Il est d'ailleurs probable que les Protestants de la Confederatio Bohemica aient pris pour exemple la tolérance française. La leur sera de courte durée : la défaite de leurs armées, coalisées avec celle de la ligue évangélique, entraînera sa disparition au profit d'une réaction de la Contre-Réforme catholique.

Au début du XVIIe, la majeure partie de la Hongrie historique est sous la domination de l'empire ottoman (avec une large autonomie accordée à la principauté majoritairement chrétienne de Transylvanie), seule la Hongrie dite royale (les parties les plus occidentales de la Hongrie historique) étant sous la dépendance des Habsbourg.
Les princes de Transylvanie ont en revanche également, à cette époque, une politique de tolérance religieuse - pour des motifs bien compréhensibles pour des sujets de l'empire ottoman cependant.

CNE503

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"Sicut Aquila"/"Ils s'instruisent pour vaincre"/"Par l'exemple, le coeur et la raison"/"Labor Omnia Vincit"/"Ensemble en paix comme au combat"/"Si Vis Pacem Para Bellum"/"Passe toujours !"

Bathory excepté (tout le monde connait l'histoire de cette famille) quels autres princes (familles) de Transylvanie s'inscrivent dans votre définition ?

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"... Et si je te semble avoir agi follement, peut-être suis-je accusée de folie par un insensé." (Sophocle)

Ne sommes-nous pas un peu loin d'Henri IV ?

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

Nous nous en éloignons absolument, mais je clôture la digression en donnant une ultime précision : cherchez du côté de Gabriel Bethlen (1580-1629).

CNE503

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"Sicut Aquila"/"Ils s'instruisent pour vaincre"/"Par l'exemple, le coeur et la raison"/"Labor Omnia Vincit"/"Ensemble en paix comme au combat"/"Si Vis Pacem Para Bellum"/"Passe toujours !"

Cela me rappelle une citation entendue en cours à propos de l'Historiographie sur Henri IV.

"Si catholique il est, jamais nul de nos Rois ne le fut autant que lui, non pas Saint-Louis même car ils ne l'ont esté chacun d'eux qu'une fois, quand Henry de Bourbon l'est 'jà pour la troisième".
Dans le journal de Pierre de l'Estoile.

Le grand péché de Henri IV c'est d'avoir été doublement relapse. Après était-ce un calcul politique : "Paris vaut bien une messe" phrase apocryphe qui marque les consciences de l'époque ; ou un réel trouble pour Henri, qui tâtonne dans ce bouillonnement religieux qu'est la fin XVIè ?
Michael Wolfe et Joel Cornette ont bien élagué la question.
Il me semble que Desplat a une vision nuancée : le Roi fait partie de la première génération qui a eu la possibilité (difficile) de changer de religion, alors qu'elle n'était pas encore instituée. Son esprit humaniste l'a naturellement tenté vers le protestantisme, et ses relations familiales l'ont aidé à un certain "relativisme religieux", alors que sa correspondance regorge de sentiments religieux. "Ni bigot ni hypocrite" en somme.

En fait, ce serait radicalement l'inverse. C'est l'héritage familial qui l'a orienté vers le protestantisme, et c'est son esprit humaniste qui l'a aidé à un certain "relativisme religieux" et à prendre ses distances avec le sectarisme des deux religions.

Hm ça se tient aussi, mais dès son enfance sa mère s'inquiète de le voir aussi peu tourné vers les choses religieuses, ou de questionner voir critiquer ses précepteurs sur la religion.
Et son père le voulait catholique en l'ayant déjà forcé à quitter la religion prétendue réformée, contre l'avis maternel.