher de ferax, fertile et non de ferrum, fer. Terres à la fertilité exceptionnelle qui permettent de semer du blé tout les ans. C'est aussi le cas des Dolines sur le causses du Larzac.
Usages agraires dans les régions provençales avant le XVIIIe siècle. Les assolements
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rga_0035-1121_1941_num_29_3_4321 Vous trouverez le reste dans le Wiktionnaire :
ouche \uʃ\ féminin
1.Terrain de qualité supérieure habituellement clos, situé près de la maison et cultivé en potager. On nomme ouches dans le Bocage et mottées dans le Marais des terrains de peu d’étendue, ordinairement clos de haies, de terriers ou de canaux, et qui, à raison de leur proximité des bâtiments de la ferme, sont plus particulièrement que les autres pièces de terre de l’exploitation affectés à la culture des plantes (légumes, chanvre ou lins) dont le produit est destiné aux besoins du ménage. À la différence des jardins et des vergers, les ouches ou mottées ne sont pas habituellement parsemées d’arbres fruitiers. — (Napoléon-Vendée, Usages locaux du département de la Vendée, J. Sory, 1859)
On la trouverait bien plus facilement , […], à l’état de débris de cercueils dans l’ouche du presbytère et dans les propriétés adjacentes de particuliers. — (Abbé Guignot, Essai sur Quarré-les-Tombes ; ses sarcophages mérovingiens et sa station préhistorique, Tours, impr. Bousrez, 1895, p.76)
Couture (Agriculture) En vieux français, une Couture est un mot qui signifie une culture, un champ labouré, une terre cultivée ou une terre ensemencée. Rue de la couture d'Auxerre à Gennevilliers— (
http://www.gennevilliers-tourisme.com/3 ... xerre.html).
Condamine \kɔ̃.da.min\ féminin
1.(Histoire) Nom que l'on donnait en Bourgogne, aux terres de la réserve seigneuriale. Guy de Beaujeu, surnommé Cappel, se trouvant à son retour de Rome, dangereusement malade à Lyon, donna à l'abbaye de Cluny quelques condamines qu'il avait au village de Bénins. […]. L'abbaye voulut se mettre en possession de ces condamines; mais elle fut arrêtée par le comte de Mâcon qui avait épousé la sœur de Guy et qui donna ces condamines à Robert l'Enchaîné, homme puissant. — (De Lateyssonnière, Recherches historiques sur le département de l'Ain, 1840)