Je pense que l'étrier était connu des Arabes depuis pas mal de temps, depuis la fin du VIIe siècle. Le problème de ces derniers est qu'il n'ont pas de cavalerie lourde, peut être aussi un problème de chevaux, les leurs convenant parfaitement à de la cavalerie légère.

_________________
Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Oui en effet, je me suis trompé avec la technique de la lance couchée qui pour le coup était une spécificité du l'Europe occidentale.

_________________
"Quand on peut user de violence, il n'est nul besoin de procès" Thucydide

D'ailleurs un article intéressant sur la diffusion des étriers : https://journals.openedition.org/tc/266

_________________
"Quand on peut user de violence, il n'est nul besoin de procès" Thucydide

Pour l'efficacité de la cavalerie lourde, l'étrier ne suffit pas, la selle joue auusi un rôle important. Le troussequin surélevé permet d'amortir le choc en lui donnant plus d'efficacité. Sans le troussequin, vous pouvez vider les étriers un peu trop facilement.

_________________
Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Merci beaucoup pour vos réponses, il me semble que les arabes s’étaient aussi inspirés des thermes Romains pour leur hygiène.

S'agissant du Proche-Orient, il faut bien avoir en tête que jusqu'au XIIe siècle environ, les communautés chrétiennes doivent représenter 50% de la population, avec de fortes disparités et une grande diversité de situation (des Melkites, des Syriaques, des Coptes, des Nestoriens, des Arméniens, etc...). Ces communautés chrétiennes, en voie d'arabisation pour certaines, échangent avec les savants musulmans et accessoirement avec les Chrétiens occidentaux.