Saladin a écrit :
Citer :
Selon de nombreuses sources la prise de Constantinople n’a pas été un modèle de non violence, notamment pour les exactions sexuelles de toutes natures, dont Mehmet II était friand, et les mises en esclavage, ce qui est courant à cette époque pour les vainqueurs.
Pouvez-vous nous le prouver ? Merci Kurnos.
Voir les sources citées par wki :
Citer :
Après la prise de Constantinople, Mehmed II, sultan bisexuel, décida d'enlever les plus beaux jeunes hommes de la noblesse byzantine pour qu'ils fassent partie de son harem19,20,21. Décrit comme notoirement pédéraste22, il motiva ses troupes avant l'assaut en leur faisant miroiter la beauté des jeunes hommes et enfants de Constantinople ; après la chute de la ville, les soldats se livrèrent à de nombreux viols sur des jeunes garçons23
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mehmed_II· ↑ Philip Mansel, Constantinople, Hachette, 2011 (544 p.), p. 47 : « Like the city itself, he [Mehmed II] was a collection of contrasts: cruel and gentle, ruthless and tolerant, pious and pederast. »
· (en) James Smalls, Homosexuality in Art, Parkstone International, (2012), 277 p., p. 134, ISBN 978-1-7804-2952-6
· ↑ Philippides 2011, p. 256.
· ↑ (en) George Haggerty, Bonnie Zimmerman, Encyclopedia of Lesbian and Gay Histories and Cultures, Garland Science, 2003, p. 1385 : « When Mehmed II captured the city in 1453, his troops were dispatched immediately to capture the most beautiful boys of the Christian aristocracy for him. »
Les enfants de plus de 14 an ont été exécuté, ce sont les plus jeunes qui étaient la récompense des combattants. Les jeunes garçons étaient appréciés à l’époque. Rien ne prouve que ce n’était pas généralisé à l’époque, pour tous ceux qui pratiquaient l’esclavage, Chrétiens inclus et tutti quanti.
Saladin a écrit :
Citer :
Citer :
Mais la tolérance ne semble pas très évidente dans ce contexte qui se rapproche de la terreur ?
Comment ne pas se soumettre et ne pas se convertir ?
Au lieu de poser des questions, pouvez-vous y répondre avec des faits et des sources. Cela s'est-il passé comme vous le dites ?
Citer :
Selon certains historiens modernes13, le sultan aurait mis un terme au pillage de la cité avant la fin des trois jours habituellement accordés aux soldats ; cette affirmation, contredite par la plupart des autres historiens pour qui la mise à sac ne s'acheva que le 31 mai14, est non seulement dépourvue de références à des sources contemporaines des faits, mais encore démentie par les récits de témoins oculaires15
Les historiens ne semblent pas d’accord, les modernes contexte les versions anciennes.
Les faits relatés sont contradictoires, selon certains il y a de la tolérance, selon d’autres cela s’apparente à de la terreur.
Logiquement on peut se poser la question de la possibilité de ne pas se soumettre et de ne pas se convertir.
A cette époque, parler de conversion pour l’amour d’un Dieu chez les conquis, cela semble assez incongru, sachant que dans toutes les conquêtes il y a un certain nombre de conquis qui jouent la carte du conquérant, voir l’histoire des renégats.Disons des collaborateurs avec le conquérants.
Dans toutes les conquêtes il y a un poids critique à atteindre à partir duquel les conquis découvrent spontanément, par miracle, une foi insoupçonnée qu'on pourrait aussi qualifier d'instinct de conservation. Il faut essayer d'imaginer les situations pour comprendre.
La difficulté avec ces sujets politico religieux est de retrouver des sources qui ne sont pas empreintes d’idéologie politique et religieuses de tous bords.
Le mensonge par omission est une constante que l’on retrouve assez souvent chez les historiens favorables soit aux musulmans, soit aux chrétiens qui peuvent être aussi très pieux et pédérastes .avec des goûts prononcés pour les jeunes enfants.
L’aptitude à faire régner la terreur par idéologie est universelle.